PARIS, 25 septembre 2013 (AFP) - Les industriels du médicament générique sont "extrêmement inquiets" devant les mesures attendues dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale en 2014, alors que la croissance du secteur devrait être nulle, a déclaré mercredi Erick Roche, vice-président du Gemme.
La baisse de prix imposée aux médicaments génériques a été cette année de 200 millions d'euros, soit 6% des économies pour un secteur qui représente seulement 2% des dépenses de santé, a-t-il dit lors d'un colloque organisé par le Gemme, l'association des industriels du générique.
"C'est très lourd. On anticipe une croissance du marché générique plate l'année prochaine (...) et les mesures qu'on nous promet, on parle de 300 à 400 millions (...), pourraient remettre totalement en cause le modèle générique français, a-t-il déclaré.
M. Roche a rappelé la faible rentabilité du secteur, avec 1,8% de rentabilité en 2010 et 3% en 2011. Les laboratoires génériques pourraient être contraints d'agir sur leurs coûts de production, alors que 50% des médicaments génériques français sont fabriqués en France, a-t-il prévenu. "On est totalement étranglés", a-t-il ajouté.
Pour le Gemme, "une action politique uniquement orientée sur les prix n'est pas la solution pour optimiser les économies du générique et serait à moyen terme destructrice d'emplois et de valeur pour l'industrie".
Selon une étude du cabinet IMS Health pour le Gemme, présentée lors du colloque, les prix fabricants hors taxe (PFHT) français sont inférieurs de 43,4% aux prix allemands et légèrement plus bas que les prix britanniques (-2,8%). Ils sont en revanche plus élevés que les prix espagnols (+9,1%) et italiens (+12,7%).
Les industriels du médicament générique estiment qu'un taux de 50% de génériques en France amènerait environ 4,4 milliards d'euros d'économies annuelles pour le budget de la santé.
Actuellement les génériques représentent "seulement 30%" des médicaments vendus dans les officines françaises, alors que la moyenne européenne est à "plus de 50%", avec notamment 68% en Allemagne ou 61% au Royaume Uni, dit la fédération.
M. Roche a renouvelé la demande d'une "campagne de communication" publique à propos du générique. "Il faut que les pouvoirs publics se positionnent. Il ne l'ont jamais fait en 16 ans de médicaments génériques en France", a-t-il affirmé.
La baisse de prix imposée aux médicaments génériques a été cette année de 200 millions d'euros, soit 6% des économies pour un secteur qui représente seulement 2% des dépenses de santé, a-t-il dit lors d'un colloque organisé par le Gemme, l'association des industriels du générique.
"C'est très lourd. On anticipe une croissance du marché générique plate l'année prochaine (...) et les mesures qu'on nous promet, on parle de 300 à 400 millions (...), pourraient remettre totalement en cause le modèle générique français, a-t-il déclaré.
M. Roche a rappelé la faible rentabilité du secteur, avec 1,8% de rentabilité en 2010 et 3% en 2011. Les laboratoires génériques pourraient être contraints d'agir sur leurs coûts de production, alors que 50% des médicaments génériques français sont fabriqués en France, a-t-il prévenu. "On est totalement étranglés", a-t-il ajouté.
Pour le Gemme, "une action politique uniquement orientée sur les prix n'est pas la solution pour optimiser les économies du générique et serait à moyen terme destructrice d'emplois et de valeur pour l'industrie".
Selon une étude du cabinet IMS Health pour le Gemme, présentée lors du colloque, les prix fabricants hors taxe (PFHT) français sont inférieurs de 43,4% aux prix allemands et légèrement plus bas que les prix britanniques (-2,8%). Ils sont en revanche plus élevés que les prix espagnols (+9,1%) et italiens (+12,7%).
Les industriels du médicament générique estiment qu'un taux de 50% de génériques en France amènerait environ 4,4 milliards d'euros d'économies annuelles pour le budget de la santé.
Actuellement les génériques représentent "seulement 30%" des médicaments vendus dans les officines françaises, alors que la moyenne européenne est à "plus de 50%", avec notamment 68% en Allemagne ou 61% au Royaume Uni, dit la fédération.
M. Roche a renouvelé la demande d'une "campagne de communication" publique à propos du générique. "Il faut que les pouvoirs publics se positionnent. Il ne l'ont jamais fait en 16 ans de médicaments génériques en France", a-t-il affirmé.