Nouméa, France | AFP | lundi 07/09/2020 -Un front loyaliste, qui regroupe six partis non indépendantistes, souhaite que la Nouvelle-Calédonie accède définitivement à "un statut particulier dans la France", après le deuxième référendum sur l'indépendance le 4 octobre, ont-ils indiqué lundi.
"La Nouvelle-Calédonie sera reconnue comme un territoire de la République à statut particulier. Ce statut devra être constitutionnalisé de manière pérenne et non plus dans des dispositions transitoires", ont indiqué les responsables de ce front baptisé "Les Loyalistes". Il est mené par le principal parti non indépendantiste, l'Avenir en Confiance (AEC), et inclut aussi dans ses rangs, le Rassemblement national.
Après un premier scrutin le 4 novembre 2018, remporté par les pro-français à 56,7%, un deuxième référendum d'autodétermination aura lieu le 4 octobre prochain dans le cadre du processus de décolonisation progressif inscrit dans l'accord de Nouméa (1998).
Alors qu'en cas de nouveau rejet de l'indépendance, un troisième référendum d'autodétermination est encore possible d'ici 2022, Les Loyalistes souhaiteraient que leur projet "soit proposé à la validation des Calédoniens" lors de ce vote.
Jugeant le projet indépendantiste "dangereux", ce front a inscrit le sien dans "les "valeurs calédoniennes, les valeurs humanistes et chrétiennes, le respect des anciens, la protection de l'environnement, le profond attachement à la terre, ou encore l'égalité entre les femmes et les hommes".
"Forte du principe de Liberté, d'Egalité et de Fraternité, la France garantit la pérennité de ces valeurs", indiquent Les Loyalistes, dans leur brochure de campagne.
Ce projet de statut entend également renforcer les pouvoirs dévolus aux trois provinces, au détriment du gouvernement collégial de l'île, et "mettre un terme" au cadre qui régit actuellement "la citoyenneté calédonienne", en assouplissant les restrictions d'accès au corps électoral. La province Sud, où se trouve Nouméa, est présidée par les non indépendantistes tandis que celles du Nord et des îles Loyauté sont gérées par les indépendantistes du FLNKS.
"Notre solution permet de respecter ce que veut la majorité des Calédoniens, c'est à dire rester au sein de la République française, tout en permettant aux indépendantistes de continuer à gérer des collectivités", a expliqué lors d'une conférence de presse, Gil Brial, directeur de campagne.
"La Nouvelle-Calédonie sera reconnue comme un territoire de la République à statut particulier. Ce statut devra être constitutionnalisé de manière pérenne et non plus dans des dispositions transitoires", ont indiqué les responsables de ce front baptisé "Les Loyalistes". Il est mené par le principal parti non indépendantiste, l'Avenir en Confiance (AEC), et inclut aussi dans ses rangs, le Rassemblement national.
Après un premier scrutin le 4 novembre 2018, remporté par les pro-français à 56,7%, un deuxième référendum d'autodétermination aura lieu le 4 octobre prochain dans le cadre du processus de décolonisation progressif inscrit dans l'accord de Nouméa (1998).
Alors qu'en cas de nouveau rejet de l'indépendance, un troisième référendum d'autodétermination est encore possible d'ici 2022, Les Loyalistes souhaiteraient que leur projet "soit proposé à la validation des Calédoniens" lors de ce vote.
Jugeant le projet indépendantiste "dangereux", ce front a inscrit le sien dans "les "valeurs calédoniennes, les valeurs humanistes et chrétiennes, le respect des anciens, la protection de l'environnement, le profond attachement à la terre, ou encore l'égalité entre les femmes et les hommes".
"Forte du principe de Liberté, d'Egalité et de Fraternité, la France garantit la pérennité de ces valeurs", indiquent Les Loyalistes, dans leur brochure de campagne.
Ce projet de statut entend également renforcer les pouvoirs dévolus aux trois provinces, au détriment du gouvernement collégial de l'île, et "mettre un terme" au cadre qui régit actuellement "la citoyenneté calédonienne", en assouplissant les restrictions d'accès au corps électoral. La province Sud, où se trouve Nouméa, est présidée par les non indépendantistes tandis que celles du Nord et des îles Loyauté sont gérées par les indépendantistes du FLNKS.
"Notre solution permet de respecter ce que veut la majorité des Calédoniens, c'est à dire rester au sein de la République française, tout en permettant aux indépendantistes de continuer à gérer des collectivités", a expliqué lors d'une conférence de presse, Gil Brial, directeur de campagne.