Paris, France | AFP | dimanche 15/10/2017 - La ministre de l'Outremer Annick Girardin a regretté dimanche les "polémiques" entre Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls autour de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, soulignant le besoin d'un "climat apaisé pour préparer le référendum".
Interrogé sur les invectives entre le chef de file de la France Insoumise et l'ancien Premier ministre (ex-PS désormais apparenté LREM), Mme Girardin a jugé ces "polémiques parfaitement regrettables", lors de l'émission Internationales de TV5Monde/RFI/Le Monde.
"La Nouvelle-Calédonie nécessite un climat apaisé pour se préparer à ce référendum" et "il ne faudrait pas qu'au niveau national, on mette en péril ce qui se fait sur ce territoire depuis des années, la construction de la Nouvelle-Calédonie de demain", a-t-elle ajouté.
Mais "j'espère que cela n'a été qu'un épisode qu'on pourra laisser derrière nous pour travailler" avec les élus de ce territoire, a poursuivi la ministre. Début novembre, les acteurs calédoniens se rendront à Paris pour participer, sous la présidence du Premier ministre Édouard Philippe, à ce qui devrait être le dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa avant le référendum sur l'indépendance en novembre 2018 et qui apportera "de premières réponses", a-t-elle dit.
En vue du référendum, dont la date précise n'est pas encore arrêtée, il va falloir répondre à "la question de la liste électorale et de l'inscription d'office sur cette liste" ainsi qu'"aux termes de la question proposée", a-t-elle noté.
Et "si la mission de l'Assemblée nationale peut apporter quelque chose, c'est dans la préparation de l'après-référendum", selon Mme Girardin.
A un an du référendum d'autodétermination, le climat politique est actuellement orageux en Nouvelle-Calédonie où le gouvernement est cantonné à l'expédition des affaires courantes, en raison d'une énième zizanie à droite.
Dans ce contexte, les discussions sur l'après-référendum, qui doivent permettre d'envisager un nouveau statut politique entre autonomie et indépendance, sont au point mort.
En mars, un rapport d'information de l'Assemblée nationale sur la Nouvelle-Calédonie recommandait "de préparer dès maintenant le +jour d'après+". "Il faut éviter un saut dans l'inconnu qui serait le pire des scénarios", mettait en garde le document.
Interrogé sur les invectives entre le chef de file de la France Insoumise et l'ancien Premier ministre (ex-PS désormais apparenté LREM), Mme Girardin a jugé ces "polémiques parfaitement regrettables", lors de l'émission Internationales de TV5Monde/RFI/Le Monde.
"La Nouvelle-Calédonie nécessite un climat apaisé pour se préparer à ce référendum" et "il ne faudrait pas qu'au niveau national, on mette en péril ce qui se fait sur ce territoire depuis des années, la construction de la Nouvelle-Calédonie de demain", a-t-elle ajouté.
Mais "j'espère que cela n'a été qu'un épisode qu'on pourra laisser derrière nous pour travailler" avec les élus de ce territoire, a poursuivi la ministre. Début novembre, les acteurs calédoniens se rendront à Paris pour participer, sous la présidence du Premier ministre Édouard Philippe, à ce qui devrait être le dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa avant le référendum sur l'indépendance en novembre 2018 et qui apportera "de premières réponses", a-t-elle dit.
En vue du référendum, dont la date précise n'est pas encore arrêtée, il va falloir répondre à "la question de la liste électorale et de l'inscription d'office sur cette liste" ainsi qu'"aux termes de la question proposée", a-t-elle noté.
Et "si la mission de l'Assemblée nationale peut apporter quelque chose, c'est dans la préparation de l'après-référendum", selon Mme Girardin.
A un an du référendum d'autodétermination, le climat politique est actuellement orageux en Nouvelle-Calédonie où le gouvernement est cantonné à l'expédition des affaires courantes, en raison d'une énième zizanie à droite.
Dans ce contexte, les discussions sur l'après-référendum, qui doivent permettre d'envisager un nouveau statut politique entre autonomie et indépendance, sont au point mort.
En mars, un rapport d'information de l'Assemblée nationale sur la Nouvelle-Calédonie recommandait "de préparer dès maintenant le +jour d'après+". "Il faut éviter un saut dans l'inconnu qui serait le pire des scénarios", mettait en garde le document.