Paris, France | AFP | mardi 29/09/2020 - Le Premier ministre Jean Castex a indiqué mardi qu'il réunirait "les acteurs politiques calédoniens au lendemain" de la consultation référendaire sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie dimanche.
"J'espère pouvoir le faire à Paris, mais je ne vous cache pas que les conditions sanitaires nous inviterons peut-être à faire évoluer des habitudes vieilles de 30 ans. Mais l'engagement de dialogue incarnés par la République sera maintenu", a assuré M. Castex lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le référendum pour l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, prévu dimanche, fait suite à un premier scrutin, le 4 novembre 2018, qui a vu la victoire des pro-Français à 56,7%.
Interpellé sur l'absence de prise de position du gouvernement sur la question, Jean Castex a renvoyé à "l'accord de 1998" qui dispose que "l'État reste et restera impartial".
Mais, a-t-il ajouté, "impartial ne veut pas dire en retrait", disant souhaiter "notamment que la participation soit la plus élevée possible", notamment avec le prolongation de l'ouverture d'un bureau de vote délocalisé ou du traitement des "difficultés liées aux procurations réalisées depuis l'Hexagone et depuis l'étranger".
Jean Castex a en outre rappelé que "le président de la République s'exprimera après la consultation de dimanche".
Française depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie est un archipel de l'océan Pacifique Sud, dont les deux principales communautés sont les Kanaks, premiers habitants du pays, et les Caldoches, descendants des colons blancs, se sont affrontées dans les années 1980.
Les accords de Matignon de 1988 ont scellé leur réconciliation puis ont été suivis en 1998 par l'accord de Nouméa signé entre l'État, les anti-indépendantistes (RPCR) et les indépendantistes (FLNKS), qui prévoyait, à l'issue du premier référendum, une deuxième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté.
Si le "Non" à l'indépendance l'emporte, un troisième référendum sera encore possible d'ici 2022.
"J'espère pouvoir le faire à Paris, mais je ne vous cache pas que les conditions sanitaires nous inviterons peut-être à faire évoluer des habitudes vieilles de 30 ans. Mais l'engagement de dialogue incarnés par la République sera maintenu", a assuré M. Castex lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le référendum pour l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, prévu dimanche, fait suite à un premier scrutin, le 4 novembre 2018, qui a vu la victoire des pro-Français à 56,7%.
Interpellé sur l'absence de prise de position du gouvernement sur la question, Jean Castex a renvoyé à "l'accord de 1998" qui dispose que "l'État reste et restera impartial".
Mais, a-t-il ajouté, "impartial ne veut pas dire en retrait", disant souhaiter "notamment que la participation soit la plus élevée possible", notamment avec le prolongation de l'ouverture d'un bureau de vote délocalisé ou du traitement des "difficultés liées aux procurations réalisées depuis l'Hexagone et depuis l'étranger".
Jean Castex a en outre rappelé que "le président de la République s'exprimera après la consultation de dimanche".
Française depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie est un archipel de l'océan Pacifique Sud, dont les deux principales communautés sont les Kanaks, premiers habitants du pays, et les Caldoches, descendants des colons blancs, se sont affrontées dans les années 1980.
Les accords de Matignon de 1988 ont scellé leur réconciliation puis ont été suivis en 1998 par l'accord de Nouméa signé entre l'État, les anti-indépendantistes (RPCR) et les indépendantistes (FLNKS), qui prévoyait, à l'issue du premier référendum, une deuxième consultation sur l'accession à la pleine souveraineté.
Si le "Non" à l'indépendance l'emporte, un troisième référendum sera encore possible d'ici 2022.