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Nouvelle-Zélande: Une balle en pleine tête pour un forcené preneur d’otage


La petite ville côtière d'Opunake au nord de l'île
La petite ville côtière d'Opunake au nord de l'île
WELLINGTON, mardi 19 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – La police des polices néo-zélandaises poursuit son enquête après a mort par balles, samedi 16 juillet 2011, d’un forcené, abattu par les services spéciaux d’intervention, alors qu’’il tentait de résister à une arrestation dans la petite localité côtière d’Opunake (côte ouest de l’île du Nord).
Cet homme, ultérieurement identifié comme étant Anthony Roydon Ratahi, 46 ans, était armé et retenait en otage depuis la veille au soir une jeune femme (apparemment son ex-petite amie répondant au nom de Marcelle Beer) dans une chambre de l’hôtel Headlands, à Taranaki, selon la police.
Les résultats d’une autopsie pratiquée depuis dans le cadre de l’enquête ont révélé que le forcené avait été tué d’une seule balle en pleine tête, rapporte mardi la télévision nationale.
L’enquête des services de police, en interne, pourrait durer encore « plusieurs mois », a indiqué le Détective Superintendant Andrew Lovelock qui précise que la conformité des méthodes employées lors de cette intervention avec le code et les procédures de conduite de la police est aussi examinée, en parallèle à l’enquête.


D’autres balles en pleine tête

Nouvelle-Zélande: Une balle en pleine tête pour un forcené preneur d’otage
Fin juin 2009, les brigades spéciales d’intervention de la police néo-zélandaise avaient déclaré avoir abattu d’une balle en pleine tête un forcené armé qui, dans sa chaise roulante, avait entamé une fusillade depuis la fenêtre de son appartement dans la ville de Christchurch (côte Est de l’île du Sud).
Selon la police, l’intervention des tireurs d’élite de la brigade spéciale AOS (Armed Offenders Squad, escadron des criminels armés) avait débuté tard dans la soirée alors que cet individu, peu après vingt heures locales dimanche (7h00 GMT) avait déjà tiré « plus de 100 fois » et était parvenu à blesser par balles l’un des membres de cette brigade.
L’individu abattu a été identifié comme étant un paraplégique de quarante ans, a déclaré à la presse locale l’inspecteur Rick Jury, qui a évoqué la possibilité de tendance suicidaires liées à la consommation d’alcool.
« Il avait contacté des membres de sa famille dans l’après-midi en leur disant qu’il était suicidaire, mais ensuite il a aussi menacé les membres de notre équipe de négociateurs », avait-il alors précisé.
Lors d’un premier point de presse, le porte-parole de la police, déclarait que les coups de feu n’avaient pas été dirigés vers des personnes, mais avaient brisé les vitres de plusieurs fenêtres alentours.
« La police fait part de sa profonde sympathie envers la famille », avait-il tenu à préciser.
Pendant toute la durée de l’opération, tout le quartier a été évacué, puis bouclé jusqu’à une heure du matin.
Une enquête avait aussi été ouverte par la police, en interne.

Des précédents troublants

Peu avant, le 9 mai dernier 2009, le siège d’un autre forcené qui s’était enfermé pendant plus de vingt quatre heures dans sa maison de la ville de Napier (île du Nord de la Nouvelle-Zélande) après avoir abattu un policier lors d’une perquisition dans le cadre d’une affaire de trafic de cannabis avait également pris fin de façon tragique.
Cette situation avait suscité l’envoi d’importants renforts, dont une unité des AOS, venue encercler la maison et boucler le quartier.
Les forces de l’ordre, qui tentaient d’établir un dialogue avec le forcené, un ancien militaire de 51 ans répondant au nom de Jan Molenaar, avaient ensuite essuyé de nombreuses rafales.
Le siège a pris fin lorsque les agents spéciaux, après avoir envoyé des cartouches de gaz lacrymogène à l’intérieur de la maison, sont parvenus à y pénétrer.
Ils ont ensuite déclaré y avoir découvert le corps du forcené, gisant dans sa chambre, et ont concomitamment annoncé que le forcené s’était lui-même donné la mort.
Les circonstances exactes de sa mort demeurent troubles.
Des unités spéciales de déminages ont ensuite passé la maison au peigne fin, craignant la présence d’engins explosifs activables à distance.
En octobre 2008, la police néo-zélandaise annonçait l'ouverture d'une enquête concernant le décès d'une femme armée, touchée mortellement par un tir de la police dans des circonstances décrites comme une prise d'otage dans la petite ville de Whangarei (Nord de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, à environ 150 kilomètres au Nord d'Auckland).
Selon les comptes-rendus officiels, la jeune femme d'une trentaine d'années, lors de l'intervention de la police, se trouvait en position « menaçante » vis-à-vis des forces spéciales, appelées sur place pour intervenir.
Le drame s'est déroulé dans un point de vente de téléphone mobiles, où la jeune femme était entrée dans la matinée, peu avant 9h00 du matin (locales, GMT+12) avant de prendre un homme en otage.
Selon la police, la jeune femme aurait pointé son arme en direction des policiers de la brigade anti-criminalité armée (Armed Offenders Squad, AOS).
La jeune femme avait été abattue.
Une enquête pour homicide avait aussi, dans cette affaire, été ouverte par l'inspection des services.

pad

Rédigé par PAD le Lundi 18 Juillet 2011 à 17:01 | Lu 947 fois