Nouméa, France | AFP | mardi 23/04/2024 - Un mémorandum de coopération a été signé entre le Congrès de Nouvelle-Calédonie et l'Assemblée nationale de l'Azerbaïdjan, a indiqué mardi le président indépendantiste de l'institution calédonienne, une décision qui suscite des protestations dans les rangs loyalistes.
Ce document paraphé le 18 avril par Omayra Naisseline, élue du groupe UC-FLNKS (indépendantiste), au nom du président du Congrès Roch Wamytan, vise à développer les relations entre les deux chambres notamment en matière de culture, d'enseignement et de politique.
L'Assemblée nationale azerbaïdjanaise "va sensibiliser la communauté internationale sur le droit du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l'autodétermination", a précisé Roch Wamytan.
Cette signature suscite une vive polémique chez les non-indépendantistes.
Dans un communiqué, les groupes Les Loyalistes et Rassemblement dénoncent un accord "n'ayant fait l'objet d'aucune concertation", avec un pays qui s'est "rendu coupable de crimes horribles contre sa propre population", et ont annoncé saisir la justice.
Le procureur de la République de Nouméa Yves Dupas a confirmé à l'AFP avoir reçu un signalement pour "un éventuel détournement de fonds publics pour les frais de déplacements".
Le groupe Calédonie ensemble a qualifié cette initiative de "honte absolue" et pointé "un mélange des genres", dans un communiqué. Il demande l'organisation d'une session extraordinaire du Congrès et que "ce mémorandum soit officiellement déclaré nul et non avenu".
Selon Roch Wamytan, l'élue était en déplacement en tant que représentante du FLNKS à l'invitation du Groupe d'initiative de Bakou, créé en juillet 2023, en marge d'un sommet ministériel du Mouvement des non-alignés quand elle a signé le mémorandum, le 18 avril.
"C'est un pays qui aide le FLNKS", "ce sont eux qui prennent tout en charge", a encore détaillé le président du Congrès, précisant avoir noué des liens avec l'ambassadeur azerbaïdjanais lors d'une rencontre à l'ONU en décembre 2021.
M. Wamytan a enfin rapporté que le haut-commissaire de la République, représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, lui avait fait connaître son intention de soumettre ce mémorandum au contrôle de légalité.
Ce document paraphé le 18 avril par Omayra Naisseline, élue du groupe UC-FLNKS (indépendantiste), au nom du président du Congrès Roch Wamytan, vise à développer les relations entre les deux chambres notamment en matière de culture, d'enseignement et de politique.
L'Assemblée nationale azerbaïdjanaise "va sensibiliser la communauté internationale sur le droit du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l'autodétermination", a précisé Roch Wamytan.
Cette signature suscite une vive polémique chez les non-indépendantistes.
Dans un communiqué, les groupes Les Loyalistes et Rassemblement dénoncent un accord "n'ayant fait l'objet d'aucune concertation", avec un pays qui s'est "rendu coupable de crimes horribles contre sa propre population", et ont annoncé saisir la justice.
Le procureur de la République de Nouméa Yves Dupas a confirmé à l'AFP avoir reçu un signalement pour "un éventuel détournement de fonds publics pour les frais de déplacements".
Le groupe Calédonie ensemble a qualifié cette initiative de "honte absolue" et pointé "un mélange des genres", dans un communiqué. Il demande l'organisation d'une session extraordinaire du Congrès et que "ce mémorandum soit officiellement déclaré nul et non avenu".
Selon Roch Wamytan, l'élue était en déplacement en tant que représentante du FLNKS à l'invitation du Groupe d'initiative de Bakou, créé en juillet 2023, en marge d'un sommet ministériel du Mouvement des non-alignés quand elle a signé le mémorandum, le 18 avril.
"C'est un pays qui aide le FLNKS", "ce sont eux qui prennent tout en charge", a encore détaillé le président du Congrès, précisant avoir noué des liens avec l'ambassadeur azerbaïdjanais lors d'une rencontre à l'ONU en décembre 2021.
M. Wamytan a enfin rapporté que le haut-commissaire de la République, représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, lui avait fait connaître son intention de soumettre ce mémorandum au contrôle de légalité.