PAPEETE, le 21 février 2017. Tous les 15 jours, Tahiti Infos publiera le portrait d'un entrepreneur, en partenariat avec la Chambre de commerce, de l'industrie, des services et des métiers. Car si la Polynésie peine à sortir du marasme économique, cela n'empêche pas des femmes et des hommes courageux de tenter l'aventure de la création d'entreprise. Ils ont des profils très différents, mais partagent tous une grande qualité : la persévérance
Après avoir testé de nombreuses filières, Moana Pugibet est devenu entrepreneur. Une véritable "aventure" dans laquelle il s’est lancé avec un peu d’appréhension.
Moana Pugibet est un jeune homme optimiste. Il n’a jamais su ce qu’il voulait faire et a donc longtemps cherché avant de lancer sa propre entreprise. Après un bac pro génie mécanique, il fait un Deug d’anglais, bifurque sur une formation dans le tourisme, part faire des études de pilote en Floride, puis revient dans le Pacifique pour travailler dans une usine de nickel en Nouvelle-Calédonie avant de rentrer définitivement à Tahiti où il trouve un poste dans la filiale de la Socredo, l’Océanienne d’industrie (ODI). Mais il a plein d’idées dans la tête et il ne se voit pas rester à ce travail toute sa vie. En mai 2016, il lance un site internet : TahitiBeezy.com.
Pendant deux années, il a travaillé sur ce projet en allant chercher des tutoriels sur le net et en se formant tout seul. Mais c’est un échec. Le site ne fonctionne pas. Pourtant, l’expérience lui donne envie de continuer. L’idée de créer son propre emploi émerge petit à petit dans son esprit. Il a un autre projet de business et commence à en parler autour de lui. Livres, sites internet, séminaires... il lit et suit tout ce qu’il peut pour en apprendre un maximum sur la façon d’acquérir sa liberté financière et de se développer professionnellement et personnellement. "J’ai pris goût à la lecture car cela m’a ôté la peur de me lancer. J’étais un peu emprisonné dans le salariat mais à force de lire des livres sur le développement personnel, j’ai commencé à renforcer mon mental", explique-t-il.
Après avoir testé de nombreuses filières, Moana Pugibet est devenu entrepreneur. Une véritable "aventure" dans laquelle il s’est lancé avec un peu d’appréhension.
Moana Pugibet est un jeune homme optimiste. Il n’a jamais su ce qu’il voulait faire et a donc longtemps cherché avant de lancer sa propre entreprise. Après un bac pro génie mécanique, il fait un Deug d’anglais, bifurque sur une formation dans le tourisme, part faire des études de pilote en Floride, puis revient dans le Pacifique pour travailler dans une usine de nickel en Nouvelle-Calédonie avant de rentrer définitivement à Tahiti où il trouve un poste dans la filiale de la Socredo, l’Océanienne d’industrie (ODI). Mais il a plein d’idées dans la tête et il ne se voit pas rester à ce travail toute sa vie. En mai 2016, il lance un site internet : TahitiBeezy.com.
Pendant deux années, il a travaillé sur ce projet en allant chercher des tutoriels sur le net et en se formant tout seul. Mais c’est un échec. Le site ne fonctionne pas. Pourtant, l’expérience lui donne envie de continuer. L’idée de créer son propre emploi émerge petit à petit dans son esprit. Il a un autre projet de business et commence à en parler autour de lui. Livres, sites internet, séminaires... il lit et suit tout ce qu’il peut pour en apprendre un maximum sur la façon d’acquérir sa liberté financière et de se développer professionnellement et personnellement. "J’ai pris goût à la lecture car cela m’a ôté la peur de me lancer. J’étais un peu emprisonné dans le salariat mais à force de lire des livres sur le développement personnel, j’ai commencé à renforcer mon mental", explique-t-il.
