PAPEETE, le 3 mars 2015. L'Airbus 400M Atlas de l'armée français est en escale depuis lundi au fenua. Cet avion militaire, actuellement en mission de longue durée, a ouvert ses portes quelques instants aux autorités militaires et civiles et à la presse.
« L'avion va beaucoup plus vite, beaucoup plus loin. Il emporte beaucoup plus de choses », explique le lieutenant-colonel Olivier Luneau. Celui-ci fait partie de l'équipage qui pilote l'Airbus A400M Atlas qui s'est posé dans la nuit de lundi à mardi au fenua. L’appareil s’est élancé le 19 février dernier de la base aérienne 123 d’Orléans pour effectuer une mission de longue durée. Il s’agit du premier tour du monde vers l’est pour le nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air. Après une escale aux Emirats Arabes Unis pour déposer du fret, puis en Malaisie, il a rallié Melbourne, en Australie, pour participer au salon aéronautique d’Avalon.
Les autorités civiles et militaires et la presse ont pu visiter ce mardi matin l'appareil. L'Airbus devait repartir ce mardi matin mais le départ a été repoussé à ce mercredi matin pour que l'équipage puisse se reposer davantage.
En rentrant dans le cockpit, les huit écrans de contrôle sautent aux yeux. L'avion impressionne par ses performances. « Il va quasiment deux fois plus vite que ses prédécesseurs. Il emporte jusqu'à 37 tonnes de matériel, là où les autres emmenaient une dizaine de tonnes maximum », décrit le lieutenant-colonel Olivier Luneau. L'avion possède une forte autonomie. Il peut rallier, par exemple, la France à l'Afrique du Sud sans se ravitailler.
« L'avion va beaucoup plus vite, beaucoup plus loin. Il emporte beaucoup plus de choses », explique le lieutenant-colonel Olivier Luneau. Celui-ci fait partie de l'équipage qui pilote l'Airbus A400M Atlas qui s'est posé dans la nuit de lundi à mardi au fenua. L’appareil s’est élancé le 19 février dernier de la base aérienne 123 d’Orléans pour effectuer une mission de longue durée. Il s’agit du premier tour du monde vers l’est pour le nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air. Après une escale aux Emirats Arabes Unis pour déposer du fret, puis en Malaisie, il a rallié Melbourne, en Australie, pour participer au salon aéronautique d’Avalon.
Les autorités civiles et militaires et la presse ont pu visiter ce mardi matin l'appareil. L'Airbus devait repartir ce mardi matin mais le départ a été repoussé à ce mercredi matin pour que l'équipage puisse se reposer davantage.
En rentrant dans le cockpit, les huit écrans de contrôle sautent aux yeux. L'avion impressionne par ses performances. « Il va quasiment deux fois plus vite que ses prédécesseurs. Il emporte jusqu'à 37 tonnes de matériel, là où les autres emmenaient une dizaine de tonnes maximum », décrit le lieutenant-colonel Olivier Luneau. L'avion possède une forte autonomie. Il peut rallier, par exemple, la France à l'Afrique du Sud sans se ravitailler.
Pendant cette mission de 15 jours, des expérimentations sont menées sur les équipages afin d'étudier les effets de ces vols de plusieurs heures durant plusieurs jours. « On teste la fatigue et la résistance aux longs voyages », souligne le Capitaine Karim Djemaï, du service d'information et de relations publiques de l'armée de l'Air. « Une équipe médicale de trois personnes a embarqué à bord. Elle munit l'équipage d'encéphalogrammes et leur fait réaliser des tests de fatigue. La répétition de ces vols longue durée est inédite dans l'armée de l'Air française. » Sa prochaine étape est Hawaii avant l'Amérique du Nord. Le retour à Orléans est prévu ce vendredi 6 mars.
L'Airbus A400M fait 42,42 mètres d'envergure pour 45 mètres de long. Sa vitesse maximale est de 780 km/h.
L'Airbus A400M fait 42,42 mètres d'envergure pour 45 mètres de long. Sa vitesse maximale est de 780 km/h.