Ils sont installés sans autorisation administrative sur le Domaine public maritime de la Polynésie française. Teiki Pambrun et Carole Rey, exploitants du Lagoonarium de Moorea, installés sur un platier récifal proche motu Ahi, sont dans le collimateur de la justice, et du Pays qui a tenté ce matin de déloger les contrevenants, sans succès.
Les faits remontent à plusieurs années. Un procès-verbal avait été dressé par la direction de l'équipement (DEQ) en 2008. Suite à cela, le tribunal administratif avait, par jugement du 3 février 2009, fait injonction à M. Pambrun de libérer et de remettre les lieux en l'état, le Pays se réservant à défaut de remise en état par le contrevenant, d’intervenir sur le Domaine Public Maritime pour sa réhabilitation.
Par courrier en date du 5 juillet 2011, Teiki Pambrun a été mis en demeure de procéder à la remise en état des lieux au plus tard le 31 août 2011. Aucune remise en état n’ayant été constatée depuis cette date, le Pays a décidé d’intervenir.
Ce jeudi matin, en présence d'un huissier de justice, une vingtaine d’agents du Pays sont donc intervenus. Ils ont procédé dans un premier temps à la signification du jugement intervenu le 6 décembre 2011, et fait un rappel de la décision de 2009. Teiki Pambrun s'est opposé à l'intervention. Un nouveau constat a été établi suite à l’obstruction de l’application de la décision de justice, et l'intervention a été différée. Elle sera renouvelée avec le concours de la gendarmerie.
Cette famille ne nie pas être dans l'illégalité, mais demande au Pays d'accepter un compromis. "On est un des derniers bastions du tourisme à Moorea, ne vaut-il pas mieux trouver un compromis?" s'interroge le responsable et gérant du Lagoonarium, Matahi Pambrun. "On est prêts à payer un loyer pour continuer notre activité", indique en outre le fils des propriétaires, qui affirme que s'il avait attendu les autorisations du Pays pour commencer son activité, il serait "toujours en train d'attendre".
"Le lagoonarium reste ouvert" a indiqué la propriétaire, Carole Rey, à Tahiti Infos.
Les faits remontent à plusieurs années. Un procès-verbal avait été dressé par la direction de l'équipement (DEQ) en 2008. Suite à cela, le tribunal administratif avait, par jugement du 3 février 2009, fait injonction à M. Pambrun de libérer et de remettre les lieux en l'état, le Pays se réservant à défaut de remise en état par le contrevenant, d’intervenir sur le Domaine Public Maritime pour sa réhabilitation.
Par courrier en date du 5 juillet 2011, Teiki Pambrun a été mis en demeure de procéder à la remise en état des lieux au plus tard le 31 août 2011. Aucune remise en état n’ayant été constatée depuis cette date, le Pays a décidé d’intervenir.
Ce jeudi matin, en présence d'un huissier de justice, une vingtaine d’agents du Pays sont donc intervenus. Ils ont procédé dans un premier temps à la signification du jugement intervenu le 6 décembre 2011, et fait un rappel de la décision de 2009. Teiki Pambrun s'est opposé à l'intervention. Un nouveau constat a été établi suite à l’obstruction de l’application de la décision de justice, et l'intervention a été différée. Elle sera renouvelée avec le concours de la gendarmerie.
Cette famille ne nie pas être dans l'illégalité, mais demande au Pays d'accepter un compromis. "On est un des derniers bastions du tourisme à Moorea, ne vaut-il pas mieux trouver un compromis?" s'interroge le responsable et gérant du Lagoonarium, Matahi Pambrun. "On est prêts à payer un loyer pour continuer notre activité", indique en outre le fils des propriétaires, qui affirme que s'il avait attendu les autorisations du Pays pour commencer son activité, il serait "toujours en train d'attendre".
"Le lagoonarium reste ouvert" a indiqué la propriétaire, Carole Rey, à Tahiti Infos.
Crédit photo : Lagoonarium de Moorea
