Paris, France | AFP | vendredi 08/09/2023 - Emmanuel Macron a exhorté vendredi indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie à aboutir à un accord sur le statut de l'archipel d'ici la fin de l'année en vue d'une révision constitutionnelle au début 2024.
Lors d'une réunion avec toutes les parties prenantes à l'Elysée, le chef de l'Etat a "insisté sur la nécessité d’arriver à cet accord pour s’engager pleinement sur le chemin du pardon et de l'avenir", a indiqué la présidence.
Ce chemin implique de "reconnaître les histoires de chacun" et "d'aller plus loin" dans le développement économique et social de l'archipel avec des "investissements majeurs", a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron a aussi "rappelé l'enjeu de 2024 et la nécessité d'avancer dans ce calendrier contraint". "Le gouvernement travaille sur un accord d’ici à la fin de l’année", a insisté l'Elysée.
Les deux camps n'avaient plus échangé directement sur l'avenir de l'archipel depuis 2019 et le référendum du 12 décembre 2021 remporté par le "non" à l'indépendance, mais boycotté par les indépendantistes.
Avant l'Elysée, ils avaient déjà été reçus mercredi par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon. "Une semaine constructive marquant des avancées très significatives", s'est félicité la présidence.
Emmanuel Macron avait aussi de son côté déjà rencontré acteurs indépendantistes et non-indépendantistes en juillet à Nouméa pour tenter de dégager un consensus.
Mais une partie des indépendantistes, notamment des représentants de l'Union calédonienne (UC), formation la plus radicale, n'avaient pas participé à ce rendez-vous.
Le président s'était alors dit "personnellement blessé" par leur absence. Cette fois, tous les acteurs, dont Gilbert Tyuienon et Mickaël Forrest de l'Union calédonienne, ont répondu présent.
- "Continuer à travailler" -
Le gouvernement a annoncé avoir mis sur la table un projet d'accord "ambitieux", portant notamment sur l'avenir institutionnel de l'archipel, et l'exercice du "droit à l'auto-détermination", ainsi que la construction d'une citoyenneté calédonienne.
Les discussions doivent également porter sur l'avenir de la filière nickel, pilier économique fragilisé de l'archipel, alors même que l'Europe et la France en ont d'énormes besoins pour fabriquer les batteries électriques automobiles.
Les délégations sont d'accord pour se revoir et "continuer à travailler" avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui se rendra fin octobre en Nouvelle-Calédonie.
L'objectif est d'arriver, "d'ici au 11 octobre", à "un document qui fasse un état des lieux des points d'accord et des points de désaccord", a précisé à l'AFP Sonia Backès, secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté, présidente de la Province Sud de Nouvelle-Calédonie et cheffe de file des Loyalistes.
Fin octobre, Gérald Darmanin négociera alors avec les parties à Nouméa "sur les points qui restent à négocier", a-t-elle ajouté, sans pouvoir dire s’il y aura un accord global.
"Ce n'est pas simple, il y a des points sur lesquels on est assez loin les uns des autres mais le ministre de l'Intérieur y met beaucoup d'énergie et de patience", a-t-elle assuré.
Même son de cloche du côté des indépendantistes plus modérés, qui soulignent aussi l'objectif d'arriver à un accord d'ici novembre.
"Nous avons le sentiment que les choses avancent. Nous allons nous mettre au travail", a indiqué Victor Tutugoro, membre de la délégation du Front de libération kanak socialiste (FLNKS). "Fin octobre, nous allons ouvrir véritablement des négociations", a-t-il dit à l'AFP.
Lors d'une réunion avec toutes les parties prenantes à l'Elysée, le chef de l'Etat a "insisté sur la nécessité d’arriver à cet accord pour s’engager pleinement sur le chemin du pardon et de l'avenir", a indiqué la présidence.
Ce chemin implique de "reconnaître les histoires de chacun" et "d'aller plus loin" dans le développement économique et social de l'archipel avec des "investissements majeurs", a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron a aussi "rappelé l'enjeu de 2024 et la nécessité d'avancer dans ce calendrier contraint". "Le gouvernement travaille sur un accord d’ici à la fin de l’année", a insisté l'Elysée.
Les deux camps n'avaient plus échangé directement sur l'avenir de l'archipel depuis 2019 et le référendum du 12 décembre 2021 remporté par le "non" à l'indépendance, mais boycotté par les indépendantistes.
Avant l'Elysée, ils avaient déjà été reçus mercredi par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon. "Une semaine constructive marquant des avancées très significatives", s'est félicité la présidence.
Emmanuel Macron avait aussi de son côté déjà rencontré acteurs indépendantistes et non-indépendantistes en juillet à Nouméa pour tenter de dégager un consensus.
Mais une partie des indépendantistes, notamment des représentants de l'Union calédonienne (UC), formation la plus radicale, n'avaient pas participé à ce rendez-vous.
Le président s'était alors dit "personnellement blessé" par leur absence. Cette fois, tous les acteurs, dont Gilbert Tyuienon et Mickaël Forrest de l'Union calédonienne, ont répondu présent.
- "Continuer à travailler" -
Le gouvernement a annoncé avoir mis sur la table un projet d'accord "ambitieux", portant notamment sur l'avenir institutionnel de l'archipel, et l'exercice du "droit à l'auto-détermination", ainsi que la construction d'une citoyenneté calédonienne.
Les discussions doivent également porter sur l'avenir de la filière nickel, pilier économique fragilisé de l'archipel, alors même que l'Europe et la France en ont d'énormes besoins pour fabriquer les batteries électriques automobiles.
Les délégations sont d'accord pour se revoir et "continuer à travailler" avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui se rendra fin octobre en Nouvelle-Calédonie.
L'objectif est d'arriver, "d'ici au 11 octobre", à "un document qui fasse un état des lieux des points d'accord et des points de désaccord", a précisé à l'AFP Sonia Backès, secrétaire d'État en charge de la Citoyenneté, présidente de la Province Sud de Nouvelle-Calédonie et cheffe de file des Loyalistes.
Fin octobre, Gérald Darmanin négociera alors avec les parties à Nouméa "sur les points qui restent à négocier", a-t-elle ajouté, sans pouvoir dire s’il y aura un accord global.
"Ce n'est pas simple, il y a des points sur lesquels on est assez loin les uns des autres mais le ministre de l'Intérieur y met beaucoup d'énergie et de patience", a-t-elle assuré.
Même son de cloche du côté des indépendantistes plus modérés, qui soulignent aussi l'objectif d'arriver à un accord d'ici novembre.
"Nous avons le sentiment que les choses avancent. Nous allons nous mettre au travail", a indiqué Victor Tutugoro, membre de la délégation du Front de libération kanak socialiste (FLNKS). "Fin octobre, nous allons ouvrir véritablement des négociations", a-t-il dit à l'AFP.