Toujours à l’affût des initiatives dans le monde entier, il découvre par hasard l’existence de produits permettant de laver les voitures sans utiliser d’eau. En creusant le sujet, il se rend compte que des entreprises proposent déjà ce service aux États-Unis, en France... Leurs méthodes et leur fonctionnement l’inspirent. Il lance Dropless Carwash en octobre 2016. Avec une innovation en plus : le client réserve sur internet. Type de véhicule, créneau horaire et formulaire de contact sont remplis en ligne et c’est sur Google Maps que le rendez- vous est fixé. "Le fait de déplacer un curseur sur une carte, cela remplace toute une conversation au téléphone. C’est simple et rapide." Le site DroplessTahiti est en plus responsive et s’adapte donc aux smartphones, permettant aux personnes pressées de réserver rapidement. L'entreprise est lancée mais Moana Pugibet veut encore progresser. Il espère prendre de l’ampleur sur le marché, jusqu’à réussir à embaucher dans les années qui viennent. Pour y arriver, il s’informe sur le webmarketing et continue d’apprendre sur le net ou dans des revues. Ainsi, en suivant un tutoriel sur internet et différents conseils trouvés dans des livres, il parvient à faire une publicité qu’il poste sur sa page Facebook. L’effet est immédiat, il accroche de nouveaux clients. Sa petite entreprise commence à bien marcher.
Aujourd’hui il n’a aucun regret d’avoir quitté le salariat. Il reconnaît être stressé mais ce n’est pas le même stress... "L’entrepreneuriat t’oblige à réfléchir, à progresser, à avancer tout le temps. C’est une aventure !" Il vit au jour le jour mais avec confiance. Il s’est conditionné en sachant qu’il ferait des erreurs. "Si j’échoue, je monterai autre chose. Dans les séminaires sur le lancement des start-up, ils expliquent qu’il faut vite se lancer pour vite échouer et vite apprendre de ses erreurs pour enfin réussir." En devenant entrepreneur, Moana dit avoir gagné de la liberté et de la confiance. Petit à petit, il se forge un mental de battant.
Aujourd’hui il n’a aucun regret d’avoir quitté le salariat. Il reconnaît être stressé mais ce n’est pas le même stress... "L’entrepreneuriat t’oblige à réfléchir, à progresser, à avancer tout le temps. C’est une aventure !" Il vit au jour le jour mais avec confiance. Il s’est conditionné en sachant qu’il ferait des erreurs. "Si j’échoue, je monterai autre chose. Dans les séminaires sur le lancement des start-up, ils expliquent qu’il faut vite se lancer pour vite échouer et vite apprendre de ses erreurs pour enfin réussir." En devenant entrepreneur, Moana dit avoir gagné de la liberté et de la confiance. Petit à petit, il se forge un mental de battant.
PRISM, l’incubateur de la CCISM : accompagner et soutenir les entreprises de demain
En octobre 2016, la CCISM a signé une convention de partenariat avec le cofondateur de MakeSense, Christian Vanizette, pour lancer PRISM, un incubateur de projets et de start-up. L’idée est d’offrir aux jeunes entrepreneurs un outil adapté à leurs besoins. Durant six à douze mois, la CCISM mettra à disposition de porteurs de projets sélectionnés un espace climatisé de plus de 150 m² au deuxième étage du siège de la chambre avec une connexion en très haut débit et wi-fi. Une équipe suivra ces jeunes entrepreneurs en les accompagnant, et en animant des sessions de travail. La CCISM est convaincue que les jeunes Polynésiens regorgent d’idées mais qu’ils ont besoin d’être accompagnés pour lancer les start-up de demain. La chambre espère ainsi accompagner les start-up les plus prometteuses et inciter les jeunes à entreprendre. Dix projets doivent être sélectionnés pour faire partie de cet incubateur. Moana Pugibet est l'un des candidats. Cet incubateur est une chance pour lui d’avoir un soutien et de progresser encore dans l’entrepreneuriat.
Site internet de la CCISM
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