Nouméa, France | AFP | lundi 09/01/2022 - La présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie et chef de file des opposants à l’indépendance du "caillou", Sonia Backes, a annoncé son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle d’avril prochain, quelques jours après une rencontre avec le président de la République.
"Si la Nouvelle-Calédonie est restée française, c’est grâce à l’engagement d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu, écrit la leader du camp non-indépendantiste, ex-LR, dans un communiqué. "Ils ont réalisé des choix forts et ont tenu les promesses qu’ils ont faites aux Calédoniens", explique-t-elle en précisant avoir rencontré Emmanuel Macron le 6 janvier.
L’Avenir en confiance, coalition de droite qui a permis à Sonia Backes d’accéder à la présidence de la province Sud en 2019, apparaît extrêmement divisé sur le choix.
Si une partie des élus du mouvement Les Républicains calédoniens (dissidents LR) de Sonia Backes a déjà affiché son appui à Emmanuel Macron, au travers de la création d’un comité de soutien, Guy-Olivier Cuénot, élu en 2019 sur la liste de Mme Backes, a rejoint le Rassemblement national et soutient la candidature de Marine Le Pen.
De son côté, l’autre composante majeure de l’Avenir en confiance, le Rassemblement-Les Républicains (affilié LR), soutient la candidature de Valérie Pécresse. Mais Brieuc Frogier, élu de ce mouvement, portera la candidature d’Eric Zemmour.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2017 en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron avait obtenu 52,57 % des voix face à Marine Le Pen (47,43%). François Fillon était sorti en tête au 1er tour avec 31,13 % des suffrages exprimés, suivi par Marine Le Pen (29,09%) et Emmanuel Macron (12,75%).
La Nouvelle-Calédonie a refusé le 12 décembre de quitter la nation française lors du troisième et dernier référendum de l'accord de décolonisation de Nouméa, mais avec un taux d'abstention record car les indépendantistes kanak du FLNKS avaient appelé à ne pas s'exprimer lors de ce scrutin.
"Si la Nouvelle-Calédonie est restée française, c’est grâce à l’engagement d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu, écrit la leader du camp non-indépendantiste, ex-LR, dans un communiqué. "Ils ont réalisé des choix forts et ont tenu les promesses qu’ils ont faites aux Calédoniens", explique-t-elle en précisant avoir rencontré Emmanuel Macron le 6 janvier.
L’Avenir en confiance, coalition de droite qui a permis à Sonia Backes d’accéder à la présidence de la province Sud en 2019, apparaît extrêmement divisé sur le choix.
Si une partie des élus du mouvement Les Républicains calédoniens (dissidents LR) de Sonia Backes a déjà affiché son appui à Emmanuel Macron, au travers de la création d’un comité de soutien, Guy-Olivier Cuénot, élu en 2019 sur la liste de Mme Backes, a rejoint le Rassemblement national et soutient la candidature de Marine Le Pen.
De son côté, l’autre composante majeure de l’Avenir en confiance, le Rassemblement-Les Républicains (affilié LR), soutient la candidature de Valérie Pécresse. Mais Brieuc Frogier, élu de ce mouvement, portera la candidature d’Eric Zemmour.
Au second tour de l’élection présidentielle de 2017 en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron avait obtenu 52,57 % des voix face à Marine Le Pen (47,43%). François Fillon était sorti en tête au 1er tour avec 31,13 % des suffrages exprimés, suivi par Marine Le Pen (29,09%) et Emmanuel Macron (12,75%).
La Nouvelle-Calédonie a refusé le 12 décembre de quitter la nation française lors du troisième et dernier référendum de l'accord de décolonisation de Nouméa, mais avec un taux d'abstention record car les indépendantistes kanak du FLNKS avaient appelé à ne pas s'exprimer lors de ce scrutin.