STRASBOURG, 21 janvier 2012 (AFP) - Pour développer la méthanisation, qui permet de valoriser les déchets organiques sous forme de biogaz, le gouvernement a mis en place un dispositif de soutien à la filière avec pour objectif la création de plus de mille installations dans les dix ans.
Aujourd'hui la France ne compte qu'une centaine d'unités de méthanisation en service, dont une trentaine pour les seuls déchets agricoles, selon le ministère de l'Agriculture.
L'ambition du gouvernement est de rattraper le retard par rapport à l'Allemagne où la méthanisation est beaucoup plus développée, avec quelque 5.000 installations dont plus de 3.000 pour les déchets agricoles.
Pour le gouvernement, il s'agit aussi de procurer des revenus supplémentaires aux agriculteurs, et en particulier aux éleveurs, souvent confrontés à un problème de retraitement des effluents d'élevage.
En mai 2011, les tarifs de rachat de l'électricité produite par méthanisation ont été augmentés de 20% pour les aligner sur les tarifs allemands, avec une prime lorsqu'il concerne des effluents d'élevage.
Puis en octobre, le gouvernement a autorisé les producteurs de biogaz à l'injecter dans les réseaux de gaz naturel, avec un prix de rachat compris entre 45 et 125 euros par mégawattheure (MWh), en fonction du type d'installation.
La méthanisation doit contribuer à atteindre l'objectif du Grenelle de l'environnement de 23% d'énergies renouvelables en 2020. Elle doit atteindre une puissance électrique installée de 625 MW en 2020, et une production de chaleur de 555.000 tonnes équivalent pétrole par an.
Pour créer ce millier de méthaniseurs, le gouvernement a prévu un dispositif d'aide d'environ 500 millions d'euros par an.
Une petite centaine de projets sont en cours, selon le ministère de l'Agriculture.
Les collectivités locales, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les fonds européens, entre autres, apportent des aides complémentaires.
Les investissements pour monter une unité sont lourds. Pour un projet agricole moyen, la mise de fond se situe entre 800.000 et 1,6 million d'euros, selon le ministère.
Des études sont en cours pour la valorisation du digestat, une sorte de soupe qui reste en fond de cuve après évaporation du biogaz, et qui pourrait être utilisée pour la fertilisation de la terre.
ave/cyj/bfa
Aujourd'hui la France ne compte qu'une centaine d'unités de méthanisation en service, dont une trentaine pour les seuls déchets agricoles, selon le ministère de l'Agriculture.
L'ambition du gouvernement est de rattraper le retard par rapport à l'Allemagne où la méthanisation est beaucoup plus développée, avec quelque 5.000 installations dont plus de 3.000 pour les déchets agricoles.
Pour le gouvernement, il s'agit aussi de procurer des revenus supplémentaires aux agriculteurs, et en particulier aux éleveurs, souvent confrontés à un problème de retraitement des effluents d'élevage.
En mai 2011, les tarifs de rachat de l'électricité produite par méthanisation ont été augmentés de 20% pour les aligner sur les tarifs allemands, avec une prime lorsqu'il concerne des effluents d'élevage.
Puis en octobre, le gouvernement a autorisé les producteurs de biogaz à l'injecter dans les réseaux de gaz naturel, avec un prix de rachat compris entre 45 et 125 euros par mégawattheure (MWh), en fonction du type d'installation.
La méthanisation doit contribuer à atteindre l'objectif du Grenelle de l'environnement de 23% d'énergies renouvelables en 2020. Elle doit atteindre une puissance électrique installée de 625 MW en 2020, et une production de chaleur de 555.000 tonnes équivalent pétrole par an.
Pour créer ce millier de méthaniseurs, le gouvernement a prévu un dispositif d'aide d'environ 500 millions d'euros par an.
Une petite centaine de projets sont en cours, selon le ministère de l'Agriculture.
Les collectivités locales, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les fonds européens, entre autres, apportent des aides complémentaires.
Les investissements pour monter une unité sont lourds. Pour un projet agricole moyen, la mise de fond se situe entre 800.000 et 1,6 million d'euros, selon le ministère.
Des études sont en cours pour la valorisation du digestat, une sorte de soupe qui reste en fond de cuve après évaporation du biogaz, et qui pourrait être utilisée pour la fertilisation de la terre.
ave/cyj/bfa