Ces opérations, baptisées « Tautaï », se sont déroulées du 14 au 19 juin 2010 autour de la Zone Économique Exclusive (ZEE) de Polynésie française, a précisé en début de semaine le Haut-commissariat de la Polynésie française dans un communiqué.
À partir d’une coordination centralisée, les moyens déployés ont été français, maritimes (deux patrouilleurs P400 La Railleuse et la Tapageuse) et aériens (avions de transport CASA et Jets Falcon « Gardian » spécialisés dans les opérations de surveillance), mais aussi américains (le USCG Kukui des US Coast Guards) et des îles Cook (le patrouilleur Te Kukupa).
En conditions réelles, au cours de patrouilles en haute mer, le dispositif a ainsi pu arraisonner et contrôler une bonne vingtaine de navires de pêche croisant dans la région (24 navires en cinq jours).
Les principales infractions constatées ont concerné l’instrument (obligatoire) de signalisation par satellite de la position et de la vitesse du navire (Vessel Monitoring System) ainsi que la présence à bord de carcasses et d’ailerons de requins, denrée très prisée sur les marchés asiatiques)
Depuis plusieurs années, sur des initiatives quelquefois régionales (émanant de l’agence des pêcheries du Forum, basée à Honiara, ou de la commission thonière pour le Pacifique central et occidental, basée à Pohnpei, Micronésie) ou encore dans le cadre d’opérations interarmées régionales impliquant la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un accent grandissant a été placé sur la lutte contre les activités de pêche illicites et non signalées, réputées être à l’origine d’un énorme manque à gagner pour les petits pays et territoires de l’Océan Pacifique.
Des mesures ont été récemment été annoncée de la part de plusieurs de ces États, formés en une sorte de cartel modelé sur l’OPEP pétrolier, afin de mieux gérer la ressource thonière et de mieux en contrôler l’exploitation.
« Rimpac 2010 » à Pearl Harbour
Toujours en mode interopérabilité, depuis le 23 juin et jusqu’à début août 2010, un exercice bisannuel a débuté à Hawaii avec les marines de plusieurs pays de la zone.
Baptisé « Rimpac 2010 », cette série de manœuvres implique la participation de bâtiments, d’avions et de personnels en provenance de quatorze nations (dont la France, le Japon, le Canada, l’Australie, la Colombie, le Chili, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, les Pays-Bas, le Pérou, la Corée du Sud et la Thaïlande), qui convergent vers Pearl Harbour.
Les États-Unis alignent pour cette occasion certains de ses navires emblématiques, comme l'USS Freedom et l'USS Ronald Reagan, qualifiés de bateaux de combat en zone littorale.
Au total, selon la marine américaine, ce sont pas moins de trente quatre navires, cinq sous-marins et une vingtaine de milliers de soldats qui s’alignent pour ces manœuvre censées tester une nouvelle fois l’interopérabilité des forces participantes.
L’objectif officiel de ces manœuvres est d’ « afficher un engagement à travailler avec des partenaires mondiaux dans la protection des couloirs maritimes de commerce et de communication, la protection des intérêts nationaux à l’étranger et de faire en sorte que les exercices de navigation préparent les forces à être inter-opérationnelles et prêtes pour un large éventail d’opérations potentielles (…) Ce qui, à son tour, assure une stabilité à travers le bassin Pacifique, aidant ainsi le développement et la prospérité et de toutes les nations participantes », a affirmé ma marine américaine dans un communiqué.
À partir d’une coordination centralisée, les moyens déployés ont été français, maritimes (deux patrouilleurs P400 La Railleuse et la Tapageuse) et aériens (avions de transport CASA et Jets Falcon « Gardian » spécialisés dans les opérations de surveillance), mais aussi américains (le USCG Kukui des US Coast Guards) et des îles Cook (le patrouilleur Te Kukupa).
En conditions réelles, au cours de patrouilles en haute mer, le dispositif a ainsi pu arraisonner et contrôler une bonne vingtaine de navires de pêche croisant dans la région (24 navires en cinq jours).
Les principales infractions constatées ont concerné l’instrument (obligatoire) de signalisation par satellite de la position et de la vitesse du navire (Vessel Monitoring System) ainsi que la présence à bord de carcasses et d’ailerons de requins, denrée très prisée sur les marchés asiatiques)
Depuis plusieurs années, sur des initiatives quelquefois régionales (émanant de l’agence des pêcheries du Forum, basée à Honiara, ou de la commission thonière pour le Pacifique central et occidental, basée à Pohnpei, Micronésie) ou encore dans le cadre d’opérations interarmées régionales impliquant la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un accent grandissant a été placé sur la lutte contre les activités de pêche illicites et non signalées, réputées être à l’origine d’un énorme manque à gagner pour les petits pays et territoires de l’Océan Pacifique.
Des mesures ont été récemment été annoncée de la part de plusieurs de ces États, formés en une sorte de cartel modelé sur l’OPEP pétrolier, afin de mieux gérer la ressource thonière et de mieux en contrôler l’exploitation.
« Rimpac 2010 » à Pearl Harbour
Toujours en mode interopérabilité, depuis le 23 juin et jusqu’à début août 2010, un exercice bisannuel a débuté à Hawaii avec les marines de plusieurs pays de la zone.
Baptisé « Rimpac 2010 », cette série de manœuvres implique la participation de bâtiments, d’avions et de personnels en provenance de quatorze nations (dont la France, le Japon, le Canada, l’Australie, la Colombie, le Chili, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, les Pays-Bas, le Pérou, la Corée du Sud et la Thaïlande), qui convergent vers Pearl Harbour.
Les États-Unis alignent pour cette occasion certains de ses navires emblématiques, comme l'USS Freedom et l'USS Ronald Reagan, qualifiés de bateaux de combat en zone littorale.
Au total, selon la marine américaine, ce sont pas moins de trente quatre navires, cinq sous-marins et une vingtaine de milliers de soldats qui s’alignent pour ces manœuvre censées tester une nouvelle fois l’interopérabilité des forces participantes.
L’objectif officiel de ces manœuvres est d’ « afficher un engagement à travailler avec des partenaires mondiaux dans la protection des couloirs maritimes de commerce et de communication, la protection des intérêts nationaux à l’étranger et de faire en sorte que les exercices de navigation préparent les forces à être inter-opérationnelles et prêtes pour un large éventail d’opérations potentielles (…) Ce qui, à son tour, assure une stabilité à travers le bassin Pacifique, aidant ainsi le développement et la prospérité et de toutes les nations participantes », a affirmé ma marine américaine dans un communiqué.