Nouméa, France | AFP | mercredi 02/03/2021 - Un pêcheur sous-marin a été mordu par un requin sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, deux jours après une attaque mortelle à Nouméa, a indiqué mercredi à l'AFP la gendarmerie de cet archipel du Pacifique Sud.
Le jeune homme de 20 ans faisait de la pêche sous-marine mardi dans le nord de l'île d'Ouvéa quand il a été mordu au mollet par un requin pointe-noire, une espèce vivant près des côtes qui mesure entre 1,50 et 1,80 mètre.
Ses jours ne sont pas en danger mais il a été évacué vers le centre hospitalier de Nouméa, où il devait subir une intervention chirurgicale, selon le journal Les Nouvelles-Calédoniennes.
Cette attaque survient après celle, dimanche, d'un homme de 57 ans qui a été mortellement attaqué au large de l'îlot Maitre, à 20 minutes de Nouméa.
La victime se baignait à proximité de son bateau sur un plan d'eau où plaisanciers, baigneurs et amateurs de sports nautiques étaient nombreux.
Selon un communiqué du procureur lundi, l'expertise médico-légale "a conclu au décès consécutif à une morsure d'un requin ayant sectionné intégralement l'artère fémorale droite". Il pourrait s'agir "d'un requin-tigre de 4 métres avec une mâchoire de 36 centimètres".
La mairie de Nouméa a pris un arrêté d'interdiction de baignade et d'activités nautiques tandis que des reconnaissances aériennes et maritimes ont relevé la présence "d'au moins deux squales de grande taille dans la zone: un requin bouledogue et un requin tigre", a-t-on indiqué de source municipale. Sonia Backès, présidente de la province Sud, collectivité en charge de l'environnement, a par ailleurs fait savoir qu'aucune de ces deux espèces "ne sont en danger en Nouvelle-Calédonie et que des opérations de prélèvement auront lieu dans les prochains jours".
Elle a précisé qu'elle proposerait prochainement "une modification du code de l’environnement afin que certaines espèces de requins qui objectivement ne sont pas menacées soient retirées de la liste des espèces protégées". Depuis 2013, tous les requins sont protégés.
Cette décision a provoqué la colère de l'association écologique Ensemble pour la Planète (EPLP) qui a dénoncé "l'inefficacité absolue" des pêches létales et a mis en cause les "défaillances" des autorités en matière de prévention.
L'association a suggéré la mise en place d'une surveillance constante (guetteurs) des sites très fréquentés, d'un numéro vert gratuit de signalement et d'une sensibilisation, voire d'une sanction, des plaisanciers à l’origine de rejets organiques.
Depuis 2007, sept attaques mortelles de requins ont été recensées en Nouvelle-Calédonie.
Le jeune homme de 20 ans faisait de la pêche sous-marine mardi dans le nord de l'île d'Ouvéa quand il a été mordu au mollet par un requin pointe-noire, une espèce vivant près des côtes qui mesure entre 1,50 et 1,80 mètre.
Ses jours ne sont pas en danger mais il a été évacué vers le centre hospitalier de Nouméa, où il devait subir une intervention chirurgicale, selon le journal Les Nouvelles-Calédoniennes.
Cette attaque survient après celle, dimanche, d'un homme de 57 ans qui a été mortellement attaqué au large de l'îlot Maitre, à 20 minutes de Nouméa.
La victime se baignait à proximité de son bateau sur un plan d'eau où plaisanciers, baigneurs et amateurs de sports nautiques étaient nombreux.
Selon un communiqué du procureur lundi, l'expertise médico-légale "a conclu au décès consécutif à une morsure d'un requin ayant sectionné intégralement l'artère fémorale droite". Il pourrait s'agir "d'un requin-tigre de 4 métres avec une mâchoire de 36 centimètres".
La mairie de Nouméa a pris un arrêté d'interdiction de baignade et d'activités nautiques tandis que des reconnaissances aériennes et maritimes ont relevé la présence "d'au moins deux squales de grande taille dans la zone: un requin bouledogue et un requin tigre", a-t-on indiqué de source municipale. Sonia Backès, présidente de la province Sud, collectivité en charge de l'environnement, a par ailleurs fait savoir qu'aucune de ces deux espèces "ne sont en danger en Nouvelle-Calédonie et que des opérations de prélèvement auront lieu dans les prochains jours".
Elle a précisé qu'elle proposerait prochainement "une modification du code de l’environnement afin que certaines espèces de requins qui objectivement ne sont pas menacées soient retirées de la liste des espèces protégées". Depuis 2013, tous les requins sont protégés.
Cette décision a provoqué la colère de l'association écologique Ensemble pour la Planète (EPLP) qui a dénoncé "l'inefficacité absolue" des pêches létales et a mis en cause les "défaillances" des autorités en matière de prévention.
L'association a suggéré la mise en place d'une surveillance constante (guetteurs) des sites très fréquentés, d'un numéro vert gratuit de signalement et d'une sensibilisation, voire d'une sanction, des plaisanciers à l’origine de rejets organiques.
Depuis 2007, sept attaques mortelles de requins ont été recensées en Nouvelle-Calédonie.