Paris, France | AFP | lundi 24/06/2024 - Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon "n'est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre", a déclaré lundi la patronne des Ecologistes Marine Tondelier à l'AFP.
Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis.
Ce mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées, a encore été discuté ce matin par les différents chefs de parti, y compris le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard, assure la secrétaire nationale des Ecologistes.
"On souhaite avoir la majorité la plus large possible, ça oblige au consensus. Nous allons discuter jusqu'à ce qu'on ait une solution qui aille aux quatre partis", précise Marine Tondelier, désireuse de trouver "une personnalité d'apaisement".
"Ce n'est pas contre Jean-Luc Mélenchon, mais nos adversaires politiques utilisent cet épouvantail pour nous décrédibiliser", ajoute-t-elle.
Au même moment, les responsables socialiste et communiste Olivier Faure et Fabien Roussel ont tweeté: "les députés du NFP en lien avec leurs partis, choisiront la personnalité qui fait consensus pour rassembler le pays".
Par ailleurs, Marine Tondelier a également annoncé à l'AFP que les candidats des Ecologistes aux législatives se désisteraient au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national.
"A chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".
Les Ecologistes sont le premier parti de gauche à donner des consignes de désistement en cas de risque de victoire du RN au second tour des législatives.
"Je n'imagine pas que la position d'autres membres du Nouveau Front populaire puisse être différente, mais je laisse les différents chefs de parti communiquer à leurs rythme", indique Marine Tondelier.
"Je vois au sein de la majorité des gens qui jouent avec le feu et j'en suis atterrée, c'est inconséquent et l'Histoire s'en rappellera", déclare celle qui est également la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen.
"Maintenant qu'on a clarifié les choses sur Jean-Luc Mélenchon, j'imagine que nos adversaires vont clarifier les choses sur le désistement républicain", ajoute-t-elle.
Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, "il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques", affirme Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis.
Ce mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées, a encore été discuté ce matin par les différents chefs de parti, y compris le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard, assure la secrétaire nationale des Ecologistes.
"On souhaite avoir la majorité la plus large possible, ça oblige au consensus. Nous allons discuter jusqu'à ce qu'on ait une solution qui aille aux quatre partis", précise Marine Tondelier, désireuse de trouver "une personnalité d'apaisement".
"Ce n'est pas contre Jean-Luc Mélenchon, mais nos adversaires politiques utilisent cet épouvantail pour nous décrédibiliser", ajoute-t-elle.
Au même moment, les responsables socialiste et communiste Olivier Faure et Fabien Roussel ont tweeté: "les députés du NFP en lien avec leurs partis, choisiront la personnalité qui fait consensus pour rassembler le pays".
Par ailleurs, Marine Tondelier a également annoncé à l'AFP que les candidats des Ecologistes aux législatives se désisteraient au second tour au profit d'un candidat "qui respecte les valeurs de la République" en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national.
"A chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite", a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant "la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines".
Les Ecologistes sont le premier parti de gauche à donner des consignes de désistement en cas de risque de victoire du RN au second tour des législatives.
"Je n'imagine pas que la position d'autres membres du Nouveau Front populaire puisse être différente, mais je laisse les différents chefs de parti communiquer à leurs rythme", indique Marine Tondelier.
"Je vois au sein de la majorité des gens qui jouent avec le feu et j'en suis atterrée, c'est inconséquent et l'Histoire s'en rappellera", déclare celle qui est également la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen.
"Maintenant qu'on a clarifié les choses sur Jean-Luc Mélenchon, j'imagine que nos adversaires vont clarifier les choses sur le désistement républicain", ajoute-t-elle.