Nouméa, France | AFP | samedi 04/03/2023 - Le ministre de l’Intérieur et des Outremer Gérald Darmanin a plaidé samedi à Nouméa pour une remise à plat de la filière en difficulté de production de nickel en Nouvelle-Calédonie, premier employeur de ce territoire français du Pacifique.
"On voit que les usines et le modèle économique ne fonctionnent pas très bien, malgré le courage des salariés", a observé M. Darmanin devant la presse à l'issue d'une visite de l'usine de la Société Le Nickel (SLN).
Avec près d'un quart des réserves mondiales de nickel, la Nouvelle-Calédonie compte trois usines de nickel qui affichent toutes des déficits importants depuis près de dix ans.
Le 23 février, la SLN a communiqué un résultat net négatif de l'ordre de 250 millions d'euros pour 2022.
"On ne donnera plus d'argent aux usines de Nouvelle-Calédonie, sachant que ce n’est pas notre compétence, tant qu'il n'y aura pas de projet industriel pensé et réfléchi", a ajouté le ministre en rappelant que l'Etat avait soutenu le secteur à hauteur de 2 milliards d'euros sur les six dernières années.
Sa visite, à l'occasion d'un séjour sur le Caillou pour relancer les discussions politiques sur l'avenir du territoire, intervient après l'attribution d'une nouvelle aide de l'Etat à la SLN, filiale du groupe Eramet, au travers d’un prêt de 40 millions d'euros.
Ce prêt doit permettre d’assurer la survie de l'entreprise, au bord de la cessation de paiement, pour l'année 2023.
Une mission commandée par le gouvernement doit se rendre en Nouvelle-Calédonie ces prochains jours pour dresser un état des lieux économique, social et environnemental de l'activité et proposer d'ici la fin 2023 un "new deal" pour la filière.
M. Darmanin a rappelé samedi son importance pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. "La question de la souveraineté du nickel pour notre pays se pose de manière générale, ainsi que la place de la Nouvelle-Calédonie dans cette souveraineté", a-t-il indiqué.
La SLN est le premier producteur mondial de ferronickels, l’un des composants de l’acier inoxydable. L'essentiel de sa production est aujourd’hui exporté vers l'Asie.
La visite du ministre s'est déroulée sur fond de tensions sociales. Un accord conclu vendredi soir entre la direction et l'intersyndicale a suspendu l'application d'un plan d'économies contesté par le personnel et a permis d'apaiser la situation.
Les représentants du personnel s'interrogent sur les intentions du groupe Eramet en Nouvelle-Calédonie. L'industriel a réalisé des investissements massifs dans le projet Weda Bay nickel en Indonésie, centré sur la production de nickel pour les batteries.
"On voit que les usines et le modèle économique ne fonctionnent pas très bien, malgré le courage des salariés", a observé M. Darmanin devant la presse à l'issue d'une visite de l'usine de la Société Le Nickel (SLN).
Avec près d'un quart des réserves mondiales de nickel, la Nouvelle-Calédonie compte trois usines de nickel qui affichent toutes des déficits importants depuis près de dix ans.
Le 23 février, la SLN a communiqué un résultat net négatif de l'ordre de 250 millions d'euros pour 2022.
"On ne donnera plus d'argent aux usines de Nouvelle-Calédonie, sachant que ce n’est pas notre compétence, tant qu'il n'y aura pas de projet industriel pensé et réfléchi", a ajouté le ministre en rappelant que l'Etat avait soutenu le secteur à hauteur de 2 milliards d'euros sur les six dernières années.
Sa visite, à l'occasion d'un séjour sur le Caillou pour relancer les discussions politiques sur l'avenir du territoire, intervient après l'attribution d'une nouvelle aide de l'Etat à la SLN, filiale du groupe Eramet, au travers d’un prêt de 40 millions d'euros.
Ce prêt doit permettre d’assurer la survie de l'entreprise, au bord de la cessation de paiement, pour l'année 2023.
Une mission commandée par le gouvernement doit se rendre en Nouvelle-Calédonie ces prochains jours pour dresser un état des lieux économique, social et environnemental de l'activité et proposer d'ici la fin 2023 un "new deal" pour la filière.
M. Darmanin a rappelé samedi son importance pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. "La question de la souveraineté du nickel pour notre pays se pose de manière générale, ainsi que la place de la Nouvelle-Calédonie dans cette souveraineté", a-t-il indiqué.
La SLN est le premier producteur mondial de ferronickels, l’un des composants de l’acier inoxydable. L'essentiel de sa production est aujourd’hui exporté vers l'Asie.
La visite du ministre s'est déroulée sur fond de tensions sociales. Un accord conclu vendredi soir entre la direction et l'intersyndicale a suspendu l'application d'un plan d'économies contesté par le personnel et a permis d'apaiser la situation.
Les représentants du personnel s'interrogent sur les intentions du groupe Eramet en Nouvelle-Calédonie. L'industriel a réalisé des investissements massifs dans le projet Weda Bay nickel en Indonésie, centré sur la production de nickel pour les batteries.