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Moorea : tapage nocturne, outrages et menaces de mort


Moorea : tapage nocturne, outrages et menaces de mort
PAPEETE, lundi 8 octobre 2012. Dans la nuit de samedi à dimanche, les gendarmes de la brigade territoriale de Moorea interviennent vers 1h du matin sur le motu Temae après l’appel d’un particulier, pour un tapage nocturne. A leur arrivée, les cinq gendarmes mobilisés sur cette intervention classique se retrouvent malmenés par les personnes présentes. Des insultes, des outrages fusent et des menaces de mort sont même proférées à l’égard des militaires. Après temporisation sur place, les gendarmes obtiennent que le tapage nocturne cesse et ils quittent les lieux.

Mais, dès le lendemain matin, les militaires de la Bta de Moorea retournent sur place pour procéder à l’interpellation des trois auteurs des outrages et menaces de mort. Un homme et deux femmes sont interpellés et placés en garde à vue. Lors de cette interpellation, d’autres menaces sont prononcées, cette fois à l’encontre du voisin qui avait appelé les gendarmes pour le tapage nocturne. Lequel se retrouve menacé de voir son fare détruit en raison de sa dénonciation aux autorités !

A l’issue de la garde à vue, les trois personnes interpellées ont été remises en liberté
avec une convocation pour une audience correctionnelle au tribunal le 29 janvier 2013. Il leur sera reproché les outrages à agents de la fonction publique, menaces de mort aux mêmes agents et menace d’atteindre au bien d’autrui de manière à créer un danger pour les personnes.

TAPAGE NOCTURNE : UN FLEAU QUI S’ETEND A TOUTE LA POLYNESIE


Les gendarmes tiennent à souligner l’importance que prennent les affaires de tapage nocturne depuis quelques mois. Au cours du week-end dernier, ils sont allés sur le terrain en reconnaissance de tapage nocturne pas moins de 52 fois sur toute la Polynésie française. 14 de ces déplacements ont permis de dresser des procès verbaux et des procédures judiciaires pour ce type d’infraction avec parfois la saisie du matériel concerné. «Pour reprocher un tapage nocturne à quelqu’un, il faut que ce tapage soit constaté directement par les gendarmes» explique-t-on à l’état major de la gendarmerie. Or souvent la seule présence des gendarmes à proximité du tapage constaté par les voisins fait que le son baisse immédiatement et que la gêne occasionnée ne peut pas être directement constatée par les agents de la force publique.



Rédigé par Mireille Loubet le Lundi 8 Octobre 2012 à 17:22 | Lu 2844 fois