Le débat sur les essais ne mérite aucune effusion. Chacun à son niveau doit faire en sorte que cet épisode de notre histoire ne soit jamais oublié. En portant à Paris une série d'amendements au projet de loi Morin, l'action commune des députés a permis d'offrir un meilleur traitement et une meilleure reconnaissance des victimes. La plus grande polémique, et certainement aussi la plus grande honte, ne pourrait être que l’indifférence face à un sujet qui nous touche tous. Ma famille, comme beaucoup d'autres, n'a pas été épargnée par les retombées et paye aujourd’hui un lourd tribut au CEP.
Notre devoir de mémoire doit aller au-delà des frontières politiques. Nous devons tous être porteurs d'un discours qui souligne la réalité et la gravité du fait nucléaire. Et le message que je porte est clair, l'Etat et le pays doivent activement participer à nous accompagner vers un avenir qui doit avant tout être économique. Nous ne devons pas oublier ce qu'il s'est passé sur ces atolls. Les stèles ne suffisent pas, je souhaite qu'un mémorial financé par l’Etat puisse être construit pour expliquer à nos enfants et à nos visiteurs cette partie dramatique de notre histoire. Nous devons nous souvenir pour que l'histoire ne puisse pas se répéter.
On peut également regretter que certains choisissent de s’abaisser à des insultes pour se faire entendre. Ces attitudes ne nous grandissent pas.
Parahi, te aroha ia rahi
Jean-Paul TUAIVA Député de Polynésie française
Notre devoir de mémoire doit aller au-delà des frontières politiques. Nous devons tous être porteurs d'un discours qui souligne la réalité et la gravité du fait nucléaire. Et le message que je porte est clair, l'Etat et le pays doivent activement participer à nous accompagner vers un avenir qui doit avant tout être économique. Nous ne devons pas oublier ce qu'il s'est passé sur ces atolls. Les stèles ne suffisent pas, je souhaite qu'un mémorial financé par l’Etat puisse être construit pour expliquer à nos enfants et à nos visiteurs cette partie dramatique de notre histoire. Nous devons nous souvenir pour que l'histoire ne puisse pas se répéter.
On peut également regretter que certains choisissent de s’abaisser à des insultes pour se faire entendre. Ces attitudes ne nous grandissent pas.
Parahi, te aroha ia rahi
Jean-Paul TUAIVA Député de Polynésie française