Les candidates ont défilé en entretien individuel, à raison de 15 à 20 minutes chacune (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 8 juin 2024 – Première épreuve de l’élection Miss Dragon, le grand oral s’est tenu ce samedi matin, à l’hôtel Te Moana de Punaauia. Les huit candidates ont répondu aux questions des neuf membres du jury, dévoilés à cette occasion. Cet entretien individuel compte pour près de la moitié de la note finale, qui sera complétée le soir de l’élection, samedi 15 juin, à la mairie de Papeete.
Maquilleurs et coiffeurs étaient sur le pont dès 6 heures du matin, ce samedi, pour préparer les huit candidates à l’élection Miss Dragon 2024. Vêtues d’une robe traditionnelle chinoise rouge et dorée, les jeunes femmes étaient partagées entre le stress et la hâte de passer la première épreuve du grand oral, au terme de plusieurs semaines d’activités sportives et de visites, notamment à l’ancienne rhumerie de Papara et au consulat de Chine.
Tandis qu’elles se préparaient, Georges Vanffaut mettait les dernières touches à l’organisation dans la salle voisine. “C’est la première fois que les membres du jury et les candidates se rencontrent. Ils vont pouvoir apprendre à mieux les connaître avant la soirée d’élection. Ils ont aussi des questions sur leur parcours professionnel ou étudiant, leur identité, la culture chinoise, etc. La maîtrise de la langue n’est pas indispensable, mais c’est un plus. C’est aussi l’occasion de voir si elles sont à l’aise en public”, explique le président du comité Miss Dragon, impliqué dans l’élection depuis plus de vingt ans.
Au-delà de la rencontre, quatre critères sont évalués à parts égales : l’élégance et la beauté, l’aisance, la pertinence et la prestance, sur un total de 40 points, soit près de la moitié de la note finale, qui sera complétée le soir de l’élection à hauteur de 60 points.
Maquilleurs et coiffeurs étaient sur le pont dès 6 heures du matin, ce samedi, pour préparer les huit candidates à l’élection Miss Dragon 2024. Vêtues d’une robe traditionnelle chinoise rouge et dorée, les jeunes femmes étaient partagées entre le stress et la hâte de passer la première épreuve du grand oral, au terme de plusieurs semaines d’activités sportives et de visites, notamment à l’ancienne rhumerie de Papara et au consulat de Chine.
Tandis qu’elles se préparaient, Georges Vanffaut mettait les dernières touches à l’organisation dans la salle voisine. “C’est la première fois que les membres du jury et les candidates se rencontrent. Ils vont pouvoir apprendre à mieux les connaître avant la soirée d’élection. Ils ont aussi des questions sur leur parcours professionnel ou étudiant, leur identité, la culture chinoise, etc. La maîtrise de la langue n’est pas indispensable, mais c’est un plus. C’est aussi l’occasion de voir si elles sont à l’aise en public”, explique le président du comité Miss Dragon, impliqué dans l’élection depuis plus de vingt ans.
Au-delà de la rencontre, quatre critères sont évalués à parts égales : l’élégance et la beauté, l’aisance, la pertinence et la prestance, sur un total de 40 points, soit près de la moitié de la note finale, qui sera complétée le soir de l’élection à hauteur de 60 points.
Des chefs d’entreprises et deux Miss
Les candidates ont défilé en entretien individuel, à raison de 15 à 20 minutes chacune. Parmi les neuf membres du jury figurent plusieurs chefs d’entreprises, mais aussi deux reines de beauté, à commencer par Hereiti Ung, Miss Dragon en titre, passée par cette même épreuve, l’an dernier. “C’est un changement de point de vue ! En tant que candidate, c’était une expérience stressante, mais unique. En tant que représentante de notre belle communauté chinoise, je suis heureuse de rencontrer les candidates pour voir si elles sont aptes à prendre la relève”, nous a-t-elle confié. Il y a déjà dix ans, Hinarere Taputu a aussi expérimenté ce parcours. “Cette année-là, le jury était composé uniquement de Miss France, donc c’était assez impressionnant. On est toujours un peu stressée avant de rentrer dans la salle, donc c’est aussi le rôle du jury de les mettre à l’aise pour profiter de ce moment de partage”, glisse Miss Tahiti 2014.
Si c’était une grande première pour les candidates, le directeur général délégué de la banque Socredo, Vincent Fabre, endosse également la fonction de président du jury pour la première fois. “C’est un moment important pour moi. Ça me permet de me rapprocher de ma culture, car comme certaines candidates, je suis métisse chinois. Nous sommes tous là pour valoriser la communauté chinoise. Au-delà de la prestance, on va évaluer leur capacité à incarner cette communauté et à sublimer le stress, car une fois élue, c’est un engagement qu’il faut porter pendant un an”, souligne-t-il. La 52e Miss Dragon sera élue le samedi 15 juin, à la mairie de Papeete.
Audrey Monpas, 26 ans, candidate n°1 : “Le jury cherche à mieux nous connaître”
“Nos différentes activités et visites nous ont préparées à ce moment. Le comité nous a aussi conseillées sur le plan de l’expression. D’un point de vue plus personnel, on nous a encouragées à nous renseigner sur nos origines par rapport à nos ancêtres. Ça s’est bien passé ! J’étais stressée au début, puis je me suis sentie mieux au fil des questions. J’ai bien compris que le jury cherche à mieux nous connaître. En sortant, j’ai donné un petit conseil à la candidate suivante. Toutes les huit, on s’entend très bien et on se soutient.”