Kahului, Etats-Unis | AFP | mardi 21/08/2023 - "Nous sommes avec vous, aussi longtemps qu'il le faudra, je le promets": Joe Biden a endossé lundi son costume de "consolateur en chef" sur l'île de Maui à Hawaï, endeuillée par des incendies catastrophiques.
Lors d'une visite de quelques heures, il a promis que l'Etat fédéral accompagnerait les efforts, colossaux, de reconstruction après ces feux qui ont fait au moins 114 morts.
"Nous le ferons pour vous, nous le ferons comme vous le voudrez, pas à la manière de qui que ce soit d'autre", a promis le président américain.
La population locale s'inquiète du possible rachat de terrains sur l'île par des promoteurs désireux d'y construire des résidences onéreuses.
Le démocrate de 80 ans, se tenant auprès d'un arbre centenaire emblématique de la ville de Lahaina, ex-capitale du royaume d'Hawaï, a voulu y voir un symbole: "Le feu ne peut pas atteindre ses racines. Voilà ce qu'est Maui. Voilà ce qu'est l'Amérique."
"Trou noir"
Joe Biden a convoqué, comme souvent en de pareilles occasions, sa douloureuse histoire personnelle.
Rappelant qu'il a perdu sa première épouse et leur fille encore bébé dans un accident de la route en 1972, il a déclaré: "Je connais ce sentiment de beaucoup d'habitants de cette ville, ce sentiment de vide dans la poitrine, qui vous aspire comme dans un trou noir."
Accompagné de son épouse Jill Biden, il a survolé en hélicoptère des zones dévastées. Il a aussi arpenté une rue bordée de bâtiments calcinés, s'arrêtant pour caresser l'un des chiens utilisés pour chercher des corps dans les décombres.
Le président, arborant un "lei", ce collier de fleurs offert selon les usages aux visiteurs à Hawaï, s'est aussi entretenu avec des familles pendant un peu plus d'une heure.
"Si quelqu'un veut me parler quand j'aurai fini, je vais rester ici parce que je veux que vous sachiez que tout cela me tient à coeur", a dit le démocrate en concluant un discours devant environ 350 habitants.
Il est ensuite reparti pour le Nevada, où il passe une semaine de vacances.
Joe Biden, qui a fait de la compassion son grand marqueur politique, s'était vu reprocher par l'opposition républicaine de ne pas s'être suffisamment exprimé publiquement sur la catastrophe, en particulier quand le bilan s'est considérablement alourdi il y a une semaine.
Ces derniers jours, il a multiplié les messages de soutien et les promesses d'aide fédérale.
La Maison Blanche rappelle avec insistance qu'il lui a fallu à peine une heure pour déclarer, le 10 août, un état de catastrophe naturelle majeure à Hawaï, à la demande des autorités locales.
Le démocrate a par ailleurs nommé un coordinateur fédéral pour les travaux de reconstruction.
Amertume
Un millier de personnes n'ont pas encore été localisées, dont une partie pourraient venir alourdir le bilan des victimes décédées alors que l'incendie est déjà le plus meurtrier depuis plus d'un siècle aux Etats-Unis.
La réponse des autorités locales a suscité de l'amertume à Hawaï.
La visite présidentielle se déroule quelques jours seulement après la démission du chef de l'agence de gestion des crises de Maui, accusé de ne pas avoir fait retentir les sirènes d'alarme.
Pris de court, certains habitants s'étaient jetés à la mer pour échapper aux flammes.
"Est-ce que j'aurais aimé que les sirènes retentissent? Bien sûr", a déclaré dimanche le gouverneur Josh Green, tout en expliquant qu'elles n'étaient "historiquement" pas utilisées pour des feux, mais pour les tsunamis et les ouragans.
Environ 85% de la zone touchée a été couverte par "une armée" de secouristes et chiens renifleurs, a déclaré dimanche Josh Green.
Lors d'une visite de quelques heures, il a promis que l'Etat fédéral accompagnerait les efforts, colossaux, de reconstruction après ces feux qui ont fait au moins 114 morts.
"Nous le ferons pour vous, nous le ferons comme vous le voudrez, pas à la manière de qui que ce soit d'autre", a promis le président américain.
La population locale s'inquiète du possible rachat de terrains sur l'île par des promoteurs désireux d'y construire des résidences onéreuses.
Le démocrate de 80 ans, se tenant auprès d'un arbre centenaire emblématique de la ville de Lahaina, ex-capitale du royaume d'Hawaï, a voulu y voir un symbole: "Le feu ne peut pas atteindre ses racines. Voilà ce qu'est Maui. Voilà ce qu'est l'Amérique."
"Trou noir"
Joe Biden a convoqué, comme souvent en de pareilles occasions, sa douloureuse histoire personnelle.
Rappelant qu'il a perdu sa première épouse et leur fille encore bébé dans un accident de la route en 1972, il a déclaré: "Je connais ce sentiment de beaucoup d'habitants de cette ville, ce sentiment de vide dans la poitrine, qui vous aspire comme dans un trou noir."
Accompagné de son épouse Jill Biden, il a survolé en hélicoptère des zones dévastées. Il a aussi arpenté une rue bordée de bâtiments calcinés, s'arrêtant pour caresser l'un des chiens utilisés pour chercher des corps dans les décombres.
Le président, arborant un "lei", ce collier de fleurs offert selon les usages aux visiteurs à Hawaï, s'est aussi entretenu avec des familles pendant un peu plus d'une heure.
"Si quelqu'un veut me parler quand j'aurai fini, je vais rester ici parce que je veux que vous sachiez que tout cela me tient à coeur", a dit le démocrate en concluant un discours devant environ 350 habitants.
Il est ensuite reparti pour le Nevada, où il passe une semaine de vacances.
Joe Biden, qui a fait de la compassion son grand marqueur politique, s'était vu reprocher par l'opposition républicaine de ne pas s'être suffisamment exprimé publiquement sur la catastrophe, en particulier quand le bilan s'est considérablement alourdi il y a une semaine.
Ces derniers jours, il a multiplié les messages de soutien et les promesses d'aide fédérale.
La Maison Blanche rappelle avec insistance qu'il lui a fallu à peine une heure pour déclarer, le 10 août, un état de catastrophe naturelle majeure à Hawaï, à la demande des autorités locales.
Le démocrate a par ailleurs nommé un coordinateur fédéral pour les travaux de reconstruction.
Amertume
Un millier de personnes n'ont pas encore été localisées, dont une partie pourraient venir alourdir le bilan des victimes décédées alors que l'incendie est déjà le plus meurtrier depuis plus d'un siècle aux Etats-Unis.
La réponse des autorités locales a suscité de l'amertume à Hawaï.
La visite présidentielle se déroule quelques jours seulement après la démission du chef de l'agence de gestion des crises de Maui, accusé de ne pas avoir fait retentir les sirènes d'alarme.
Pris de court, certains habitants s'étaient jetés à la mer pour échapper aux flammes.
"Est-ce que j'aurais aimé que les sirènes retentissent? Bien sûr", a déclaré dimanche le gouverneur Josh Green, tout en expliquant qu'elles n'étaient "historiquement" pas utilisées pour des feux, mais pour les tsunamis et les ouragans.
Environ 85% de la zone touchée a été couverte par "une armée" de secouristes et chiens renifleurs, a déclaré dimanche Josh Green.