Nouméa, France | AFP | vendredi 30/05/2024 - L'aéroport international de Nouméa-La Tontouta, fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai et qui devait le rester jusqu'à dimanche, le sera jusqu'à lundi matin, a indiqué vendredi la compagnie aérienne locale Aircalin en citant le représentant de l'Etat.
"La Nouvelle-Calédonie étant toujours en situation de crise, le Haut-Commissariat annonce une prolongation de la fermeture de l'aéroport de Nouméa-La Tontouta jusqu'au 3 juin à 09h00 (heure locale de Nouvelle-Calédonie)", c'est-à-dire minuit dans la nuit de dimanche à lundi en heure de Paris, selon un communiqué d'Aircalin.
Si l'activité commerciale reprend lundi comme prévu, l'aéroport sera resté fermé pendant presque trois semaines. Sa fermeture avait été décidée au lendemain du début de violentes émeutes sur l'archipel français du Pacifique sud, et plusieurs fois prolongée depuis.
L'objectif est désormais de "vraiment rouvrir" l'aéroport lundi matin, alors que précédemment l'échéance n'était pas aussi ferme, il s'agissait de réouverture "pas avant" tel ou tel jour, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
Les forces de l'ordre sont chargées depuis des jours de déblayer l'axe stratégique reliant Nouméa à l'aéroport, en retirant débris et carcasses de véhicules calcinés laissées par les violences sur une chaussée très dégradée par endroits.
Plus de 1.600 touristes français et étrangers ont été évacués par les autorités depuis l'aérodrome de Magenta via des vols militaires affrétés par la France, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.
La crise a fait sept morts, dont deux gendarmes, l'état d'urgence a été en vigueur pendant une douzaine de jours et le couvre-feu l'est toujours. La tension a cependant nettement baissé ces derniers jours, même si des barrages plus ou moins filtrants persistent ici ou là, et que des incendies sont déclenchés sporadiquement.
La Nouvelle-Calédonie, qui compte 270.000 habitants, est engagée depuis 1998 dans un processus d'émancipation de la tutelle française.
Le vote à Paris d'une réforme constitutionnelle élargissant le corps électoral, accusée par les indépendantistes de marginaliser la population autochtone kanak, a déclenché la plus grave crise politique depuis les années 1980, accompagnée de violences, pillages, dégradations et barrages routiers.
Pour renouer le dialogue entre indépendantistes et loyalistes et trouver une issue politique à la crise, le président Emmanuel Macron a installé une mission d'experts.
"La Nouvelle-Calédonie étant toujours en situation de crise, le Haut-Commissariat annonce une prolongation de la fermeture de l'aéroport de Nouméa-La Tontouta jusqu'au 3 juin à 09h00 (heure locale de Nouvelle-Calédonie)", c'est-à-dire minuit dans la nuit de dimanche à lundi en heure de Paris, selon un communiqué d'Aircalin.
Si l'activité commerciale reprend lundi comme prévu, l'aéroport sera resté fermé pendant presque trois semaines. Sa fermeture avait été décidée au lendemain du début de violentes émeutes sur l'archipel français du Pacifique sud, et plusieurs fois prolongée depuis.
L'objectif est désormais de "vraiment rouvrir" l'aéroport lundi matin, alors que précédemment l'échéance n'était pas aussi ferme, il s'agissait de réouverture "pas avant" tel ou tel jour, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
Les forces de l'ordre sont chargées depuis des jours de déblayer l'axe stratégique reliant Nouméa à l'aéroport, en retirant débris et carcasses de véhicules calcinés laissées par les violences sur une chaussée très dégradée par endroits.
Plus de 1.600 touristes français et étrangers ont été évacués par les autorités depuis l'aérodrome de Magenta via des vols militaires affrétés par la France, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.
La crise a fait sept morts, dont deux gendarmes, l'état d'urgence a été en vigueur pendant une douzaine de jours et le couvre-feu l'est toujours. La tension a cependant nettement baissé ces derniers jours, même si des barrages plus ou moins filtrants persistent ici ou là, et que des incendies sont déclenchés sporadiquement.
La Nouvelle-Calédonie, qui compte 270.000 habitants, est engagée depuis 1998 dans un processus d'émancipation de la tutelle française.
Le vote à Paris d'une réforme constitutionnelle élargissant le corps électoral, accusée par les indépendantistes de marginaliser la population autochtone kanak, a déclenché la plus grave crise politique depuis les années 1980, accompagnée de violences, pillages, dégradations et barrages routiers.
Pour renouer le dialogue entre indépendantistes et loyalistes et trouver une issue politique à la crise, le président Emmanuel Macron a installé une mission d'experts.