Paris, France | AFP | lundi 12/06/2017 - Le Front National appelle ses électeurs de Nouvelle-Calédonie à voter au second tour des législatives pour la candidate LR dissidente Sonia Backès et le candidat UDI (Calédonie ensemble) Philippe Gomès, s'ils s'engagent "sur l'honneur à ne jamais accepter l'indépendance de la Calédonie Française".
Dans un communiqué, le vice-président du FN Louis Alliot rappelle que son parti est "très réservé sur la politique menée en Nouvelle Calédonie depuis les accords de Nouméa par les partis politiques au pouvoir, et opposé fermement à l'indépendance de cette terre française du pacifique". Il ajoute néanmoins que le Front National demande à ses électeurs de voter pour Sonia Backès, l'une des principales opposantes à l'indépendance du territoire, dans la première circonscription et pour Philippe Gomès "face à un candidat indépendantiste sur la seconde circonscription".
Mais le FN demande à ces deux candidats "de s'engager sur l’honneur à ne jamais accepter l'indépendance de la Calédonie Française et à contribuer pour les échéances à venir à constituer une alliance de toutes les forces politiques favorables à l'unité de la République française et au maintien de la Calédonie dans la France face aux extrémistes indépendantistes antifrançais".
Dans moins de 18 mois, au terme des vingt années du processus de décolonisation progressif de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens se prononceront pour ou contre l'indépendance, lors d'un référendum d'autodétermination programmé en novembre 2018.
Dans la première circonscription, fief de la droite, Philippe Dunoyer, candidat de Calédonie Ensemble (centre droit), est arrivé largement en tête (27,88%), mais la victoire demeure incertaine. Dimanche prochain, il affrontera Sonia Backès, cheffe du groupe LR au Congrès de l'île, (17,27%) qui faisait partie des trois candidats issus des rangs Les Républicains, très divisés.
Ayant mené campagne sur l'insécurité et le rapport de force avec les indépendantistes, Mme Backès représente la droite "dure", tandis que son rival officiellement investi par LR (arrivé en 4e position), Bernard Deladrière, membre du gouvernement local, incarnait la frange modérée de la droite calédonienne.
Dans la seconde circonscription, le sortant Philippe Gomès (23,94%) affrontera le candidat indépendantiste Louis Mapou, arrivé en tête au premier tour (30,08%). Mais, vu les réserves de voix non indépendantistes dont il dispose, M. Gomès semble en position de l'emporter.
Le FN avait investi deux candidates au premier tour, qui ont obtenu 6,75% des voix dans la première et 11,69% dans la seconde.
Dans un communiqué, le vice-président du FN Louis Alliot rappelle que son parti est "très réservé sur la politique menée en Nouvelle Calédonie depuis les accords de Nouméa par les partis politiques au pouvoir, et opposé fermement à l'indépendance de cette terre française du pacifique". Il ajoute néanmoins que le Front National demande à ses électeurs de voter pour Sonia Backès, l'une des principales opposantes à l'indépendance du territoire, dans la première circonscription et pour Philippe Gomès "face à un candidat indépendantiste sur la seconde circonscription".
Mais le FN demande à ces deux candidats "de s'engager sur l’honneur à ne jamais accepter l'indépendance de la Calédonie Française et à contribuer pour les échéances à venir à constituer une alliance de toutes les forces politiques favorables à l'unité de la République française et au maintien de la Calédonie dans la France face aux extrémistes indépendantistes antifrançais".
Dans moins de 18 mois, au terme des vingt années du processus de décolonisation progressif de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens se prononceront pour ou contre l'indépendance, lors d'un référendum d'autodétermination programmé en novembre 2018.
Dans la première circonscription, fief de la droite, Philippe Dunoyer, candidat de Calédonie Ensemble (centre droit), est arrivé largement en tête (27,88%), mais la victoire demeure incertaine. Dimanche prochain, il affrontera Sonia Backès, cheffe du groupe LR au Congrès de l'île, (17,27%) qui faisait partie des trois candidats issus des rangs Les Républicains, très divisés.
Ayant mené campagne sur l'insécurité et le rapport de force avec les indépendantistes, Mme Backès représente la droite "dure", tandis que son rival officiellement investi par LR (arrivé en 4e position), Bernard Deladrière, membre du gouvernement local, incarnait la frange modérée de la droite calédonienne.
Dans la seconde circonscription, le sortant Philippe Gomès (23,94%) affrontera le candidat indépendantiste Louis Mapou, arrivé en tête au premier tour (30,08%). Mais, vu les réserves de voix non indépendantistes dont il dispose, M. Gomès semble en position de l'emporter.
Le FN avait investi deux candidates au premier tour, qui ont obtenu 6,75% des voix dans la première et 11,69% dans la seconde.