Paris, France | AFP | mercredi 22/05/2024 - L'ensemble des sites miniers exploités en Nouvelle-Calédonie par Eramet, l'un des trois grands opérateurs du nickel dans l'île, sont "à l'arrêt depuis plus d'une semaine", a-t-on appris auprès du groupe français dont la filiale Société Le Nickel (SLN) est le premier employeur privé dans l'île.
"L'ensemble des sites miniers exploités par SLN sur le territoire sont à l'arrêt depuis plus d'une semaine, les conditions de sécurité sont trop dégradées pour poursuivre une activité normale", a indiqué à l'AFP une porte-parole d'Eramet à Paris.
L'exploitant déplore une attaque, mais "une seule" qui remonte à mercredi dernier dans la soirée et qui a visé l'usine de Kouaoua, sur la côte est.
Un incendie s'est déclaré au niveau du convoyeur minier, un tapis roulant descendant le minerai de la mine vers le quai de chargement en bord de mer, sur environ 11 kilomètres à travers la brousse. Une installation régulièrement prise pour cible à chaque flambée de violence dans l'île.
Dans un communiqué, un relais de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain, collectif indépendantiste qui organise la contestation depuis six mois) de Poya-Nepoui, proche d'un autre terminal de chargement sur la côte ouest, a conditionné la réouverture des sites miniers et des ports à l'abandon de la réforme contestée à l'origine des émeutes.
Le blocage perdurera "jusqu'à nouvel ordre, tant que la situation politique du pays ne répond pas à notre revendication contre le dégel du corps électoral", indique le communiqué, relayé sur les réseaux sociaux.
L'exploitation du nickel est au coeur de l'économie calédonienne, qui recèle d'importantes réserves, mais traverse une crise sans précédent, affecté par la baisse du prix du minerai qui a dévissé de plus de 45% en 2023, causant des pertes record pour les groupes exploitant les trois usines de l'archipel.
A côté de SLN Eramet, la mine de Koniambo Nickel SAS, exploitée par le holding de négoce suisse Glencore, a été mise en sommeil en février et se cherche un repreneur d'ici août. Celle de la société Sud Prony Resources, dont le service de presse n'était pas immédiatement joignable, est exploitée par Trafigura, un autre négociant suisse.
La cause de ces difficultés, outre des cours historiquement bas et la flambée du prix de l'énergie, tient à la concurrence étrangère, notamment de l'Indonésie, qui a fortement augmenté ses capacités de production ces dernières années et pèse sur le marché des exportations.
"L'ensemble des sites miniers exploités par SLN sur le territoire sont à l'arrêt depuis plus d'une semaine, les conditions de sécurité sont trop dégradées pour poursuivre une activité normale", a indiqué à l'AFP une porte-parole d'Eramet à Paris.
L'exploitant déplore une attaque, mais "une seule" qui remonte à mercredi dernier dans la soirée et qui a visé l'usine de Kouaoua, sur la côte est.
Un incendie s'est déclaré au niveau du convoyeur minier, un tapis roulant descendant le minerai de la mine vers le quai de chargement en bord de mer, sur environ 11 kilomètres à travers la brousse. Une installation régulièrement prise pour cible à chaque flambée de violence dans l'île.
Dans un communiqué, un relais de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain, collectif indépendantiste qui organise la contestation depuis six mois) de Poya-Nepoui, proche d'un autre terminal de chargement sur la côte ouest, a conditionné la réouverture des sites miniers et des ports à l'abandon de la réforme contestée à l'origine des émeutes.
Le blocage perdurera "jusqu'à nouvel ordre, tant que la situation politique du pays ne répond pas à notre revendication contre le dégel du corps électoral", indique le communiqué, relayé sur les réseaux sociaux.
L'exploitation du nickel est au coeur de l'économie calédonienne, qui recèle d'importantes réserves, mais traverse une crise sans précédent, affecté par la baisse du prix du minerai qui a dévissé de plus de 45% en 2023, causant des pertes record pour les groupes exploitant les trois usines de l'archipel.
A côté de SLN Eramet, la mine de Koniambo Nickel SAS, exploitée par le holding de négoce suisse Glencore, a été mise en sommeil en février et se cherche un repreneur d'ici août. Celle de la société Sud Prony Resources, dont le service de presse n'était pas immédiatement joignable, est exploitée par Trafigura, un autre négociant suisse.
La cause de ces difficultés, outre des cours historiquement bas et la flambée du prix de l'énergie, tient à la concurrence étrangère, notamment de l'Indonésie, qui a fortement augmenté ses capacités de production ces dernières années et pèse sur le marché des exportations.