Moscou, Russie | AFP | samedi 16/06/2018 - L'Islande, pays de 300.000 habitants, qui tient tête à l'Argentine de Lionel Messi? Mais oui: le Barcelonais a raté un penalty et la sélection nordique a pris le premier point (1-1) de son histoire en Coupe du Monde face à un adversaire de prestige, samedi à Moscou.
Les Argentins se pensaient bien lancés par un but somptueux de leur avant-centre Sergio Agüero (19e), mais les solides Islandais ont vite égalisé par Alfred Finnbogason (23e) avant de tenir bon pour leurs premières 90 minutes dans un Mondial. En première période, Birkir Bjarnason aurait même pu ouvrir le score à la suite d'une passe en retrait hasardeuse de Marcos Rojo (10e).
Le défenseur islandais Hordur Magnusson a bien provoqué un penalty en faisant un croc-en-jambe à Maximiliano Meza, en deuxième période. Mais Lionel Messi, sous pression après le festival de Cristiano Ronaldo la veille face à l'Espagne (3-3) a vu sa tentative repoussée par Hannes Halldorsson, le gardien islandais (64e).
"J'avais fait mes devoirs, on sait que c'est le genre de situation qui peut se produire", a expliqué ce dernier, élu homme du match, en conférence de presse après la rencontre. "J'ai visionné de nombreux penalties de Messi, et aussi beaucoup de mes penalties pour essayer de me mettre à sa place. Mais j'avais un bon feeling sur le fait de pouvoir l'arrêter."
Le portier du club danois Randers FC avait déjà frustré Messi à deux reprises, en boxant un ballon bien enroulé (17e) puis en captant une autre tentative (21e), et l'Argentin a manqué le cadre en fin de match malgré tous ses efforts (82e, 90e).
Voilà qui risque de relancer les débats sur le niveau du Barcelonais avec la sélection nationale. D'autant plus quand son grand rival 'CR7' inscrit un triplé face à la grande Espagne un jour plus tôt... En transformant son penalty, lui.
Rien n'est encore perdu pour les Argentins, qui devront toutefois vite se rattraper face à la Croatie le 21 juin et le Nigeria le 26. Mais après leurs qualifications au minimum laborieuses et leur préparation tronquée, les hommes de Jorge Sampaoli ont inquiété samedi sur leur capacité à créer du jeu.
Il n'a jamais fallu bien jouer pour remporter un grand tournoi, ni même pour gagner un match. L'exemple du Portugal, champion d'Europe 2016 après avoir été critiqué pendant toute la durée du tournoi pour le manque de spectacle proposé, est là pour le rappeler.
Les Argentins rêvent à voix haute d'un un parcours "à la 86", quand ils avaient remporté la Coupe du Monde avec "deux joueurs de football et demi", selon l'expression du spécialiste du football sud-américain Nicolas Cougot, responsable du site "Lucarne opposée": Jorge Burruchaga, Jorge Valdano, Diego Maradona "qui fait tout" et 8 joueurs meilleurs dans le duel que dans la construction.
Mais Messi est-il aussi bon que Maradona, présent samedi parmi les quelques 44.000 supporters du Spartak Stadium de Moscou? "Je crois que ce sont des comparaisons qu'on devrait laisser de côté", avait préconisé jeudi le président de la fédération argentine de football (AFA) Claudio Tapia.
"Ne lui donnons pas toujours toutes les responsabilités, le football est un jeu collectif, dans lequel tout le monde est important", avait-il encore observé. Mais cela vaut aussi pour celui qui doit transformer les tirs au but...
Les Argentins se pensaient bien lancés par un but somptueux de leur avant-centre Sergio Agüero (19e), mais les solides Islandais ont vite égalisé par Alfred Finnbogason (23e) avant de tenir bon pour leurs premières 90 minutes dans un Mondial. En première période, Birkir Bjarnason aurait même pu ouvrir le score à la suite d'une passe en retrait hasardeuse de Marcos Rojo (10e).
Le défenseur islandais Hordur Magnusson a bien provoqué un penalty en faisant un croc-en-jambe à Maximiliano Meza, en deuxième période. Mais Lionel Messi, sous pression après le festival de Cristiano Ronaldo la veille face à l'Espagne (3-3) a vu sa tentative repoussée par Hannes Halldorsson, le gardien islandais (64e).
"J'avais fait mes devoirs, on sait que c'est le genre de situation qui peut se produire", a expliqué ce dernier, élu homme du match, en conférence de presse après la rencontre. "J'ai visionné de nombreux penalties de Messi, et aussi beaucoup de mes penalties pour essayer de me mettre à sa place. Mais j'avais un bon feeling sur le fait de pouvoir l'arrêter."
Le portier du club danois Randers FC avait déjà frustré Messi à deux reprises, en boxant un ballon bien enroulé (17e) puis en captant une autre tentative (21e), et l'Argentin a manqué le cadre en fin de match malgré tous ses efforts (82e, 90e).
Voilà qui risque de relancer les débats sur le niveau du Barcelonais avec la sélection nationale. D'autant plus quand son grand rival 'CR7' inscrit un triplé face à la grande Espagne un jour plus tôt... En transformant son penalty, lui.
- Parcours "à la 86"? -
"Au-delà du fait que nous pouvons toujours nous améliorer, nous méritions de gagner et nous ne nous attendions pas à commencer la compétition avec un point lors du premier match", a déploré Messi devant la presse après la rencontre. "Mais c'est le premier match, personne ne donne rien. C'est un Mondial très serré. Nous devons continuer."Rien n'est encore perdu pour les Argentins, qui devront toutefois vite se rattraper face à la Croatie le 21 juin et le Nigeria le 26. Mais après leurs qualifications au minimum laborieuses et leur préparation tronquée, les hommes de Jorge Sampaoli ont inquiété samedi sur leur capacité à créer du jeu.
Il n'a jamais fallu bien jouer pour remporter un grand tournoi, ni même pour gagner un match. L'exemple du Portugal, champion d'Europe 2016 après avoir été critiqué pendant toute la durée du tournoi pour le manque de spectacle proposé, est là pour le rappeler.
Les Argentins rêvent à voix haute d'un un parcours "à la 86", quand ils avaient remporté la Coupe du Monde avec "deux joueurs de football et demi", selon l'expression du spécialiste du football sud-américain Nicolas Cougot, responsable du site "Lucarne opposée": Jorge Burruchaga, Jorge Valdano, Diego Maradona "qui fait tout" et 8 joueurs meilleurs dans le duel que dans la construction.
Mais Messi est-il aussi bon que Maradona, présent samedi parmi les quelques 44.000 supporters du Spartak Stadium de Moscou? "Je crois que ce sont des comparaisons qu'on devrait laisser de côté", avait préconisé jeudi le président de la fédération argentine de football (AFA) Claudio Tapia.
"Ne lui donnons pas toujours toutes les responsabilités, le football est un jeu collectif, dans lequel tout le monde est important", avait-il encore observé. Mais cela vaut aussi pour celui qui doit transformer les tirs au but...