Tahiti, le 19 juin 2022 - L'interview de Nicole Bouteau après la soirée électorale de samedi au second tour des législatives.
Au vu de ces résultats, quelle est votre analyse ?
"Je pense que l'appel du front commun contre les candidats du Tapura huiraatira a fonctionné dans le cadre de ces élections. Il nous appartiendra d'analyser, mais on voit qu'il y a vraiment eu un report de voix sur les candidats du Tavini et sur Tematai."
Vous parlez de front commun, et pourtant le Amuitahira'a a appelé à l'abstention, A Here a appelé au libre choix, Tauhiti Nena pareil. Alors pourquoi un front commun ?
On l'a entendu. Le tāvana de Makemo, qui était le candidat sur la circonscription 1, a appelé à voter pour le Tavini huiraatira, et nous savons que dans les coulisses, il y a eu également des leaders qui ont pu intervenir pour demander dans les quartiers…"
Est-ce que, selon vous, ce n'est pas plutôt un vote sanction contre le Tapura ?
"Il y a l'appel effectivement des leaders de l'opposition, et après je pense que oui, une fois qu'on aura les résultats définitifs, il faudra qu'on se pose sur ces résultats. Qu'on les interprète, et qu'on en tire les leçons."
Ce manque d'exemplarité –vous en avez vous-même parlé quand vous avez démissionné du gouvernement– n’est-ce pas ce qui joué dans ce deuxième tour où vous étiez face à un candidat Tavini ?
"Il faudra qu'on analyse, je pense que ce sont des éléments comme d'autres. Il y a eu un front et il faut qu'on analyse ces résultats."
Est-ce que c'est de bon augure pour les prochaines territoriales ? Parce que finalement, c'est demain…
"Ca va aller vite, effectivement. Donc il va falloir, comme je l'ai dit, qu'on analyse, qu'on tire les leçons, et puis qu'on se remette en ordre de bataille pour préparer les élections de 2023."
Pirae est le bastion du président du Pays et le bastion du président du Tapura, et pourtant, 300 voire 400 voix vous séparent de Tematai. Comment vous analysez ça ?
"On voit une vraie différence entre le premier tour où nous avions une large avance, et ce second tour où clairement, je me répète, c'est un front commun contre les trois candidats, car la situation est quasiment la même dans les autres circonscriptions. Il y a un front contre les candidats et contre le Tapura huiraatira. C'était tous contre le Tapura huiraatira."
Comment faire pour qu'il n'y ait pas ce front aux territoriales ?
"Déjà, chacun va reprendre un petit peu ses marques, le Tavini ira de son côté et les autres partis iront du leur, ce n'est pas la même élection. Et nous aussi, nous allons nous remettre en ordre de bataille, nous sommes des battants et nous n'allons pas nous laisser abattre par ces résultats des élections législatives. C'est une autre élection."
Au vu de ces résultats, quelle est votre analyse ?
"Je pense que l'appel du front commun contre les candidats du Tapura huiraatira a fonctionné dans le cadre de ces élections. Il nous appartiendra d'analyser, mais on voit qu'il y a vraiment eu un report de voix sur les candidats du Tavini et sur Tematai."
Vous parlez de front commun, et pourtant le Amuitahira'a a appelé à l'abstention, A Here a appelé au libre choix, Tauhiti Nena pareil. Alors pourquoi un front commun ?
On l'a entendu. Le tāvana de Makemo, qui était le candidat sur la circonscription 1, a appelé à voter pour le Tavini huiraatira, et nous savons que dans les coulisses, il y a eu également des leaders qui ont pu intervenir pour demander dans les quartiers…"
Est-ce que, selon vous, ce n'est pas plutôt un vote sanction contre le Tapura ?
"Il y a l'appel effectivement des leaders de l'opposition, et après je pense que oui, une fois qu'on aura les résultats définitifs, il faudra qu'on se pose sur ces résultats. Qu'on les interprète, et qu'on en tire les leçons."
Ce manque d'exemplarité –vous en avez vous-même parlé quand vous avez démissionné du gouvernement– n’est-ce pas ce qui joué dans ce deuxième tour où vous étiez face à un candidat Tavini ?
"Il faudra qu'on analyse, je pense que ce sont des éléments comme d'autres. Il y a eu un front et il faut qu'on analyse ces résultats."
Est-ce que c'est de bon augure pour les prochaines territoriales ? Parce que finalement, c'est demain…
"Ca va aller vite, effectivement. Donc il va falloir, comme je l'ai dit, qu'on analyse, qu'on tire les leçons, et puis qu'on se remette en ordre de bataille pour préparer les élections de 2023."
Pirae est le bastion du président du Pays et le bastion du président du Tapura, et pourtant, 300 voire 400 voix vous séparent de Tematai. Comment vous analysez ça ?
"On voit une vraie différence entre le premier tour où nous avions une large avance, et ce second tour où clairement, je me répète, c'est un front commun contre les trois candidats, car la situation est quasiment la même dans les autres circonscriptions. Il y a un front contre les candidats et contre le Tapura huiraatira. C'était tous contre le Tapura huiraatira."
Comment faire pour qu'il n'y ait pas ce front aux territoriales ?
"Déjà, chacun va reprendre un petit peu ses marques, le Tavini ira de son côté et les autres partis iront du leur, ce n'est pas la même élection. Et nous aussi, nous allons nous remettre en ordre de bataille, nous sommes des battants et nous n'allons pas nous laisser abattre par ces résultats des élections législatives. C'est une autre élection."