photo d'archives
La mise en examen lui a été signifiée mercredi par le juge d'instruction Philippe Stelmach à l'issue d'une audition de près de deux heures, a précisé à l'AFP le parquet de Papeete.
En 2005, Oscar Temaru, figure indépendantiste et opposant politique de Gaston Flosse alors président de la Polynésie, avait porté plainte en estimant avoir fait l'objet de surveillance de la part des hommes du SED (service études et documentation) communément désignés comme les "RG" de la présidence.
Cette officine discrète créée à la fin des années 90 était dirigée par deux anciens agents de la DGSE, le service de renseignement extérieur français, et en tant que président de la collectivité, Gaston Flosse était donc "destinataire" de ses "rapports de surveillance", selon le parquet.
L'avocat de M. Flosse, Me François Quinquis, a indiqué qu'il contesterait la mise en examen de son client arguant notamment de "la nullité d'un certain nombre d'actes" de procédure.
Gaston Flosse est impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Il avait effectué plusieurs semaines de détention provisoire fin 2009 dans le cadre de l'affaire dite de l'OPT, un dossier de corruption lié à des marchés publicitaires, et est actuellement sous contrôle judiciaire.
Le 4 mai, dans un autre volet du dossier SED, il a été condamné à une amende de 12.500 euros par le tribunal correctionnel de Papeete pour "obstruction à l'exercice des pouvoirs attribués aux magistrats de la Chambre territoriale des comptes".
En 2006, dans leur rapport sur la gestion de la présidence de Polynésie française, les magistrats de cette juridiction notaient que des documents qui "auraient permis de constater la nature et la réalité" des activités du SED avaient été "effacés".
En 2005, Oscar Temaru, figure indépendantiste et opposant politique de Gaston Flosse alors président de la Polynésie, avait porté plainte en estimant avoir fait l'objet de surveillance de la part des hommes du SED (service études et documentation) communément désignés comme les "RG" de la présidence.
Cette officine discrète créée à la fin des années 90 était dirigée par deux anciens agents de la DGSE, le service de renseignement extérieur français, et en tant que président de la collectivité, Gaston Flosse était donc "destinataire" de ses "rapports de surveillance", selon le parquet.
L'avocat de M. Flosse, Me François Quinquis, a indiqué qu'il contesterait la mise en examen de son client arguant notamment de "la nullité d'un certain nombre d'actes" de procédure.
Gaston Flosse est impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Il avait effectué plusieurs semaines de détention provisoire fin 2009 dans le cadre de l'affaire dite de l'OPT, un dossier de corruption lié à des marchés publicitaires, et est actuellement sous contrôle judiciaire.
Le 4 mai, dans un autre volet du dossier SED, il a été condamné à une amende de 12.500 euros par le tribunal correctionnel de Papeete pour "obstruction à l'exercice des pouvoirs attribués aux magistrats de la Chambre territoriale des comptes".
En 2006, dans leur rapport sur la gestion de la présidence de Polynésie française, les magistrats de cette juridiction notaient que des documents qui "auraient permis de constater la nature et la réalité" des activités du SED avaient été "effacés".