Nouméa, France | AFP | lundi 18/02/2018 - Manuel Valls, président de la mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, a souhaité lundi à Nouméa contribuer à "éclairer" l'après-référendum sur l'indépendance, s'inquiétant de la "confusion" dans l'archipel.
"Il y a sans doute de la confusion, voire de la peur sur ce qui peut se passer après. Nous concevons cette mission comme un élément d'éclairage sur la suite du référendum", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une rencontre avec le Sénat coutumier, où siègent les autorités traditionnelles kanak.
"Or, force est de constater qu'à quelques mois de la consultation ni la date, ni la question, même si on l'imagine, n'ont encore été choisies", a-t-il ajouté alors que ces deux points suscitent actuellement des divergences.
Accompagné du rapporteur de cette mission de l'Assemblée nationale, le député LR Christian Jacob, de la présidente de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet et de deux autres députés membres de la mission, Manuel Valls a entamé lundi une visite d'une semaine en Nouvelle-Calédonie.
Dans les trois provinces de l'archipel, où se tiendra d'ici à novembre un référendum d'autodétermination, ils vont aller à la rencontre des acteurs politique, économique ou religieux.
"On voit qu'il y a un déficit d'information (...) Notre mission doit contribuer à faire en sorte que chacun ait accès aux informations et vote en toute connaissance de cause", a de son côté insisté M. Jacob, soulignant que la Nouvelle-Calédonie "n'est pas un enjeu politicien".
Ce référendum, pour lequel les indépendantistes sont donnés perdants, fait craindre un réveil des tensions ethniques sur le Caillou, en paix depuis trente ans, en raison notamment des difficultés de la classe politique à se projeter au-delà du clivage "France ou indépendance".
"Cette consultation est importante mais elle n'est qu'une étape dans l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Je ne cache pas notre inquiétude sur le fait que le +jour d'après+ n'est pas suffisamment préparé", a indiqué Manuel Valls.
Interrogé sur la différence de contexte entre la Corse et la Nouvelle-Calédonie, l'ancien Premier ministre a affirmé qu'il ne fallait "surtout pas confondre" les deux territoires.
"La Nouvelle-Calédonie a été une terre de colonisation, pas la Corse. Ici, il y a un peuple premier, le peuple kanak, d'où ce processus de rééquilibrage et de décolonisation complètement inédit", a déclaré Manuel Valls.
"Il y a sans doute de la confusion, voire de la peur sur ce qui peut se passer après. Nous concevons cette mission comme un élément d'éclairage sur la suite du référendum", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'une rencontre avec le Sénat coutumier, où siègent les autorités traditionnelles kanak.
"Or, force est de constater qu'à quelques mois de la consultation ni la date, ni la question, même si on l'imagine, n'ont encore été choisies", a-t-il ajouté alors que ces deux points suscitent actuellement des divergences.
Accompagné du rapporteur de cette mission de l'Assemblée nationale, le député LR Christian Jacob, de la présidente de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet et de deux autres députés membres de la mission, Manuel Valls a entamé lundi une visite d'une semaine en Nouvelle-Calédonie.
Dans les trois provinces de l'archipel, où se tiendra d'ici à novembre un référendum d'autodétermination, ils vont aller à la rencontre des acteurs politique, économique ou religieux.
"On voit qu'il y a un déficit d'information (...) Notre mission doit contribuer à faire en sorte que chacun ait accès aux informations et vote en toute connaissance de cause", a de son côté insisté M. Jacob, soulignant que la Nouvelle-Calédonie "n'est pas un enjeu politicien".
Ce référendum, pour lequel les indépendantistes sont donnés perdants, fait craindre un réveil des tensions ethniques sur le Caillou, en paix depuis trente ans, en raison notamment des difficultés de la classe politique à se projeter au-delà du clivage "France ou indépendance".
"Cette consultation est importante mais elle n'est qu'une étape dans l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Je ne cache pas notre inquiétude sur le fait que le +jour d'après+ n'est pas suffisamment préparé", a indiqué Manuel Valls.
Interrogé sur la différence de contexte entre la Corse et la Nouvelle-Calédonie, l'ancien Premier ministre a affirmé qu'il ne fallait "surtout pas confondre" les deux territoires.
"La Nouvelle-Calédonie a été une terre de colonisation, pas la Corse. Ici, il y a un peuple premier, le peuple kanak, d'où ce processus de rééquilibrage et de décolonisation complètement inédit", a déclaré Manuel Valls.