NOUMEA, 10 mai 2012 (AFP) - Une association patronale de Nouvelle-Calédonie a jugé jeudi à Nouméa "indispensable" au développement et à la croissance le régime de défiscalisation des investissements outre-mer, craignant de nouveaux coups de rabot.
"Je crois que François Hollande avait une opinion favorable sur ce régime. Il faut qu'il soit conscient que s'il était encore raboté, il ne serait plus attractif pour les investisseurs", a déclaré à la presse Denis Etournaud, président de Nouvelle-Calédonie Economique.
"Le dispositif de la loi Girardin est un système qui marche très bien. C'est un outil indispensable au développement", a-t-il affirmé, se disant "absolument pas opposé à l'amélioration" des contrôles et reconnaissant des "abus".
Nouvelle-Calédonie Economique est une jeune association, regroupant industriels et Fédération du BTP. Elle entend mener une action de lobbying auprès des parlementaires en Métropole pour que cette niche fiscale échappe aux fourches caudines de la rigueur.
Ce régime permet à des contribuables ou des investisseurs métropolitains de déduire de leurs impôts les sommes investies dans des projets outre-mer. En 2011, cette niche a représenté un manque à gagner fiscal de 1,3 milliard d'euros.
Cette enveloppe devrait baisser d'environ 25% cette année, en raison de récents ajustements, a indiqué l'association.
En avril, l'ancien ministre de l'Outre-mer, Jean-Jack Queyranne, venu à Nouméa faire campagne en faveur de François Hollande, avait plaidé pour "une moralisation" du système, considérant qu'il y avait eu "trop de laxisme".
Dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes présidé par le socialiste Didier Migaud avait recommandé la "suppression" de la loi Girardin, en raison d'une "efficacité incertaine" et d'une "charge financière non maitrisée".
cw/il
© 1994-2012 Agence France-Presse
"Je crois que François Hollande avait une opinion favorable sur ce régime. Il faut qu'il soit conscient que s'il était encore raboté, il ne serait plus attractif pour les investisseurs", a déclaré à la presse Denis Etournaud, président de Nouvelle-Calédonie Economique.
"Le dispositif de la loi Girardin est un système qui marche très bien. C'est un outil indispensable au développement", a-t-il affirmé, se disant "absolument pas opposé à l'amélioration" des contrôles et reconnaissant des "abus".
Nouvelle-Calédonie Economique est une jeune association, regroupant industriels et Fédération du BTP. Elle entend mener une action de lobbying auprès des parlementaires en Métropole pour que cette niche fiscale échappe aux fourches caudines de la rigueur.
Ce régime permet à des contribuables ou des investisseurs métropolitains de déduire de leurs impôts les sommes investies dans des projets outre-mer. En 2011, cette niche a représenté un manque à gagner fiscal de 1,3 milliard d'euros.
Cette enveloppe devrait baisser d'environ 25% cette année, en raison de récents ajustements, a indiqué l'association.
En avril, l'ancien ministre de l'Outre-mer, Jean-Jack Queyranne, venu à Nouméa faire campagne en faveur de François Hollande, avait plaidé pour "une moralisation" du système, considérant qu'il y avait eu "trop de laxisme".
Dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes présidé par le socialiste Didier Migaud avait recommandé la "suppression" de la loi Girardin, en raison d'une "efficacité incertaine" et d'une "charge financière non maitrisée".
cw/il
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