Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 02/12/2020 - Le milieu très raffiné de la poterie en Nouvelle-Zélande est en émoi depuis l'annonce d'un atelier de fabrication de godemichets en céramique.
Nicole Gaston, une céramiste, a proposé à l'association des potiers de Wellington d'organiser un événement avec Iza Lozano, une artiste mexicaine qui a déjà réalisé ce type d'ateliers dans son pays.
Pour Mme Gaston, les jouets sexuels fabriqués à partir de l'argile possèdent plusieurs avantages par rapport à leur version en latex: non seulement ils peuvent être réchauffés et facilement stérilisés mais en plus ils ne contiennent aucun produit chimique dangereux pour l'organisme, selon elle.
"Certaines des plus anciennes œuvres en céramique jamais trouvées sont des phallus", explique la céramiste pour qui "les gens font cela depuis des millénaires".
A la suite de la réaction hostile suscitée par sa proposition, cette fonctionnaire de 41 ans a été contrainte d'abandonner ses fonctions de présidente bénévole de l'association des potiers de Wellington.
"Certains membres de la commission ont dit que c'était inutilement provocateur, quelqu'un d'autre a dit que ce n'était pas convenable", raconte-t-elle à l'AFP.
"Il y a également eu une remarque très réactionnaire, du type +comment pouvons nous parler de sexe, nous devrions en avoir honte? ",se souvient Mme Gaston.
Des hommes ont même considéré comme émasculant l'idée que des femmes puissent fabriquer des godemichés et, après avoir essuyé des attaques personnelles, elle a fini par jeter l'éponge.
"Ce n'est pas comme si nous avions forcé quelqu'un à participer à cet atelier", pointe-t-elle.
La quadragénaire a également été la cible d'attaques sur internet.
"Quelqu'un m'a traitée de cinglée et je me suis dit: +Je suis peut-être un peu franche, mais je ne pense pas être folle+".
Pour Mme Gaston, utiliser la céramique à des fins érotiques n'est pas une première. En 2018, elle a remporté un prix pour une oeuvre intitulée "théière en forme de vagin".
Encore sous le choc des réactions suscitées par son atelier godemichés, elle envisage désormais de se lancer dans un projet positif autour du sexe.
Pur cela, elle a notamment reçu le soutien de membres de l'association de poterie de Wellington, parmi lesquelles Vivian Rodriguez, qui reconnait qu'un tel atelier permettrait de remettre en question l'opinion de certains personnes en matière de moralité.
Sollicitée par l'AFP, l'association des potiers de Wellington n'a pas fait de commentaires.
Nicole Gaston, une céramiste, a proposé à l'association des potiers de Wellington d'organiser un événement avec Iza Lozano, une artiste mexicaine qui a déjà réalisé ce type d'ateliers dans son pays.
Pour Mme Gaston, les jouets sexuels fabriqués à partir de l'argile possèdent plusieurs avantages par rapport à leur version en latex: non seulement ils peuvent être réchauffés et facilement stérilisés mais en plus ils ne contiennent aucun produit chimique dangereux pour l'organisme, selon elle.
"Certaines des plus anciennes œuvres en céramique jamais trouvées sont des phallus", explique la céramiste pour qui "les gens font cela depuis des millénaires".
A la suite de la réaction hostile suscitée par sa proposition, cette fonctionnaire de 41 ans a été contrainte d'abandonner ses fonctions de présidente bénévole de l'association des potiers de Wellington.
"Certains membres de la commission ont dit que c'était inutilement provocateur, quelqu'un d'autre a dit que ce n'était pas convenable", raconte-t-elle à l'AFP.
"Il y a également eu une remarque très réactionnaire, du type +comment pouvons nous parler de sexe, nous devrions en avoir honte? ",se souvient Mme Gaston.
Des hommes ont même considéré comme émasculant l'idée que des femmes puissent fabriquer des godemichés et, après avoir essuyé des attaques personnelles, elle a fini par jeter l'éponge.
"Ce n'est pas comme si nous avions forcé quelqu'un à participer à cet atelier", pointe-t-elle.
La quadragénaire a également été la cible d'attaques sur internet.
"Quelqu'un m'a traitée de cinglée et je me suis dit: +Je suis peut-être un peu franche, mais je ne pense pas être folle+".
Pour Mme Gaston, utiliser la céramique à des fins érotiques n'est pas une première. En 2018, elle a remporté un prix pour une oeuvre intitulée "théière en forme de vagin".
Encore sous le choc des réactions suscitées par son atelier godemichés, elle envisage désormais de se lancer dans un projet positif autour du sexe.
Pur cela, elle a notamment reçu le soutien de membres de l'association de poterie de Wellington, parmi lesquelles Vivian Rodriguez, qui reconnait qu'un tel atelier permettrait de remettre en question l'opinion de certains personnes en matière de moralité.
Sollicitée par l'AFP, l'association des potiers de Wellington n'a pas fait de commentaires.