Fort-de-France, France | AFP | lundi 13/09/2021 - En Martinique, la rentrée des élèves du premier degré, déjà reportée en raison du rebond de l'épidémie de Covid-19 sur l'île, a été perturbée lundi par le débrayage des agents municipaux de plusieurs communes en raison des risques de contamination.
"les conditions ne sont pas réunies pour une rentrée optimale. Il y a trop de risques de contamination dans les écoles pour le personnel encadrant, le personnel enseignant et les élèves", explique à l'AFP Daniel Gromat, secrétaire général de la CGTM SOEM Fort-de-France, pour justifier le droit de retrait exercé.
Le syndicat CGTM SOEM réclame un nouveau "report de la rentrée en octobre". Selon Daniel Gromat, "cela nous permettra de voir si la décrue continue, si le nombre de malades continuent de diminuer. Sinon ce sera l'hécatombe dans les écoles avec des nombreux clusters."
À Fort-de-France, "75% des établissements du premier degré sont fermés", affirme le syndicaliste. Personnel enseignant et parents d'élèves ont trouvé porte close à l'entrée des établissements, comme à l'école Aristide-Maugée de Fort-De-France. Plusieurs pancartes ont été accrochées sur les grilles, on peut y lire "Non à la contamination".
Lyndsey, 36 ans, ne cache pas sa colère. Elle a pris un jour de congé pour accompagner son fils de 6 ans: "On ne peut pas manipuler les parents et les déplacer comme des pions, on a une vie, un travail."
Le Lorrain, le François, Le Diamant, Le Marin, Marigot, Lamentin figurent parmi les communes touchées par le débrayage des agents municipaux.
Pour cette rentrée décalée à mi-septembre, le rectorat a mis en place un protocole spécial, le retour en classe se faisant sur la base d'un "système d'hybridation renforcée": les élèves en primaire et maternelle sont accueillis par groupes de 5 maximun, en demi-journée. Le reste du temps, l'enseignement sera effectué à distance, au moins jusqu’au 24 septembre.
Environ 66.600 élèves, dont 31.500 enfants scolarisés au premier degré doivent effectuer leur rentrée à partir de ce lundi.
"les conditions ne sont pas réunies pour une rentrée optimale. Il y a trop de risques de contamination dans les écoles pour le personnel encadrant, le personnel enseignant et les élèves", explique à l'AFP Daniel Gromat, secrétaire général de la CGTM SOEM Fort-de-France, pour justifier le droit de retrait exercé.
Le syndicat CGTM SOEM réclame un nouveau "report de la rentrée en octobre". Selon Daniel Gromat, "cela nous permettra de voir si la décrue continue, si le nombre de malades continuent de diminuer. Sinon ce sera l'hécatombe dans les écoles avec des nombreux clusters."
À Fort-de-France, "75% des établissements du premier degré sont fermés", affirme le syndicaliste. Personnel enseignant et parents d'élèves ont trouvé porte close à l'entrée des établissements, comme à l'école Aristide-Maugée de Fort-De-France. Plusieurs pancartes ont été accrochées sur les grilles, on peut y lire "Non à la contamination".
Lyndsey, 36 ans, ne cache pas sa colère. Elle a pris un jour de congé pour accompagner son fils de 6 ans: "On ne peut pas manipuler les parents et les déplacer comme des pions, on a une vie, un travail."
Le Lorrain, le François, Le Diamant, Le Marin, Marigot, Lamentin figurent parmi les communes touchées par le débrayage des agents municipaux.
Pour cette rentrée décalée à mi-septembre, le rectorat a mis en place un protocole spécial, le retour en classe se faisant sur la base d'un "système d'hybridation renforcée": les élèves en primaire et maternelle sont accueillis par groupes de 5 maximun, en demi-journée. Le reste du temps, l'enseignement sera effectué à distance, au moins jusqu’au 24 septembre.
Environ 66.600 élèves, dont 31.500 enfants scolarisés au premier degré doivent effectuer leur rentrée à partir de ce lundi.