Les hostilités sont déclarées entre le nouveau président de l’assemblée de Polynésie (APF) et le président du groupe Tahoeraa Huiraatira, René Temeharo. Une querelle portant sur les bureaux du groupe orange à l’APF est en train de virer à la mutinerie contre les décisions de Jacqui Drollet.
Depuis plusieurs semaines, le Tahoeraa Huiraatira refuse de se plier aux plans de réorganisations des locaux décidés par le président de l’APF après son élection. Le parti orange, installé depuis 2008 dans l’aile droite de l’assemblée, devait tout d’abord céder le grand bureau de son président, Gaston Flosse. Face à sa résistance, Jacqui Drollet a changé ses plans, et reprend désormais les bureaux du secrétariat du groupe Tahoeraa, dont il a fait changer les serrures vendredi.
Lundi, en début de matinée, René Temeharo a fait part de son désarroi aux médias venus l’interviewer. Le président du groupe ne comprend pas pourquoi on attribue au groupe Ia Ora Te Fenua des bureaux qu’ils occupent depuis 2008, alors que « le nombre d’élus du Tahoeraa n’a pas changé ». Mais les journalistes ont été priés par les vigiles de l’APF de recueillir ses impressions sur le trottoir : fait rarissime, le président de l’assemblée a interdit les caméras et les appareils photos dans l’enceinte de l’assemblée.
Jacqui Drollet, exaspéré par les réclamations du Tahoeraa Huiraatira, a quelque peu perdu son calme lundi matin face aux caméras. « Ce n’est plus M Gaston Flosse qui décide », s’ext exclamé le président de l’assemblée, que l'on entend ensuite convier les médias à 14H pour parler des travaux des commissions, après avoir traité de « grues » deux membres du Tahoeraa Huiraatira, Madeleine Brémond et Tarita Sainjoux, qui assistaient à la scène.
Depuis plusieurs semaines, le Tahoeraa Huiraatira refuse de se plier aux plans de réorganisations des locaux décidés par le président de l’APF après son élection. Le parti orange, installé depuis 2008 dans l’aile droite de l’assemblée, devait tout d’abord céder le grand bureau de son président, Gaston Flosse. Face à sa résistance, Jacqui Drollet a changé ses plans, et reprend désormais les bureaux du secrétariat du groupe Tahoeraa, dont il a fait changer les serrures vendredi.
Lundi, en début de matinée, René Temeharo a fait part de son désarroi aux médias venus l’interviewer. Le président du groupe ne comprend pas pourquoi on attribue au groupe Ia Ora Te Fenua des bureaux qu’ils occupent depuis 2008, alors que « le nombre d’élus du Tahoeraa n’a pas changé ». Mais les journalistes ont été priés par les vigiles de l’APF de recueillir ses impressions sur le trottoir : fait rarissime, le président de l’assemblée a interdit les caméras et les appareils photos dans l’enceinte de l’assemblée.
Jacqui Drollet, exaspéré par les réclamations du Tahoeraa Huiraatira, a quelque peu perdu son calme lundi matin face aux caméras. « Ce n’est plus M Gaston Flosse qui décide », s’ext exclamé le président de l’assemblée, que l'on entend ensuite convier les médias à 14H pour parler des travaux des commissions, après avoir traité de « grues » deux membres du Tahoeraa Huiraatira, Madeleine Brémond et Tarita Sainjoux, qui assistaient à la scène.
« Nous avons fait venir un huissier vendredi pour faire constater que les serrures avaient été changées » a ensuite expliqué René Temeharo, qui a également rendu visite à son avocat lundi matin, pour évoquer la possibilité d’un recours. « Nous avons également écrit une lettre au président de l’assemblée pour lui dire que nous n’étions pas d’accord avec sa façon d’agir » continue le président du groupe. « Et ce matin voilà que le responsable vient nous voir pour nous dire que nos affaires allaient être déménagées à 10H mais nous n’avons plus de place ! » s’étonne M. Temeharo.
Précisons que les élus Tahoeraa ne sont pas à la rue : comme tous les autres représentants, chacun des 9 élus du groupe s’est vu attribuer un bureau pour lui et son collaborateur. Seul le secrétariat du groupe, un « pôle » composé de 8 personnes, pâtit de cette réorganisation. « Cette pièce où était installé notre secrétariat, nous l’avions repeinte, nous y avions fait refaire l’électricité. Avant, c’était l’ancienne imprimerie de l’assemblée !» explique René Temehao, pour qui le Tahoeraa est en train de payer le prix de la rivalité entre Jacqui Drollet et Gaston Flosse. « Je ne sais pas si on peut parler de rivalité mais en tout cas, ils ne s’aiment pas.. » conclut René Temeharo.
Madeleine Brémond et Tarita Sainjoux ont déclaré à nos confrères de Polynésie 1ère qu'elles entendaient porter plainte contre Jacqui Drollet pour injures publiques.
Précisons que les élus Tahoeraa ne sont pas à la rue : comme tous les autres représentants, chacun des 9 élus du groupe s’est vu attribuer un bureau pour lui et son collaborateur. Seul le secrétariat du groupe, un « pôle » composé de 8 personnes, pâtit de cette réorganisation. « Cette pièce où était installé notre secrétariat, nous l’avions repeinte, nous y avions fait refaire l’électricité. Avant, c’était l’ancienne imprimerie de l’assemblée !» explique René Temehao, pour qui le Tahoeraa est en train de payer le prix de la rivalité entre Jacqui Drollet et Gaston Flosse. « Je ne sais pas si on peut parler de rivalité mais en tout cas, ils ne s’aiment pas.. » conclut René Temeharo.
Madeleine Brémond et Tarita Sainjoux ont déclaré à nos confrères de Polynésie 1ère qu'elles entendaient porter plainte contre Jacqui Drollet pour injures publiques.
