SYDNEY, 26 fév 2013 (AFP) - Les baleiniers japonais et les bateaux de l'association écologiste Sea Shepherd se sont à nouveau accrochés dans les eaux glacées de l'Antarctique, chaque partie accusant l'autre d'être l'agresseur.
Selon Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, le navire-usine japonais Nisshin Maru a tamponné le bateau Bob Barker, qui fait partie de la flotte partie pourchasser les baleiniers pendant la campagne de chasse.
Mais sur son site internet, l'institut japonais de recherche sur les cétacés, qui cogère la pêche, accuse plusieurs navires de Sea Shepherd d'avoir heurté le Nisshin Maru lorsque ce dernier tentait de s'approvisionner en carburant auprès du pétrolier Sun Laurel.
"Ca a été cinq heures de confrontation intense", a déclaré Watson à l'AFP mardi depuis le Steve Irwin, un des bateaux de Sea Shepherd.
"Nous nous sommes positionnés pour bloquer leur approche du (pétrolier) Sun Laurel et ils ont heurté le Bob Barker deux fois, causant des dégâts considérables, puis ils l'ont poussé sur le côté du Sun Laurel", a déclaré le capitaine.
"Je ne peux pas vous dire à quel point il est impressionnant d'avoir un bateau de 12.000 tonnes qui s'approche de vous et tente de vous cogner sur le côté", a-t-il ajouté. "Il est ridicule de penser, comme ils le disent, qu'on leur ait rentré dedans. On aurait juste rebondi".
Mais pour l'institut de recherche sur les cétacés, les navires nippons "ont de nouveau été soumis à un sabotage de la part des bateaux Sea Shepherd". Il accuse les militants d'avoir "un comportement dangereux et imprudent".
Le Japon "a demandé à plusieurs reprises au gouvernement australien de prendre des mesures pour éviter ce genre d'incidents", a indiqué à l'AFP un responsable de l'Agence des pêches japonaises.
Canberra est farouchement opposé à la pêche à la baleine et a porté plainte en 2010 devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour mettre un terme à cette pratique que poursuit le Japon sous des couverts scientifiques. Le gouvernement australien s'est toujours refusé à envoyer un bateau pour surveiller cette pêche.
Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.
Un tribunal américain a récemment interdit à Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis, de s'approcher à moins de 500 mètres des baleiniers japonais.
Selon Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, le navire-usine japonais Nisshin Maru a tamponné le bateau Bob Barker, qui fait partie de la flotte partie pourchasser les baleiniers pendant la campagne de chasse.
Mais sur son site internet, l'institut japonais de recherche sur les cétacés, qui cogère la pêche, accuse plusieurs navires de Sea Shepherd d'avoir heurté le Nisshin Maru lorsque ce dernier tentait de s'approvisionner en carburant auprès du pétrolier Sun Laurel.
"Ca a été cinq heures de confrontation intense", a déclaré Watson à l'AFP mardi depuis le Steve Irwin, un des bateaux de Sea Shepherd.
"Nous nous sommes positionnés pour bloquer leur approche du (pétrolier) Sun Laurel et ils ont heurté le Bob Barker deux fois, causant des dégâts considérables, puis ils l'ont poussé sur le côté du Sun Laurel", a déclaré le capitaine.
"Je ne peux pas vous dire à quel point il est impressionnant d'avoir un bateau de 12.000 tonnes qui s'approche de vous et tente de vous cogner sur le côté", a-t-il ajouté. "Il est ridicule de penser, comme ils le disent, qu'on leur ait rentré dedans. On aurait juste rebondi".
Mais pour l'institut de recherche sur les cétacés, les navires nippons "ont de nouveau été soumis à un sabotage de la part des bateaux Sea Shepherd". Il accuse les militants d'avoir "un comportement dangereux et imprudent".
Le Japon "a demandé à plusieurs reprises au gouvernement australien de prendre des mesures pour éviter ce genre d'incidents", a indiqué à l'AFP un responsable de l'Agence des pêches japonaises.
Canberra est farouchement opposé à la pêche à la baleine et a porté plainte en 2010 devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour mettre un terme à cette pratique que poursuit le Japon sous des couverts scientifiques. Le gouvernement australien s'est toujours refusé à envoyer un bateau pour surveiller cette pêche.
Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.
Un tribunal américain a récemment interdit à Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis, de s'approcher à moins de 500 mètres des baleiniers japonais.