Le président de la Fédération australienne de football Frank Lowy (à g.) remet la candidature de son pays à l'organisation du Mondial 2022 à Sepp Blatter, le 14 mai 2010.
Sydney, Australie | AFP | jeudi 04/06/2015 - La police australienne a indiqué jeudi enquêter sur un détournement de fonds présumé dans le cadre de la candidature de l'Australie à l'organisation du Mondial-2022 de football, attribuée au Qatar sur fond d'allégations de corruption.
Le Qatar avait remporté le vote le 2 décembre 2010 aux dépens de l'Australie, des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. L'Australie, qui avait dépensé 40 millions de dollars australiens (environ 27,5 millions d'euros) pour sa candidature, n'avait recueilli qu'une voix.
Le président de la Fédération australienne de football, Frank Lowy, a estimé mercredi que le processus de désignation du pays organisateur n'avait "pas été propre".
Il a également accusé le Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de la Fifa et ancien président de la Concacaf, la fédération nord-américaine de foot, d'avoir détourné une importante donation australienne.
A l'en croire, la Concacaf avait demandé 4 millions de dollars australiens au profit d'un centre de formation à Trinidad et Tobago, mais la fédération australienne et le comité organisateur n'avaient consenti à offrir que 500.000 dollars.
Selon Frank Lowy, l'argent a bien été versé à la Concacaf mais Warner "a détourné les fonds à son profit".
La police fédérale australienne a indiqué dans un communiqué "enquêter sur les allégations de détournement de fonds transférés par la Fédération australienne de football à la Fifa". Sans plus de précisions.
Un sénateur australien, Nick Xenophon, a demandé à la justice américaine de se saisir de l'affaire.
"Ces 500.000 dollars australiens étaient censés aller à la modernisation d'équipements sportifs à Trinidad et Tobago, pas à M. Warner. L'Australie est en droit de recouvrer ces sommes", a-t-il estimé.
La semaine dernière, la justice américaine avait indiqué qu'elle soupçonnait Jack Warner d'avoir empoché 10 millions de dollars US (8,9 millions d'euros) en échange de trois voix en faveur de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution du Mondial-2010.
L'Afrique du Sud, organisatrice de la première Coupe du monde sur le continent africain, a depuis reconnu que 10 millions de dollars ont été versés au football caribéen, par fraternité panafricaine, mais a balayé toute idée de corruption.
Le Qatar avait remporté le vote le 2 décembre 2010 aux dépens de l'Australie, des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. L'Australie, qui avait dépensé 40 millions de dollars australiens (environ 27,5 millions d'euros) pour sa candidature, n'avait recueilli qu'une voix.
Le président de la Fédération australienne de football, Frank Lowy, a estimé mercredi que le processus de désignation du pays organisateur n'avait "pas été propre".
Il a également accusé le Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de la Fifa et ancien président de la Concacaf, la fédération nord-américaine de foot, d'avoir détourné une importante donation australienne.
A l'en croire, la Concacaf avait demandé 4 millions de dollars australiens au profit d'un centre de formation à Trinidad et Tobago, mais la fédération australienne et le comité organisateur n'avaient consenti à offrir que 500.000 dollars.
Selon Frank Lowy, l'argent a bien été versé à la Concacaf mais Warner "a détourné les fonds à son profit".
La police fédérale australienne a indiqué dans un communiqué "enquêter sur les allégations de détournement de fonds transférés par la Fédération australienne de football à la Fifa". Sans plus de précisions.
Un sénateur australien, Nick Xenophon, a demandé à la justice américaine de se saisir de l'affaire.
"Ces 500.000 dollars australiens étaient censés aller à la modernisation d'équipements sportifs à Trinidad et Tobago, pas à M. Warner. L'Australie est en droit de recouvrer ces sommes", a-t-il estimé.
La semaine dernière, la justice américaine avait indiqué qu'elle soupçonnait Jack Warner d'avoir empoché 10 millions de dollars US (8,9 millions d'euros) en échange de trois voix en faveur de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution du Mondial-2010.
L'Afrique du Sud, organisatrice de la première Coupe du monde sur le continent africain, a depuis reconnu que 10 millions de dollars ont été versés au football caribéen, par fraternité panafricaine, mais a balayé toute idée de corruption.