Tahiti, le 15 juillet 2021 – Un néo-zélandais était décédé lors d’un gala de boxe à Pirae, en mai 2012. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par le médecin du sport, qui contestait sa condamnation à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire.
En mai 2012, lors d’un gala de boxe à Pirae, le néo-zélandais d’origine péruvienne Rodriguez Gomez avait été mis K.O. par le polynésien Karihi Tehei, à terme de 32 secondes de combat. Placée sous oxygène, la victime avait été évacuée au bout de 10 minutes vers le CHPF où elle arriva sans le taote, resté sur place. Les soignants de l'hôpital constatent alors que le jeune boxeur n'est plus en PLS et qu'il a gravement manqué d'assistance respiratoire lors de sa prise en charge. Rodriguez Gomez était décédé une heure après son admission.
Le médecin avait été condamné en 2018 à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Papeete. La cour d’appel avait ensuite confirmé le jugement en première instance. Dans un arrêt rendu le 29 juin dernier, la Cour de cassation a finalement rejeté le pourvoi formé par le praticien. La chambre criminelle de la juridiction suprême retient que le décès de la victime est survenu du fait d’une « oxygénation insuffisante pendant la prise en charge avant son transport à l'hôpital », en se rapportant une nouvelle fois à l’autopsie. Les juges ajoutent que, malgré son expérience de médecin du ring pendant plus de 15 ans, le docteur n’a pas « effectué les gestes et actions adaptées. »
En mai 2012, lors d’un gala de boxe à Pirae, le néo-zélandais d’origine péruvienne Rodriguez Gomez avait été mis K.O. par le polynésien Karihi Tehei, à terme de 32 secondes de combat. Placée sous oxygène, la victime avait été évacuée au bout de 10 minutes vers le CHPF où elle arriva sans le taote, resté sur place. Les soignants de l'hôpital constatent alors que le jeune boxeur n'est plus en PLS et qu'il a gravement manqué d'assistance respiratoire lors de sa prise en charge. Rodriguez Gomez était décédé une heure après son admission.
Le médecin avait été condamné en 2018 à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Papeete. La cour d’appel avait ensuite confirmé le jugement en première instance. Dans un arrêt rendu le 29 juin dernier, la Cour de cassation a finalement rejeté le pourvoi formé par le praticien. La chambre criminelle de la juridiction suprême retient que le décès de la victime est survenu du fait d’une « oxygénation insuffisante pendant la prise en charge avant son transport à l'hôpital », en se rapportant une nouvelle fois à l’autopsie. Les juges ajoutent que, malgré son expérience de médecin du ring pendant plus de 15 ans, le docteur n’a pas « effectué les gestes et actions adaptées. »
