NEW YORK, 9 octobre 2018 - Oscar Temaru a déclaré mardi devant la quatrième commission de l'ONU qu'une plainte est déposée devant la Cour pénale internationale pour crime contre l'humanité visant "tous les présidents français" en exercice depuis 1966.
La Cour pénale internationale (CPI) est saisie depuis le 2 octobre dernier d'une plainte pour crime contre l'humanité visant "tous les présidents français" depuis le 2 juillet 1966, date du premier essai nucléaire français à Moruroa, a annoncé mardi à New York Oscar Temaru, lors de son intervention devant la quatrième commission de l'ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
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Une dizaine de pétitionnaires souverainistes, de militants d'associations chrétiennes ou anti-nucléaires sont intervenus mardi devant cette commission pour dénoncer les effets sanitaires et environnementaux de la campagne des essais nucléaires menée de 1966 à 1996 sur la population de Polynésie française, en évoquant régulièrement le terme de "génocide".
Tous ont également dénoncé le retrait à la demande du comité des 24, en juin dernier, du paragraphe 11 de la résolution de 2017 de la quatrième commission, relatif aux conséquences du nucléaire. Ce paragraphe demandait à la France de transmettre régulièrement un rapport sur les effets environnementaux et sanitaires constatés en Polynésie française, au secrétariat général de l’ONU. Ils demandent au président de la 4e commission la réintroduction de ce libellé dans le prochain projet de résolution.
La Cour pénale internationale est compétente à l’égard des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale, mais seulement lorsque ceux-ci ont été commis après le 1er juillet 2002.
Oscar Temaru a admis mardi que la procédure initiée le 2 octobre dernier devant la Cour de La Haye pouvait apparaître comme "un nouveau combat de David contre Goliath".
La Cour pénale internationale (CPI) est saisie depuis le 2 octobre dernier d'une plainte pour crime contre l'humanité visant "tous les présidents français" depuis le 2 juillet 1966, date du premier essai nucléaire français à Moruroa, a annoncé mardi à New York Oscar Temaru, lors de son intervention devant la quatrième commission de l'ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
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La Cour pénale internationale est compétente à l’égard des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale, mais seulement lorsque ceux-ci ont été commis après le 1er juillet 2002.
Oscar Temaru a admis mardi que la procédure initiée le 2 octobre dernier devant la Cour de La Haye pouvait apparaître comme "un nouveau combat de David contre Goliath".