Sept sapeurs-pompiers volontaires de la caserne de Nuuroa à Haapiti se retrouvent en mauvaise posture
MOOREA, le 17/08/2016 - Des vols ont été commis au mois de juin à la caserne de Nuuroa, à Haapiti. De l'argent et des uniformes ont disparu. Depuis lundi dernier, sept sapeurs-pompiers volontaires ont été écartés pour une certaine période. Selon leur supérieur hiérarchique, aucun vol n'a été constaté en 25 ans de service... et ce jusqu'à l'arrivée de ces sept sapeurs-pompiers volontaires. Aujourd'hui, l'adjoint du chef de corps demande à ce que les uniformes soient rendus à la caserne. Pour ces soldats du feu bénévoles, cette affaire tombe comme un couperet.
"À partir du 15 août, tous ceux qui ne sont pas sur le planning, vous ne travaillerez plus" : l'annonce a été reçue comme un électrochoc pour sept sapeurs-pompiers volontaires de Moorea qui ne vivent que de cette activité.
À l'origine de cette décision de leur hiérarchie, des vols d'uniformes et d'argent qui auraient été commis en juin dernier, à la caserne de Nuuroa à Haapiti. "Il n'y a pas eu de sanctions", tient à rappeler l'adjoint du chef de corps des sapeurs-pompiers de Moorea, Thibert Teururai. Mais, "je les ai mis au repos pendant une certaine période pour leur faire prendre conscience de leurs actes".
Pour Thibert, aucun vol n'a été commis avant l'arrivée de ces sapeurs-pompiers volontaires. "Je n'en ai jamais vu en 25 ans de carrière", explique-t-il. Les uniformes qui ont été volés se trouvaient "dans un placard scellé. Je ne veux pas savoir qui a pris. Je veux juste qu'on ramène ces tenues, car elles valent chères."
Du côté des mis en cause, l'incompréhension est totale. "Pourquoi nous et pas les titulaires ? On nous accuse d'avoir volé, alors que ma veste a également été volée il y a huit mois et rien n'a été fait", dénonce un des sapeurs-pompiers volontaires mis en cause, qui exerce depuis peu de temps à Moorea."On nous a dit qu'il n'y a pas eu de vols avant nous, mais c'est faux", clame-t-il, en assurant qu'un ancien sapeur-pompier aurait déclaré "qu'il y avait déjà des vols avant."
"Je suis allé voir nos chefs", poursuit-il, "ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire".
Depuis lundi, les sept sapeurs-pompiers volontaires ne travaillent plus. Il leur aurait été demandé de ne plus travailler jusqu'au 31 août, au moins. "Le 25, ce sera notre test de maintien durant lequel nous ferons plusieurs disciplines comme la natation ou l'endurance. Un test que nous faisons un fois par an. Et là, on nous demande d'y participer, on ne comprend plus rien", se défend un sapeur-pompier volontaire mis en cause.
"Ils ne se sont mêmes pas demandés ce que deviendront nos familles", regrette l'un d'eux. "Vendredi, il y aura un audit dans les casernes de Moorea. On m'a conseillé d'être sur place avec mes six autres collègues et nous y serons", assure un autre mis en cause.
"Ce n'est pas un problème personnel", explique Thibert, mais l'adjoint du chef de corps affirme cependant que les sept sapeurs-pompiers volontaires pourront reprendre leurs fonctions, une fois le problème résolu.
À Moorea , on compte 14 sapeurs-pompiers volontaires. "Nous avons signé un contrat de cinq ans et nous percevons une indemnité", explique l'un d'eux. Cinq jeunes du service civique sont également mis à la disposition des casernes sur l'île sœur.
Un sapeur-pompier volontaire exerce cette activité sur son temps libre, contrairement à un sapeur-pompier permanent qui, lui, est titulaire.
Selon Thibert, un sapeur-pompier volontaire effectue 1 100 heures de travail par an, contre 1 755 heures par an pour un permanent.
Depuis l'apparition de cette affaire de vol, l'ambiance n'est plus la même du côté des soldats du feu de l'île sœur.
"À partir du 15 août, tous ceux qui ne sont pas sur le planning, vous ne travaillerez plus" : l'annonce a été reçue comme un électrochoc pour sept sapeurs-pompiers volontaires de Moorea qui ne vivent que de cette activité.
À l'origine de cette décision de leur hiérarchie, des vols d'uniformes et d'argent qui auraient été commis en juin dernier, à la caserne de Nuuroa à Haapiti. "Il n'y a pas eu de sanctions", tient à rappeler l'adjoint du chef de corps des sapeurs-pompiers de Moorea, Thibert Teururai. Mais, "je les ai mis au repos pendant une certaine période pour leur faire prendre conscience de leurs actes".
Pour Thibert, aucun vol n'a été commis avant l'arrivée de ces sapeurs-pompiers volontaires. "Je n'en ai jamais vu en 25 ans de carrière", explique-t-il. Les uniformes qui ont été volés se trouvaient "dans un placard scellé. Je ne veux pas savoir qui a pris. Je veux juste qu'on ramène ces tenues, car elles valent chères."
Du côté des mis en cause, l'incompréhension est totale. "Pourquoi nous et pas les titulaires ? On nous accuse d'avoir volé, alors que ma veste a également été volée il y a huit mois et rien n'a été fait", dénonce un des sapeurs-pompiers volontaires mis en cause, qui exerce depuis peu de temps à Moorea."On nous a dit qu'il n'y a pas eu de vols avant nous, mais c'est faux", clame-t-il, en assurant qu'un ancien sapeur-pompier aurait déclaré "qu'il y avait déjà des vols avant."
"Je suis allé voir nos chefs", poursuit-il, "ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire".
Depuis lundi, les sept sapeurs-pompiers volontaires ne travaillent plus. Il leur aurait été demandé de ne plus travailler jusqu'au 31 août, au moins. "Le 25, ce sera notre test de maintien durant lequel nous ferons plusieurs disciplines comme la natation ou l'endurance. Un test que nous faisons un fois par an. Et là, on nous demande d'y participer, on ne comprend plus rien", se défend un sapeur-pompier volontaire mis en cause.
"Ils ne se sont mêmes pas demandés ce que deviendront nos familles", regrette l'un d'eux. "Vendredi, il y aura un audit dans les casernes de Moorea. On m'a conseillé d'être sur place avec mes six autres collègues et nous y serons", assure un autre mis en cause.
"Ce n'est pas un problème personnel", explique Thibert, mais l'adjoint du chef de corps affirme cependant que les sept sapeurs-pompiers volontaires pourront reprendre leurs fonctions, une fois le problème résolu.
À Moorea , on compte 14 sapeurs-pompiers volontaires. "Nous avons signé un contrat de cinq ans et nous percevons une indemnité", explique l'un d'eux. Cinq jeunes du service civique sont également mis à la disposition des casernes sur l'île sœur.
Un sapeur-pompier volontaire exerce cette activité sur son temps libre, contrairement à un sapeur-pompier permanent qui, lui, est titulaire.
Selon Thibert, un sapeur-pompier volontaire effectue 1 100 heures de travail par an, contre 1 755 heures par an pour un permanent.
Depuis l'apparition de cette affaire de vol, l'ambiance n'est plus la même du côté des soldats du feu de l'île sœur.