Nouméa, France | AFP | mercredi 23/12/2020 - Un homme a été condamné à dix mois de prison pour avoir tiré, sans les blesser, sur des gendarmes chargés de sécuriser l'usine de nickel de Vale en Nouvelle-Calédonie, à l'arrêt après des violences d'opposants à sa reprise, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Nouméa.
Dans la nuit du 9 au 10 décembre, cet homme âgé de 37 ans et originaire de l'Ile des Pins, dans le Sud de la Grande Terre, avait proféré des menaces de mort envers les gendarmes mobiles. Il avait ensuite ouvert le feu avec un fusil de chasse sur les forces de l’ordre, sans faire de blessé.
Lors de sa garde à vue, l'homme a reconnu sa participation aux faits "en précisant qu’il avait agi par colère, suivant les mots d’ordre d'action du collectif s'opposant à la cession de l'usine", a-t-on précisé au Parquet.
Cette condamnation, la première prononcée pour les récentes violences commises aux abords du site, était assortie d’une incarcération immédiate. Une peine d'interdiction de détenir ou de porter une arme durant 5 ans a aussi été prononcée.
Placé sous la surveillance des forces de l'ordre, le site est à l'arrêt depuis le 10 décembre après avoir été pris d'assaut dans le cadre d'actions de terrain à l'appel du collectif "Usine du sud: usine pays" et de l'Instance coutumière autochtone de négociations (ICAN).
Ces organisations, qui ont le soutien des indépendantistes du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), sont farouchement opposées au rachat de l'usine par un consortium calédonien et international, incluant le négociant en matières premières suisse Trafigura, et prônent une nationalisation des ressources minières.
L'offre appuyée par l'Etat et la province Sud (loyaliste) a fait l'objet d'un "accord ferme" avec Vale le 9 décembre.
Mardi, les représentants des salariés de l'usine ont fait part au ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu de leurs "inquiétudes" pour les 3.000 emplois directs et indirects du site.
Dans la nuit du 9 au 10 décembre, cet homme âgé de 37 ans et originaire de l'Ile des Pins, dans le Sud de la Grande Terre, avait proféré des menaces de mort envers les gendarmes mobiles. Il avait ensuite ouvert le feu avec un fusil de chasse sur les forces de l’ordre, sans faire de blessé.
Lors de sa garde à vue, l'homme a reconnu sa participation aux faits "en précisant qu’il avait agi par colère, suivant les mots d’ordre d'action du collectif s'opposant à la cession de l'usine", a-t-on précisé au Parquet.
Cette condamnation, la première prononcée pour les récentes violences commises aux abords du site, était assortie d’une incarcération immédiate. Une peine d'interdiction de détenir ou de porter une arme durant 5 ans a aussi été prononcée.
Placé sous la surveillance des forces de l'ordre, le site est à l'arrêt depuis le 10 décembre après avoir été pris d'assaut dans le cadre d'actions de terrain à l'appel du collectif "Usine du sud: usine pays" et de l'Instance coutumière autochtone de négociations (ICAN).
Ces organisations, qui ont le soutien des indépendantistes du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), sont farouchement opposées au rachat de l'usine par un consortium calédonien et international, incluant le négociant en matières premières suisse Trafigura, et prônent une nationalisation des ressources minières.
L'offre appuyée par l'Etat et la province Sud (loyaliste) a fait l'objet d'un "accord ferme" avec Vale le 9 décembre.
Mardi, les représentants des salariés de l'usine ont fait part au ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu de leurs "inquiétudes" pour les 3.000 emplois directs et indirects du site.