PARIS, 24 sept 2012 (AFP) - Les Français consomment beaucoup plus de médicaments que leurs voisins européens et paient beaucoup plus cher les génériques, a souligné lundi la députée européenne d'Europe Ecologie Michèle Rivasi, évoquant 10 milliards d'économies possibles pour l'assurance maladie.
Lors d'une conférence de presse, Mme Rivasi a rappelé qu'en 1980 les Français dépensaient 5 milliards d'euros pour leurs médicaments et 37 milliards aujourd'hui.
"Non seulement ils en consomment trop sans amélioration clinique tangible mais ils payent les médicaments génériques beaucoup plus cher que leurs voisins européens", a-t-elle déclaré, précisant qu'ils sont également les premiers utilisateurs de molécules récentes qui n'apportent aucun progrès thérapeutique.
Elle a signalé qu'aux Pays Bas, on compte 4 prescriptions de médicaments pour 10 consultations, alors qu'en France ce chiffre monte à 9,7.
La délivrance de génériques représente 80% des prescriptions de médicaments en Grande-Bretagne, 60% en Allemagne mais seulement 15% en France.
"Les économies pouvant être réalisées par l'assurance maladie sont a minima de 10 milliards d'euros", a-t-elle affirmé.
"Pendant ce temps les profits pharmaceutiques augmentent au détriment de la Sécurité sociale qui voit son déficit se creuser de plus en plus, au risque de mettre en danger notre système solidaire de protection sociale et l'accès aux soins", a estimé la députée européenne, membre de la commission santé et environnement du parlement européen.
Entre 2000 et 2010, pour le consommateur, le prix "net" des médicaments (après prise en charge par la Sécu, mais hors mutuelles) a augmenté de 0,6% par an en moyenne, a-t-elle souligné citant une récente étude de l'Insee.
Elle a donné l'exemple de médicaments très coûteux comme le Plavix (antiagrégant plaquettaire) qui représente des dépenses annuelles de plus de 400 millions d'euros pour l'assurance maladie. La boîte est vendue 37,11 euros, alors que son générique (Clopidogrel) est facturé 26,O9 euros et seulement 2,26 euros en Grande-Bretagne.
Les 100 médicaments les plus vendus accaparent la moitié du budget médicaments de l'assurance maladie, selon Mme Rivasi qui plaide pour une réforme des modalités de fixation des prix des médicaments, au lieu "des vagues de déremboursements pratiquées sans réelle évaluation".
hel/db/ehl
Lors d'une conférence de presse, Mme Rivasi a rappelé qu'en 1980 les Français dépensaient 5 milliards d'euros pour leurs médicaments et 37 milliards aujourd'hui.
"Non seulement ils en consomment trop sans amélioration clinique tangible mais ils payent les médicaments génériques beaucoup plus cher que leurs voisins européens", a-t-elle déclaré, précisant qu'ils sont également les premiers utilisateurs de molécules récentes qui n'apportent aucun progrès thérapeutique.
Elle a signalé qu'aux Pays Bas, on compte 4 prescriptions de médicaments pour 10 consultations, alors qu'en France ce chiffre monte à 9,7.
La délivrance de génériques représente 80% des prescriptions de médicaments en Grande-Bretagne, 60% en Allemagne mais seulement 15% en France.
"Les économies pouvant être réalisées par l'assurance maladie sont a minima de 10 milliards d'euros", a-t-elle affirmé.
"Pendant ce temps les profits pharmaceutiques augmentent au détriment de la Sécurité sociale qui voit son déficit se creuser de plus en plus, au risque de mettre en danger notre système solidaire de protection sociale et l'accès aux soins", a estimé la députée européenne, membre de la commission santé et environnement du parlement européen.
Entre 2000 et 2010, pour le consommateur, le prix "net" des médicaments (après prise en charge par la Sécu, mais hors mutuelles) a augmenté de 0,6% par an en moyenne, a-t-elle souligné citant une récente étude de l'Insee.
Elle a donné l'exemple de médicaments très coûteux comme le Plavix (antiagrégant plaquettaire) qui représente des dépenses annuelles de plus de 400 millions d'euros pour l'assurance maladie. La boîte est vendue 37,11 euros, alors que son générique (Clopidogrel) est facturé 26,O9 euros et seulement 2,26 euros en Grande-Bretagne.
Les 100 médicaments les plus vendus accaparent la moitié du budget médicaments de l'assurance maladie, selon Mme Rivasi qui plaide pour une réforme des modalités de fixation des prix des médicaments, au lieu "des vagues de déremboursements pratiquées sans réelle évaluation".
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