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Nouvelle vigueur pour l’observatoire du BTP


Nouvelle vigueur pour l’observatoire du BTP
Après plusieurs mois d’interruption de son activité, professionnels du BTP, représentations syndicales patronales et services administratifs on participé à la reprise des travaux de la commission de l’Observatoire du Bâtiment, sous la houlette du vice président et de son ministre des Finances, Pierre Frébault, mardi matin 7 août, salle du gouvernement à Papeete. Une première réunion pour 2012.

Une nouveauté est envisagée dans le fonctionnement de l’entité, lors de la reprise de ces travaux : la Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics (CSMGCTP) intègre pleinement la commission de l’observatoire.

« Le gouvernement accepte d’intégrer quelqu’un qui vient du privé, du monde de l’entreprise, et de lui donner accès aux éléments essentiels (dossiers d’appel d’offre, éléments des opérations) pour que l’on puisse vérifier la réalité des chiffres qui nous sont communiqués », explique Albert Solia, du CSMGCTP. « Je fais bien la différence entre les opérations annoncées et les crédits disponibles, que nous ne maîtrisons pas. Ce que le ministre vient de confirmer, c’est qu’un nouvel accès vient d’être autorisé – au-delà de l’aspect technique des appels d’offre - : celui de la connaissance des finances qui vont correspondre à ces opérations. Ce que j’espère c’est qu’au cours des six mois qui viennent, nous allons réussir à mettre sur pied des appels d’offre, des dates, en ayant la certitude qu’ils pourront être financés. Nous avons fait un grand pas – et je pense que mes collègues en sont conscients : nous ne sommes plus dans deux camps opposés ; mais dans quelque chose que nous permettra de discuter sur des bases réelles ».

« Nous allons travailler en symbiose », annonce de son côté Pierre Frébault, « contrairement au passé où les administratifs venaient présenter les constats, j’ai voulu intégrer dans le comité de suivi la représentation des professionnels avec la possibilité qui est offerte d’avoir directement accès aux structures administratives, services et ministères, afin de leur permettre de configurer leur approche de la situation. On s’aperçoit que l’information passe beaucoup mieux déjà : on connait mieux les difficultés, pas uniquement sous le prisme de l’administration, mais avec l’angle des professionnels. Ils vont nous faire des recommandations et ensemble on verra comment ajuster l’intervention publique. »

Albert Solia (CSMGCTP) et Pierre Frébault, ministre des Finances du gouvernement Temaru
Albert Solia (CSMGCTP) et Pierre Frébault, ministre des Finances du gouvernement Temaru

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 7 Août 2012 à 13:53 | Lu 997 fois