Après la discrète manifestation qui s’est déroulée lundi devant le Haut-commissariat, les militants de 193 organisent ce mardi une marche pour présenter la pétition qu’ils font circuler depuis le 7 janvier en Polynésie française.
PAPEETE, 1er février 2016 - L’association 193 assure être soutenue par "plus de 23000" pétitionnaires pour la soutenir dans sa demande d’un référendum populaire au sujet des conséquences de 193 essais nucléaires français en Polynésie de 1966 à 1996. Elle a réuni une cinquantaine de manifestants, lundi, devant le Haut-commissariat.
Après la discrète manifestation qui s’est déroulée lundi devant le Haut-commissariat, les militants de 193 organisent ce mardi une marche pour présenter la pétition qu’ils font circuler depuis le 7 janvier en Polynésie française (également accessible sur internet). La pétition sera présentée au président de l’assemblée territoriale, au Président Fritch et au haut-commissaire de la République, à l’issue de cette marche organisée dans les rues de Papeete, au départ du rond-point Chirac à 8 heures.
Cette pétition, portée par les associations 193 et Moruroa e tatou, demande aux responsables politiques polynésiens d’œuvrer pour l’organisation d’un référendum local, comme le permet le statut d’autonomie. Une consultation populaire qui permettrait aux Polynésiens de se prononcer sur l’opportunité des 193 essais nucléaires conduits par la France, à Moruroa et Fangataufau de 1966 à 1996, et sur d’éventuelles réparations dues par l'Etat.
"Nucléaire tu nous tues ! ; Etat français, seul responsable ! ; Bombe propre, mensonge ! ; Faaea i te haavare" : lundi des slogans posaient le décor, placardés un peu partout sur l’avenue Pouvanaa’a Oopa devant le Haut-commissariat, tandis que des imprimés étaient distribués aux automobilistes à tous les carrefours du quartier. Mais en termes de participation on ne comptait guère plus d’une cinquantaine de militants à ce rassemblement.
Une manifestation pour laquelle ses organisateurs pouvaient être certains d’une faible mobilisation, un lundi matin, compte tenu de l’emploi du temps de la plupart des personnes qui auraient pu être intéressées à se joindre à l’événement. Mais c’est en connaissance de cause que l’association l’a tout de même organisée au pied du monument aux morts, lundi. Le père Auguste, président du collectif 193 s’en est expliqué en milieu de matinée, questionné par la presse : "il s’agit d’une étape dans le cadre de la pétition lancée il y a trois semaines. Nous avons compté hier soir plus de 23 000 pétitionnaires. Demain, nous organisons une marche dans la ville et nous allons déposer ces milliers de pétitions à l’assemblée, à la Présidence et au Haussariat. Mais pour nous le lieu le plus symbolique, concernant ce dossier compliqué qu’est le nucléaire, c’est en face du Haussariat et à côté de la Présidence".
Si elle est présentée ce mardi aux autorités institutionnelles, cette pétition pour l’organisation d’un référendum local sur la question du nucléaire circulera jusqu’au 2 juillet prochain, date du cinquantenaire du premier essai aérien à Moruroa.
Après la discrète manifestation qui s’est déroulée lundi devant le Haut-commissariat, les militants de 193 organisent ce mardi une marche pour présenter la pétition qu’ils font circuler depuis le 7 janvier en Polynésie française (également accessible sur internet). La pétition sera présentée au président de l’assemblée territoriale, au Président Fritch et au haut-commissaire de la République, à l’issue de cette marche organisée dans les rues de Papeete, au départ du rond-point Chirac à 8 heures.
Cette pétition, portée par les associations 193 et Moruroa e tatou, demande aux responsables politiques polynésiens d’œuvrer pour l’organisation d’un référendum local, comme le permet le statut d’autonomie. Une consultation populaire qui permettrait aux Polynésiens de se prononcer sur l’opportunité des 193 essais nucléaires conduits par la France, à Moruroa et Fangataufau de 1966 à 1996, et sur d’éventuelles réparations dues par l'Etat.
"Nucléaire tu nous tues ! ; Etat français, seul responsable ! ; Bombe propre, mensonge ! ; Faaea i te haavare" : lundi des slogans posaient le décor, placardés un peu partout sur l’avenue Pouvanaa’a Oopa devant le Haut-commissariat, tandis que des imprimés étaient distribués aux automobilistes à tous les carrefours du quartier. Mais en termes de participation on ne comptait guère plus d’une cinquantaine de militants à ce rassemblement.
Une manifestation pour laquelle ses organisateurs pouvaient être certains d’une faible mobilisation, un lundi matin, compte tenu de l’emploi du temps de la plupart des personnes qui auraient pu être intéressées à se joindre à l’événement. Mais c’est en connaissance de cause que l’association l’a tout de même organisée au pied du monument aux morts, lundi. Le père Auguste, président du collectif 193 s’en est expliqué en milieu de matinée, questionné par la presse : "il s’agit d’une étape dans le cadre de la pétition lancée il y a trois semaines. Nous avons compté hier soir plus de 23 000 pétitionnaires. Demain, nous organisons une marche dans la ville et nous allons déposer ces milliers de pétitions à l’assemblée, à la Présidence et au Haussariat. Mais pour nous le lieu le plus symbolique, concernant ce dossier compliqué qu’est le nucléaire, c’est en face du Haussariat et à côté de la Présidence".
Si elle est présentée ce mardi aux autorités institutionnelles, cette pétition pour l’organisation d’un référendum local sur la question du nucléaire circulera jusqu’au 2 juillet prochain, date du cinquantenaire du premier essai aérien à Moruroa.
