Nouméa, France | AFP | jeudi 13/02/2020 - Vale Nouvelle-Calédonie a annoncé jeudi à Nouméa compter, à ce stade, trois candidats à la reprise de son usine hydrométallurgique de nickel à Goro, dans le sud de l'archipel, qui est déficitaire et dont le modèle industriel va être redéfini.
Le groupe brésilien Vale veut céder ses parts du capital (95%) de ce complexe de classe mondiale, qui permet de produire de l'oxyde de nickel (produit fini). Antonin Beurrier, PDG de Vale-NC, n’a pas souhaité donner davantage d’éléments sur le profil de ces candidats qui devront remettre une offre préliminaire.
D’après le calendrier évoqué, après examen des dossiers par Vale, "nous visons une signature à la fin juin", a-t-il dit. Puis "nous espérons que, d’ici la fin de l’année, cette transition ordonnée aura eu lieu", a précisé le PDG de Vale-NC, société dont le conseil d'administration s'est tenu le 31 janvier dernier à Paris.
"L'État est également vigilant sur la qualité du repreneur pour des questions géostratégiques", a ajouté Sonia Backès, présidente de la province Sud, au côté d’Antonin Beurrier, à l’issue d’une commission plénière de l’institution, jeudi, dédiée à la situation de Vale-NC.
Le site va désormais se concentrer sur la production de NHC (Nickel Hydroxyde cake, produit intermédiaire peu raffiné) à destination du marché des batteries pour véhicules électriques.
Le changement de format implique un volet social. "Au maximum, il y aura chez nous, Vale-NC, jusqu’à 140 licenciements", a précisé Antonin Beurrier. Vale Nouvelle-Calédonie emploie actuellement 1.280 salariés. Par ailleurs, "d’ici fin mars-début avril, beaucoup de contrats de sous-traitance vont être revus".
Le nouveau modèle, qui doit permettre de parvenir à la rentabilité, repose en outre sur l'exportation de 2 millions de tonnes de minerai de nickel par an, pour lesquelles l'industriel doit encore obtenir le feu vert des autorités calédoniennes.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie va "travailler sur l’évolution du code minier" pour permettre à Vale-NC d’exporter ce minerai, et en parallèle, "travailler sur une redevance", a expliqué Sonia Backès.
Vale-NC ambitionne de produire 33.000 tonnes de nickel cette année, de réduire ses coûts d’au moins 20 %, et de diviser sa perte d'exploitation par quatre.
Le groupe brésilien Vale veut céder ses parts du capital (95%) de ce complexe de classe mondiale, qui permet de produire de l'oxyde de nickel (produit fini). Antonin Beurrier, PDG de Vale-NC, n’a pas souhaité donner davantage d’éléments sur le profil de ces candidats qui devront remettre une offre préliminaire.
D’après le calendrier évoqué, après examen des dossiers par Vale, "nous visons une signature à la fin juin", a-t-il dit. Puis "nous espérons que, d’ici la fin de l’année, cette transition ordonnée aura eu lieu", a précisé le PDG de Vale-NC, société dont le conseil d'administration s'est tenu le 31 janvier dernier à Paris.
"L'État est également vigilant sur la qualité du repreneur pour des questions géostratégiques", a ajouté Sonia Backès, présidente de la province Sud, au côté d’Antonin Beurrier, à l’issue d’une commission plénière de l’institution, jeudi, dédiée à la situation de Vale-NC.
Le site va désormais se concentrer sur la production de NHC (Nickel Hydroxyde cake, produit intermédiaire peu raffiné) à destination du marché des batteries pour véhicules électriques.
Le changement de format implique un volet social. "Au maximum, il y aura chez nous, Vale-NC, jusqu’à 140 licenciements", a précisé Antonin Beurrier. Vale Nouvelle-Calédonie emploie actuellement 1.280 salariés. Par ailleurs, "d’ici fin mars-début avril, beaucoup de contrats de sous-traitance vont être revus".
Le nouveau modèle, qui doit permettre de parvenir à la rentabilité, repose en outre sur l'exportation de 2 millions de tonnes de minerai de nickel par an, pour lesquelles l'industriel doit encore obtenir le feu vert des autorités calédoniennes.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie va "travailler sur l’évolution du code minier" pour permettre à Vale-NC d’exporter ce minerai, et en parallèle, "travailler sur une redevance", a expliqué Sonia Backès.
Vale-NC ambitionne de produire 33.000 tonnes de nickel cette année, de réduire ses coûts d’au moins 20 %, et de diviser sa perte d'exploitation par quatre.