Paea, le mercredi 13 février 2013. Michel Bourez est actuellement à Tahiti. Après une 6ème place en 2011, il termine 15ème au classement du championnat du monde de surf en 2012. Le circuit professionnel ASP, qui se déroule de mars à décembre, est actuellement en relâche, il en a donc profité pour se ressourcer au fenua auprès de ses proches.
Après Vetea David qui avait fait carrière dans le circuit ASP dans les années 80, Michel est depuis deux ans vraiment arrivé à atteindre les sommets de l’élite mondiale du surf. Michel nous accueille à Paea pour une interview exclusive.
Après Vetea David qui avait fait carrière dans le circuit ASP dans les années 80, Michel est depuis deux ans vraiment arrivé à atteindre les sommets de l’élite mondiale du surf. Michel nous accueille à Paea pour une interview exclusive.
« 2012 a été pour moi une année de transition. J’ai fini 15ème. J’ai fait une 3ème place à San Francisco, c’était le point fort de mon année. Je suis quand même content car j’ai eu un enfant en début d’année qui a tout chamboulé dans ma vie. Il a fallu que je gère ma vie professionnelle et ma vie privée, essayer de trouver un peu l’équilibre. Donc cela m’a pris un peu de temps, mais c’est bon là je suis dedans, je suis super papa et super surfeur ! »
« Pour revenir dans le top 10, cela va être très très dur, vu le niveau des jeunes qui sont rentrés dans le WCT cette année et l’an dernier déjà. John John qui a gagné une étape et Gabriel qui a fait deux finales déjà, ils ont moins de la vingtaine, c’est vraiment dur maintenant de ‘scorer’, mais bon c’est pas impossible, on a l’ancienneté donc l’expérience, je vais mettre ‘le paquet’ quand même. »
« Bien sûr c’est toujours bien d’avoir les gens de Tahiti qui me soutiennent, quand tu pars, tu es souvent tout seul. Grâce à internet maintenant avec le ‘live’ c’est facile pour le monde entier de suivre les compétitions, dès que je vois des commentaires venus de Tahiti, cela me fait toujours plaisir »
« J’essaie de surfer pour tout le monde, de monter notre petite île jusqu’en haut du podium, dès que le drapeau flotte sur chaque compétition cela me fait plaisir. »
SB
« Pour revenir dans le top 10, cela va être très très dur, vu le niveau des jeunes qui sont rentrés dans le WCT cette année et l’an dernier déjà. John John qui a gagné une étape et Gabriel qui a fait deux finales déjà, ils ont moins de la vingtaine, c’est vraiment dur maintenant de ‘scorer’, mais bon c’est pas impossible, on a l’ancienneté donc l’expérience, je vais mettre ‘le paquet’ quand même. »
« Bien sûr c’est toujours bien d’avoir les gens de Tahiti qui me soutiennent, quand tu pars, tu es souvent tout seul. Grâce à internet maintenant avec le ‘live’ c’est facile pour le monde entier de suivre les compétitions, dès que je vois des commentaires venus de Tahiti, cela me fait toujours plaisir »
« J’essaie de surfer pour tout le monde, de monter notre petite île jusqu’en haut du podium, dès que le drapeau flotte sur chaque compétition cela me fait plaisir. »
SB
