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Moins de 800 nouveaux cas de chikungunya en une semaine : l'épidémie en très net recul


PAPEETE, le 13 février 2015. Quatre mois après son apparition sur le territoire l'épidémie de chikungunya perd chaque semaine un peu plus de sa vigueur. Au cours de la première semaine de février, le Bureau de veille sanitaire a comptabilisé moins de 800 nouveaux cas sur l'ensemble de la Polynésie française quand, au pic de l'épidémie, début décembre 2014, on recensait 9000 nouveaux cas par semaine. Le recul de l'épidémie est de plus en plus flagrant au fil des semaines depuis la fin de l'année dernière. Seules, les Australes enregistrent au début du mois de février plus de nouveaux cas que la semaine précédente (250 contre 160). Même aux Marquises qui comptabilisent encore près de 400 nouveaux cas depuis début février, la tendance est nettement à la baisse.

Ce recul de l'épidémie qui a permis de ralentir considérablement les attentes dans les services des urgences des hôpitaux ne doit pas cacher un autre phénomène, celui des signes cliniques avec violentes douleurs articulaires qui persistent ou reviennent chez des personnes ayant été atteints par le virus du chikungunya. Ces douleurs articulaires persistantes concernent environ la moitié des personnes ayant été atteintes par le virus dans les semaines précédentes. Cette forme subaïgue qui survient entre 21 jours et trois mois après les premiers signes est courante. Même si les douleurs sont handicapantes ou violentes, elles ne traduisent pas une nouvelle infection : ces personnes ne sont donc pas contagieuses pour leur entourage. Si les douleurs persistent au-delà de 3 mois en revanche, on considère que les personnes sont atteintes par une forme chronique du chikungunya provoquant ces douleurs articulaires régulièrement.

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 13 Février 2015 à 15:33 | Lu 1397 fois