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No Oe e Te Nunaa soutient Bayrou dans sa démarche de moralisation de la politique


No Oe e Te Nunaa soutient Bayrou dans sa démarche de moralisation de la politique
Le parti de Nicole Bouteau, le No Oe Te Nunaa, soutient la démarche de François Bayrou qui consiste à lancer un référendum sur la moralisation de la vie publique.

François Bayrou, candidat du MoDem à la présidentielle, a annoncé que s'il était élu président, il organiserait dès juin un référendum "de moralisation de la vie publique", avec moins de ministres et de parlementaires, une dose de proportionnelle et le non-cumul des mandats.

"Elu président de la République le 6 mai, j'organiserai le 10 juin, jour du premier tour de l'élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France", a-t-il déclaré en conclusion du dernier des forums programmatiques de sa campagne, consacré au "nouveau pacte démocratique pour la France", à la Maison de la Chimie, à Paris.

"Je soumettrai aux Français directement, avec le gouvernement que j'aurai nommé, une loi-cadre, conformément à l'article 11 de la Constitution de la République. Ainsi, en quatre semaines et un dimanche, nous règlerons et trancherons ces questions qui demeurent insolubles depuis des lustres et des décennies, faute de volonté", a promis le député béarnais, qui sera "un président libre, lié à aucun réseau, ne trimballant aucune affaire lointaine".

Communiqué du No Oe e Te Nunaa:

Vous en rêviez, François Bayrou le fait : moraliser la vie politique
Les électeurs polynésiens ne peuvent qu'adhérer à la volonté du président du MoDem et candidat à la présidence de la République, François Bayrou, d'organiser un referendum sur la moralisation de la vie politique. Referendum qui aura lieu, s’il est élu, dès le mois de juin prochain c'est à dire en même temps que les élections législatives.

Une moralisation très attendue en Polynésie
"À referendum, referendum et demi", a-t-on envie d'ajouter lorsque l'on pense à l'annonce de Nicolas Sarkozy, d'organiser des consultations populaires s'il est réélu. Car si les propositions du candidat-président restaient floues, celle de François Bayrou est aussi claire que simple : demander aux électeurs de se prononcer sur un ensemble de règles simples pour moraliser la vie politique et initier un nouveau contrat démocratique.
Nul doute que cette proposition répond aux voeux des membres de la société civile polynésienne… et de quelques politiques dont Nicole Bouteau.
Diminution du nombre de ministres et d'élus, non-cumul des mandats, présence obligatoire des députés dans l'hémicycle pour les votes, interdiction de tout mandat aux élus condamnés pour corruption, meilleure définition de la déontologie de la vie publique, liberté des médias, y compris ceux du service public*… tels sont les principaux points qui ont particulièrement retenu l'attention de No Oe e te Nunaa, car il leur semble urgent de les faire appliquer en Polynésie française.

Une possibilité concrète de renouveler la classe politique
On se souvient que Nicole Bouteau avait refusé de rejoindre la coalition autonomiste To Tatou Ai’a, son leader ayant répondu à la présidente de No Oe e te Nunaa que la moralisation de la vie politique exigée par celle-ci n'était alors pas "à l'ordre du jour".
Si les responsables politiques visés par la justice devaient être écartés des postes à responsabilité… le renouvellement de la classe politique serait en bonne voie.
En attendant c’est aux électeurs d’utiliser leurs bulletins de vote pour écarter les personnalités ayant fait l'objet de condamnations et offrir ainsi à des nouveaux venus dont l'intégrité est reconnue la possibilité de s'impliquer dans la vie publique.


François Bayrou donne là une raison supplémentaire aux militants, sympathisants et responsables de No Oe e te Nunaa de soutenir sa candidature à la Présidence de la République.
La liste complète des propositions du MoDem pour moraliser la vie politique peut être consultée sur les sites internet Bayrou.fr et noetn.com
Le bureau exécutif
de No Oe e te Nunaa

Un nouveau contrat démocratique

« Elu Président de la République le 6 mai, [François Bayrou] j’organiserai donc le 10 juin, jour du 1er tour de l'élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France. Je soumettrai aux Français directement avec le gouvernement que j'aurai nommé une loi-cadre, conformément à l'article 11 de la Constitution de la République. Ainsi, en quatre semaines et un dimanche, nous règlerons et trancherons ces questions qui demeurent insolubles depuis des lustres et des décennies faute de volonté. »

*Les 12 propositions de F. Bayrou :
1/ Fixation des règles de composition d'un gouvernement resserré de moins de 20 ministres.
2/ Cumul des mandats "interdit" pour les députés dès les législatives de juin, "limité" pour les sénateurs.
3/ Délégation de vote supprimée et donc présence obligatoire des députés pour voter les lois; tous les votes seront publics.
4/ Fixation des principes d'une nouvelle loi électorale et d'une nouvelle composition de l'Assemblée nationale: nombre des députés diminué d'un tiers, "de l'ordre de 400" au lieu de 577 aujourd'hui. Elus pour trois-quarts au scrutin majoritaire actuel et pour le quart restant à la proportionnelle. Réduction du nombre de sièges applicable au Sénat.
5/ Reconnaissance du vote blanc à toutes les élections.
6/ Obligation effective de parité hommes-femmes.
7/ Suppression de "la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance".
8/ Définition du conflit d'intérêts pour les responsables politiques, pour les hauts fonctionnaires (obligation de déclaration publique des intérêts privés avant l'entrée dans la fonction et lors de toute modification, fixation des incompatibilités), création d'une Autorité de déontologie de la vie publique pouvant être saisie par les citoyens.
9/ Interdiction du retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption.
10/ Indépendance de la justice. Le ministre de la Justice aura un statut particulier. Sa nomination, proposée par le duo exécutif, devra être soumise à l'approbation d'une majorité qualifiée du Parlement, devant qui il sera individuellement responsable et par qui il pourra être censuré. C'est lui qui conduira au nom du gouvernement la politique pénale de la nation.
11/ Indépendance des médias. Abrogation de la procédure "scandaleuse" qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'Etat.
12/ Procédure nouvelle pour éviter les nominations de complaisance et les soumettre à une approbation du Parlement et non pas à la "pseudo-approbation" actuelle.

Rédigé par NOETN le Mardi 28 Février 2012 à 15:43 | Lu 1280 fois