Nouméa, France | AFP | jeudi 11/06/2020 - Un grand groupe métallurgique sud-coréen, en partenariat avec un industriel public calédonien, est intéressé par le rachat de l'usine de nickel du groupe brésilien Vale à Goro, dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, selon des documents que s'est procuré jeudi l'AFP.
Le 26 mai dernier, Vale-NC, filiale du groupe brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie, a annoncé être entré en négociation exclusive pour 60 jours avec une société australienne, New Century Ressources (NCR), en vue de lui céder son actionnariat (95%) dans son complexe métallurgique calédonien.
Ce dernier comprend notamment une usine, une centrale électrique, un port et surtout le fabuleux gisement de nickel et de cobalt du plateau de Goro.
Utilisant un procédé hydrométallurgique innovant à l'acide sulfurique, l'unité de Vale, dont le chantier a souffert de retards et d'une flambée des coûts, n'a jamais été rentable et n'a jamais atteint ses objectifs de production.
En Nouvelle-Calédonie, la vente du site industriel suscite des inquiétudes, surtout dans les rangs indépendantistes, qui redoutent "un montage boursier spéculatif dont la clé de voûte sera le gisement de Goro".
Ils ont notamment souligné que New Century Ressources, entreprise junior australienne, ne dispose "d'aucune expérience en hydrométallurgie" et qu'elle "perd de l'argent chaque année depuis sa création il y a 3 ans".
Fin mai, Daniel Goa, élu indépendantiste et président de l'Union Calédonienne (UC-FLNKS), avait évoqué une offre concurrente "écartée par Vale", émanant de la Sofinor, bras minier de la province Nord dirigée par les indépendantistes, "avec un partenaire de premier rang".
Selon des documents que s'est procuré l'AFP, il s'agit d'un groupe métallurgique sud-coréen, leader mondial dans son secteur, mais dont l'identité n'a pas été communiquée.
Des sources internes à la Sofinor, déjà actionnaire à hauteur de 51% dans une usine de nickel dans le nord de la Nouvelle-Calédonie et une autre en Corée du Sud, ont indiqué que cette candidature "permettait de protéger le gisement de Goro des velléités croissante de multinationales étrangères.
Le montage envisagé repose en effet sur un actionnariat à majorité locale à hauteur de 56% détenus par les provinces du Nord, du Sud et des îles et à 44% par l'industriel Sud-Coréen. Contactée, la Sofinor n'a toutefois pas souhaité évoquer le montant de l'offre financière.
De son côté, la direction de Vale-NC a expliqué à l'AFP que ce consortium n'avait pas été retenu parce que ses acteurs "se sont retrouvés dans l'impossibilité matérielle de compléter leur offre dans le calendrier, en raison des aléas consécutifs à la crise du coronavirus".
Le 26 mai dernier, Vale-NC, filiale du groupe brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie, a annoncé être entré en négociation exclusive pour 60 jours avec une société australienne, New Century Ressources (NCR), en vue de lui céder son actionnariat (95%) dans son complexe métallurgique calédonien.
Ce dernier comprend notamment une usine, une centrale électrique, un port et surtout le fabuleux gisement de nickel et de cobalt du plateau de Goro.
Utilisant un procédé hydrométallurgique innovant à l'acide sulfurique, l'unité de Vale, dont le chantier a souffert de retards et d'une flambée des coûts, n'a jamais été rentable et n'a jamais atteint ses objectifs de production.
En Nouvelle-Calédonie, la vente du site industriel suscite des inquiétudes, surtout dans les rangs indépendantistes, qui redoutent "un montage boursier spéculatif dont la clé de voûte sera le gisement de Goro".
Ils ont notamment souligné que New Century Ressources, entreprise junior australienne, ne dispose "d'aucune expérience en hydrométallurgie" et qu'elle "perd de l'argent chaque année depuis sa création il y a 3 ans".
Fin mai, Daniel Goa, élu indépendantiste et président de l'Union Calédonienne (UC-FLNKS), avait évoqué une offre concurrente "écartée par Vale", émanant de la Sofinor, bras minier de la province Nord dirigée par les indépendantistes, "avec un partenaire de premier rang".
Selon des documents que s'est procuré l'AFP, il s'agit d'un groupe métallurgique sud-coréen, leader mondial dans son secteur, mais dont l'identité n'a pas été communiquée.
Des sources internes à la Sofinor, déjà actionnaire à hauteur de 51% dans une usine de nickel dans le nord de la Nouvelle-Calédonie et une autre en Corée du Sud, ont indiqué que cette candidature "permettait de protéger le gisement de Goro des velléités croissante de multinationales étrangères.
Le montage envisagé repose en effet sur un actionnariat à majorité locale à hauteur de 56% détenus par les provinces du Nord, du Sud et des îles et à 44% par l'industriel Sud-Coréen. Contactée, la Sofinor n'a toutefois pas souhaité évoquer le montant de l'offre financière.
De son côté, la direction de Vale-NC a expliqué à l'AFP que ce consortium n'avait pas été retenu parce que ses acteurs "se sont retrouvés dans l'impossibilité matérielle de compléter leur offre dans le calendrier, en raison des aléas consécutifs à la crise du coronavirus".