Nouméa, France | AFP | jeudi 05/10/2023 - La piste criminelle est privilégiée dans l'enquête sur l'incendie d'un local d'Air Calédonie, à Wé sur l'île de Lifou dans la nuit de mercredi à jeudi, alors que la compagnie fait l'objet de blocages par des collectifs d'usagers, a indiqué jeudi le parquet à Nouméa.
Le procureur de la République, Yves Dupas, a précisé dans un communiqué qu'un local de la compagnie aérienne domestique Air Calédonie, à Lifou, l'une des îles Loyauté de l'archipel, avait subi des "dégâts conséquents" du fait de la destruction "d'une grande partie du bâtiment".
"L'hypothèse criminelle est privilégiée", a-t-il écrit, comme le laissent à penser "la présence de plusieurs pneumatiques enflammés dans les décombres ainsi qu'un départ de feu plutôt localisé au niveau de la façade en bois". Une enquête a été ouverte "du chef de destruction volontaire d'un bien par incendie", a-t-il ajouté.
Cet incendie intervient dans un contexte tendu pour la compagnie aérienne qui assure essentiellement les liaisons entre la Grande Terre, les îles Loyauté et l'Île des Pins.
Des blocages sont organisés dans plusieurs îles depuis le 26 septembre par des collectifs d'usagers qui demandent notamment l'instauration d'un prix unique et fixe, ainsi que des aides supplémentaires sur le coût des transports pour les résidents des îles se déplaçant vers la Grande Terre.
Malgré plusieurs tentatives de discussions entre les collectifs, les collectivités et la compagnie aérienne, aucun accord n'a pu être trouvé.
Invité fin septembre de la matinale de NC la 1ère, la chaîne de France Télévisions dans la collectivité, le président du conseil d'administration de la compagnie, Mathias Waneux, avait prévenu des lourdes conséquences financières de ce mouvement. Si les blocages durent, "Aircal sera poussé à fermer ses portes", avait-il assuré.
La compagnie Air Calédonie compte près de 300 salariés.
En 2011, un vaste mouvement de protestation des usagers avait entraîné une paralysie du trafic durant plusieurs semaines. Sur l'île de Maré, le conflit s'était greffé à des différends politico-coutumiers et avait dégénéré en flambée de violences, causant la mort de quatre personnes tandis que trente autres étaient blessées. Des magasins, des cases et des voitures avaient été incendiés.
Le procureur de la République, Yves Dupas, a précisé dans un communiqué qu'un local de la compagnie aérienne domestique Air Calédonie, à Lifou, l'une des îles Loyauté de l'archipel, avait subi des "dégâts conséquents" du fait de la destruction "d'une grande partie du bâtiment".
"L'hypothèse criminelle est privilégiée", a-t-il écrit, comme le laissent à penser "la présence de plusieurs pneumatiques enflammés dans les décombres ainsi qu'un départ de feu plutôt localisé au niveau de la façade en bois". Une enquête a été ouverte "du chef de destruction volontaire d'un bien par incendie", a-t-il ajouté.
Cet incendie intervient dans un contexte tendu pour la compagnie aérienne qui assure essentiellement les liaisons entre la Grande Terre, les îles Loyauté et l'Île des Pins.
Des blocages sont organisés dans plusieurs îles depuis le 26 septembre par des collectifs d'usagers qui demandent notamment l'instauration d'un prix unique et fixe, ainsi que des aides supplémentaires sur le coût des transports pour les résidents des îles se déplaçant vers la Grande Terre.
Malgré plusieurs tentatives de discussions entre les collectifs, les collectivités et la compagnie aérienne, aucun accord n'a pu être trouvé.
Invité fin septembre de la matinale de NC la 1ère, la chaîne de France Télévisions dans la collectivité, le président du conseil d'administration de la compagnie, Mathias Waneux, avait prévenu des lourdes conséquences financières de ce mouvement. Si les blocages durent, "Aircal sera poussé à fermer ses portes", avait-il assuré.
La compagnie Air Calédonie compte près de 300 salariés.
En 2011, un vaste mouvement de protestation des usagers avait entraîné une paralysie du trafic durant plusieurs semaines. Sur l'île de Maré, le conflit s'était greffé à des différends politico-coutumiers et avait dégénéré en flambée de violences, causant la mort de quatre personnes tandis que trente autres étaient blessées. Des magasins, des cases et des voitures avaient été incendiés.