NOUMEA, 17 mai 2012 (AFP) - La nomination de Victorin Lurel au poste de ministre des Outremer a été accueillie avec satisfaction et quelques réserves en Nouvelle-Calédonie, où se profilent des enjeux politiques majeurs, ont déclaré à l'AFP des leaders locaux.
"Le Premier ministre a choisi quelqu'un qui connait bien l'Outremer. C'est une bonne décision", a déclaré Jean-Pierre Djaïwé, vice-président indépendantiste de la province nord et candidat aux prochaines législatives.
M. Djaïwé, dont le parti, le Palika, avait organisé les primaires socialistes en Nouvelle-Calédonie, a également salué l'action du député de Guadeloupe pour que "les paroles des uns et des autres" soient entendues à l'Assemblée nationale.
De son côté, Gaël Yanno, député UMP de Nouvelle-Calédonie, a estimé que le choix d'un ultramarin pour ce ministère pouvait présenter le risque d'une "ghettoïsation du débat de l'outremer dans le grand débat national".
"Il ne faut pas que l'Outremer se referme, j'aurais préféré un responsable de dimension nationale", a déclaré M. Yanno, qui a siégé avec Victorin Lurel à la commission des Finances du palais Bourbon.
Alors qu'en vertu de l'accord de Nouméa (1998), un processus de décolonisation graduel est en cours dans l'archipel, avant un référendum d'autodétermination entre 2014 et 2018, Gaël Yanno s'est montré confiant, malgré "les désaccords politiques".
"Je n'ai pas d'inquiétudes particulières. Je suis convaincu que c'est quelqu'un qui écoutera et s'informera", a-t-il également indiqué.
Pour éviter un vote sec "oui ou non" à l'indépendance, qui pourrait raviver les tensions, les dirigeants locaux et l'Etat espèrent parvenir à une solution consensuelle entre autonomie et indépendance.
Une réflexion a été entamée mais tout reste à trancher, telles que les délicates questions de la nationalité, du corps électoral ou encore de l'exercice des compétences régaliennes.
cw/jcc
"Le Premier ministre a choisi quelqu'un qui connait bien l'Outremer. C'est une bonne décision", a déclaré Jean-Pierre Djaïwé, vice-président indépendantiste de la province nord et candidat aux prochaines législatives.
M. Djaïwé, dont le parti, le Palika, avait organisé les primaires socialistes en Nouvelle-Calédonie, a également salué l'action du député de Guadeloupe pour que "les paroles des uns et des autres" soient entendues à l'Assemblée nationale.
De son côté, Gaël Yanno, député UMP de Nouvelle-Calédonie, a estimé que le choix d'un ultramarin pour ce ministère pouvait présenter le risque d'une "ghettoïsation du débat de l'outremer dans le grand débat national".
"Il ne faut pas que l'Outremer se referme, j'aurais préféré un responsable de dimension nationale", a déclaré M. Yanno, qui a siégé avec Victorin Lurel à la commission des Finances du palais Bourbon.
Alors qu'en vertu de l'accord de Nouméa (1998), un processus de décolonisation graduel est en cours dans l'archipel, avant un référendum d'autodétermination entre 2014 et 2018, Gaël Yanno s'est montré confiant, malgré "les désaccords politiques".
"Je n'ai pas d'inquiétudes particulières. Je suis convaincu que c'est quelqu'un qui écoutera et s'informera", a-t-il également indiqué.
Pour éviter un vote sec "oui ou non" à l'indépendance, qui pourrait raviver les tensions, les dirigeants locaux et l'Etat espèrent parvenir à une solution consensuelle entre autonomie et indépendance.
Une réflexion a été entamée mais tout reste à trancher, telles que les délicates questions de la nationalité, du corps électoral ou encore de l'exercice des compétences régaliennes.
cw/jcc
