Tahiti, le 2 février 2020 – Coincé depuis le 20 janvier sur l’atoll de Nengo Nengo, le navire Tuamana doit être dépollué rapidement avant de pouvoir être déséchoué. Le navire transporte 20 000 litres de gasoil et 300 litres d’huile.
Echoué à Nengo Nengo depuis le 20 janvier dernier à la suite d’une avarie, le navire de pêche « Tuamana » est actuellement bloqué sur l’atoll des Tuamotu et présente des risques de pollution. La semaine dernière, un remorqueur et un autre navire de pêche de l’armateur du Tuamana, Eugène Degage, se sont rendus sur place pour déséchouer le navire de près de 24 mètres de long. Mais selon l’armateur, le centre de secours en mer du JRCC Papeete a finalement demandé de ne pas intervenir pour éviter tout risque de pollution en cas de casse du navire lors de l’intervention. Le remorqueur et le second navire de pêche sont donc rentrés à quai à Papeete, dans l’attente d’une dépollution du Tuamana.
Selon Eugène Degage, c’est l’assureur qui doit désormais s’occuper des opérations de dépollution. Et il y a urgence, précise l’armateur, puisque le navire transporte 20 000 litres de gasoil et 300 litres d’huile. Un pompage des réservoirs du Tuamana doit donc être organisé, avant de pouvoir procéder au déplacement du navire. Le temps et surtout la houle qui balaye l’atoll rendent les opérations particulièrement périlleuses. Le Tuamana n’étant pas échoué au milieu du récif où il serait davantage « protégé », mais exposé au niveau de la zone de casse de la houle. L’armateur espérait encore vendredi pouvoir récupérer son navire après les opérations, mais ne se risquait pas à présager d’une suite trop heureuse des évènements.
Echoué à Nengo Nengo depuis le 20 janvier dernier à la suite d’une avarie, le navire de pêche « Tuamana » est actuellement bloqué sur l’atoll des Tuamotu et présente des risques de pollution. La semaine dernière, un remorqueur et un autre navire de pêche de l’armateur du Tuamana, Eugène Degage, se sont rendus sur place pour déséchouer le navire de près de 24 mètres de long. Mais selon l’armateur, le centre de secours en mer du JRCC Papeete a finalement demandé de ne pas intervenir pour éviter tout risque de pollution en cas de casse du navire lors de l’intervention. Le remorqueur et le second navire de pêche sont donc rentrés à quai à Papeete, dans l’attente d’une dépollution du Tuamana.
Selon Eugène Degage, c’est l’assureur qui doit désormais s’occuper des opérations de dépollution. Et il y a urgence, précise l’armateur, puisque le navire transporte 20 000 litres de gasoil et 300 litres d’huile. Un pompage des réservoirs du Tuamana doit donc être organisé, avant de pouvoir procéder au déplacement du navire. Le temps et surtout la houle qui balaye l’atoll rendent les opérations particulièrement périlleuses. Le Tuamana n’étant pas échoué au milieu du récif où il serait davantage « protégé », mais exposé au niveau de la zone de casse de la houle. L’armateur espérait encore vendredi pouvoir récupérer son navire après les opérations, mais ne se risquait pas à présager d’une suite trop heureuse des évènements.
Sauvetage
En avarie depuis le 18 janvier, le Tuamana avait déclenché sa balise de détresse pour alerter le JRCC dans la nuit du 20 au 21 janvier, à la suite de son échouement sur Nengo Nengo. Le centre de secours avait alors envoyé l’hélicoptère Dauphin sur l’atoll situé à 830 km de Tahiti pour hélitreuiller les six marins encore présents à bord.