Paris, France | AFP | mercredi 06/06/2018 - Le Premier ministre Edouard Philippe a appelé mercredi les responsables politiques de Nouvelle-Calédonie à "oeuvrer pour la réussite" du référendum sur l'indépendance de novembre prochain, et a défendu le groupe de dialogue mis en place, critiqué ces derniers jours par certains leaders politiques.
Cette instance présidée par le haut-commissaire Thierry Lataste et au sein de laquelle Edouard Philippe dispose d'un représentant personnel, le conseiller d'Etat François Seners, "n’a qu’une seule vocation : offrir aux responsables politiques calédoniens, dans la perspective de la consultation du 4 novembre qui va opposer partisans et adversaires de l’indépendance, +un temps d’échange, marqué par le respect de l’autre et l’écoute des paroles différentes+", explique le Premier ministre dans un communiqué.
Il "appelle tous les responsables politiques à œuvrer à la réussite de la consultation du 4 novembre".
Mardi, le sénateur calédonien Pierre Frogier, chef de file du Rassemblement-LR, a qualifié "de manipulation du gouvernement" ce groupe de dialogue, et a claqué la porte, tout comme les dirigeants d'un autre parti loyaliste, les Républicains Calédoniens. "C'est une manipulation qui vise à tout faire soit pour démobiliser les Calédoniens le jour du vote ou pire pour en altérer le résultat", a déclaré M. Frogier.
"Ce groupe de dialogue n'a, à l'évidence, aucune vocation à préempter, de quelque façon que ce soit, le libre choix des citoyens de la Nouvelle-Calédonie", a répondu le Premier ministre, qui avait proposé la création de ce groupe de dialogue sur le chemin de l’avenir devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie le 5 décembre dernier.
Le dialogue "repose sur la recherche de ce qui unit la société calédonienne: les valeurs, le bilan politique de l’Accord de Nouméa, l’exercice des compétences partagées, la place de la Nouvelle-Calédonie dans le monde", rappelle-t-il.
Le 23 mai, les participants avaient remis à l'Etat "des propositions de valeurs calédoniennes partagées", soumises à une consultation publique jusqu'au 14 juin. Mais pour Pierre Frogier, "c'est une supercherie, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été écrit".
Mercredi matin, le député de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès (Calédonie Ensemble, centre droit), a déjà déploré auprès de l'AFP le départ des responsables politiques du Rassemblement-LR et des Républicains calédoniens, dénonçant "un comportement qui n'est ni à la hauteur des enjeux ni la hauteur des responsabilités", à la veille d'un référendum qui va être "un crash-test pour le vivre ensemble".
Cette instance présidée par le haut-commissaire Thierry Lataste et au sein de laquelle Edouard Philippe dispose d'un représentant personnel, le conseiller d'Etat François Seners, "n’a qu’une seule vocation : offrir aux responsables politiques calédoniens, dans la perspective de la consultation du 4 novembre qui va opposer partisans et adversaires de l’indépendance, +un temps d’échange, marqué par le respect de l’autre et l’écoute des paroles différentes+", explique le Premier ministre dans un communiqué.
Il "appelle tous les responsables politiques à œuvrer à la réussite de la consultation du 4 novembre".
Mardi, le sénateur calédonien Pierre Frogier, chef de file du Rassemblement-LR, a qualifié "de manipulation du gouvernement" ce groupe de dialogue, et a claqué la porte, tout comme les dirigeants d'un autre parti loyaliste, les Républicains Calédoniens. "C'est une manipulation qui vise à tout faire soit pour démobiliser les Calédoniens le jour du vote ou pire pour en altérer le résultat", a déclaré M. Frogier.
"Ce groupe de dialogue n'a, à l'évidence, aucune vocation à préempter, de quelque façon que ce soit, le libre choix des citoyens de la Nouvelle-Calédonie", a répondu le Premier ministre, qui avait proposé la création de ce groupe de dialogue sur le chemin de l’avenir devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie le 5 décembre dernier.
Le dialogue "repose sur la recherche de ce qui unit la société calédonienne: les valeurs, le bilan politique de l’Accord de Nouméa, l’exercice des compétences partagées, la place de la Nouvelle-Calédonie dans le monde", rappelle-t-il.
Le 23 mai, les participants avaient remis à l'Etat "des propositions de valeurs calédoniennes partagées", soumises à une consultation publique jusqu'au 14 juin. Mais pour Pierre Frogier, "c'est une supercherie, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été écrit".
Mercredi matin, le député de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès (Calédonie Ensemble, centre droit), a déjà déploré auprès de l'AFP le départ des responsables politiques du Rassemblement-LR et des Républicains calédoniens, dénonçant "un comportement qui n'est ni à la hauteur des enjeux ni la hauteur des responsabilités", à la veille d'un référendum qui va être "un crash-test pour le vivre ensemble".