PAPEETE, le 4 mai 2015. Le gouvernement souhaite réformer le Code de la route polynésien. Le permis de conduire délivré au fenua va ainsi prochainement passer au format « carte de crédit », à l’image du nouveau permis de conduire européen, que la France a adopté depuis 2013.
« Ce nouveau format s’avère nécessaire car le permis de conduire polynésien a une valeur nationale et internationale », explique le compte-rendu du conseil des ministres. « Il sera par ailleurs muni de dispositifs de sécurité infalsifiables, facilitera les contrôles par les forces de l’ordre et simplifiera les procédures administratives de délivrance. Comme en métropole, les détenteurs de l’ancien modèle auront jusqu’en 2033 pour échanger leur ancien permis de conduire. »
Nouveau permis pour les archipels
Le gouvernement prévoit aussi de mettre en place une formule simplifiée du permis de conduire pour les îles. « En effet, seules Tahiti et Raiatea disposent déjà d’auto-écoles formant les élèves conducteurs, possédant des véhicules d’examen, sur des réseaux routiers suffisamment variés et fréquentés », note le conseil des ministres.
Afin de permettre aux habitants des autres îles de conduire en toute légalité, le permis de conduire sera bientôt allégé et la conduite limitée à l’archipel du lieu d’examen, à l’exception de certaines catégories (motocyclettes toutes cylindrées, transport de personnes, véhicules articulés, transport de matières dangereuses, qui nécessitent des formations spécifiques).
Le BSR pour les deux-roues de plus de 50 cm3
La formation des conducteurs de cyclomoteurs (c'est-à-dire les engins d’une cylindrée de 50 cm3 et d’une vitesse inférieure à 45 km/h) sera aussi renforcée par l’obligation de détention du brevet de sécurité routière (BSR), même au-delà de 16 ans, annonce le gouvernement.
Ce brevet existe déjà. Il est exigé pour les conducteurs de 14 à 16 ans. Il est remis sur demande et présentation d’une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR de niveau 1 ou 2), établie par les chefs d’établissement scolaire et d’une attestation de formation pratique de trois heures minimum délivrée par une auto-école. Selon le gouvernement, les jeunes attendent l’âge de 17 ans avant d’acquérir un cyclomoteur, et n'ont donc pas suivi de formation. « Or, en 2014, 76% des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation étaient des deux roues (dans 127 cas sur 167) », met en avant le compte-rendu du conseil des ministres.
Enfin, le Pays a conclu un partenariat avec le centre du service national en Polynésie française, afin d’inclure un module de sensibilisation à la sécurité routière lors de la "Journée Défense et Citoyenneté". Cette initiative permettra d’atteindre les 17-25 ans, un public particulièrement important à former.
« Ce nouveau format s’avère nécessaire car le permis de conduire polynésien a une valeur nationale et internationale », explique le compte-rendu du conseil des ministres. « Il sera par ailleurs muni de dispositifs de sécurité infalsifiables, facilitera les contrôles par les forces de l’ordre et simplifiera les procédures administratives de délivrance. Comme en métropole, les détenteurs de l’ancien modèle auront jusqu’en 2033 pour échanger leur ancien permis de conduire. »
Nouveau permis pour les archipels
Le gouvernement prévoit aussi de mettre en place une formule simplifiée du permis de conduire pour les îles. « En effet, seules Tahiti et Raiatea disposent déjà d’auto-écoles formant les élèves conducteurs, possédant des véhicules d’examen, sur des réseaux routiers suffisamment variés et fréquentés », note le conseil des ministres.
Afin de permettre aux habitants des autres îles de conduire en toute légalité, le permis de conduire sera bientôt allégé et la conduite limitée à l’archipel du lieu d’examen, à l’exception de certaines catégories (motocyclettes toutes cylindrées, transport de personnes, véhicules articulés, transport de matières dangereuses, qui nécessitent des formations spécifiques).
Le BSR pour les deux-roues de plus de 50 cm3
La formation des conducteurs de cyclomoteurs (c'est-à-dire les engins d’une cylindrée de 50 cm3 et d’une vitesse inférieure à 45 km/h) sera aussi renforcée par l’obligation de détention du brevet de sécurité routière (BSR), même au-delà de 16 ans, annonce le gouvernement.
Ce brevet existe déjà. Il est exigé pour les conducteurs de 14 à 16 ans. Il est remis sur demande et présentation d’une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR de niveau 1 ou 2), établie par les chefs d’établissement scolaire et d’une attestation de formation pratique de trois heures minimum délivrée par une auto-école. Selon le gouvernement, les jeunes attendent l’âge de 17 ans avant d’acquérir un cyclomoteur, et n'ont donc pas suivi de formation. « Or, en 2014, 76% des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation étaient des deux roues (dans 127 cas sur 167) », met en avant le compte-rendu du conseil des ministres.
Enfin, le Pays a conclu un partenariat avec le centre du service national en Polynésie française, afin d’inclure un module de sensibilisation à la sécurité routière lors de la "Journée Défense et Citoyenneté". Cette initiative permettra d’atteindre les 17-25 ans, un public particulièrement important à former.